Invocation de l’Imam As-Sajjad (p) le jour de ‘ArafaO Allah, prie sur leurs proches/élus, qui reconnaissent leurs rangs, se conforment à leur méthode, suivent leurs traces, s’accrochent à leur anse, se cramponnent à leur tutorat, ont confiance en leur Imamat, sont soumis à leur ordre, s’efforcent de leur obéir, attendent [de voir] leurs jours, étendent leurs regards sur eux, des prières bénies, pures, grandissantes, incessantes. Transmets-leur Tes Salutations ainsi qu’à leur esprit, rassemble leur ordre à la piété, réforme pour eux leurs affaires, reviens vers eux car Tu es Celui qui revient sans cesse, le Très-Miséricordieux, le meilleur de ceux qui pardonnent, place-nous avec eux dans la demeure de la Paix par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux. O Allah, aujourd’hui c’est le jour de ‘Arafat, jour que Tu as honoré, ennobli, magnifié, durant lequel Tu étends Ta Miséricorde, Tu accordes Ton Pardon, Tu dispenses Tes Dons avec abondance et de cela Tu en as fait une faveur à Tes serviteurs. O Allah, et moi, je suis Ton serviteur que Tu as comblé de bienfaits, avant que de l’avoir créé et après l’avoir créé. Ainsi, tu l’as placé au nombre de ceux que Tu as guidés vers Ta Religion, que Tu as rendus convenables à Ta Vérité, que Tu as assurés à Ta corde, que Tu as fait entrer dans Ton Parti, que Tu as conseillés pour l’allégeance à Ton Ami/aimé (wali) et pour l’hostilité à Tes ennemis. Ensuite, Tu lui as donné un Ordre et il ne s’est pas exécuté, Tu l’as rabroué et il n’en a pas tenu compte, Tu lui as interdit de faire des péchés, il a enfreint Ton Ordre [pour faire] ce que Tu lui as interdit, non par entêtement (contre toi) ni par orgueil (par rapport à Toi), mais parce que ses passions l’ont appelé vers ce que Tu lui avais interdit et vers ce quoi Tu l’avais mis en garde, aidé en cela par Ton ennemi qui est aussi le sien. Il s’est aventuré vers lui, [tout en] connaissant Tes Avertissements, espérant Ton Pardon, confiant en Ta Clémence. Il aurait été plus juste de la part de Ton serviteur qu’il ne le fasse pas, vu ce que Tu lui as donné. Aussi me voici devant Toi, humble, misérable, soumis, craintif, apeuré, reconnaissant l’énormité des péchés que je porte, la gravité des fautes que j’ai commises, cherchant asile dans Ta Rémission [des péchés], cherchant refuge dans Ta Miséricorde, persuadé qu’aucun protecteur ne [peut] me protéger de Toi, qu’aucun obstacle ne [peut] m’interdire [l’accès] à Toi. Aussi, reviens à moi comme Tu reviens à celui qui a commis [une faute], par Ton Pardon, prodigue-moi ce que Tu prodigues de Ton Indulgence à celui qui a tendu les mains d’imploration vers Toi, accorde-moi ce qui n’a pas été trop grand pour Toi d’accorder (de) Ton Pardon à celui qui a espoir en Toi. Assigne-moi en ce jour une part par laquelle j’obtiens un lot de Ta Satisfaction, ne me renvoie pas sans rien obtenir de ce que Tes serviteurs qui T’adorent, reçoivent.
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