Le Saint Prophète de l'Islam : Biographie



Sa révélation:


Le prophète Muhammad (psls) a reçu la révélation à la Mecque et cela au 27ème jour du mois de Radjab après avoir eu l’âge de 40 ans. Une nuit, il était occupé à méditer et prier le tout puissant Allah, à la grotte de Hira, il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois Muhammad regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui lui parlait ainsi, mais ne vit personne. La voix étrangère attira son attention, et l’ange d’Allah apparut devant lui et lui dit : « lis ». Mais Muhammad qui n’avait pas appris à lire ni écrire répondit à l’ange : « que lirais-je ? » L’ange lui demande à nouveau de lire : « Lis au nom de ton seigneur qui a créé ? Car ton seigneur est très généreux qui a enseigné l’homme au moyen du calama, et lui a enseigné ce qu’il ignorait » (Sourate Al Alaq XCIV : 1-5) Ainsi, commence la prophétie de Muhammad. Khadîdja fut la première personne à professer sa foi en lui et Ali qui n’eut guère plus de dix ans à l’époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance. Après trois ans, Allah commanda au noble Prophète ceci « proclame ce qui t’est ordonné toi des polythéistes » (Sourate Al Hihjr XV :

94). Le prophète reçut donc l’ordre de lancer son « appel » publiquement et d’affronter les idolâtries. Il reçut également l’ordre suivant :

«Avertis tes proches parents » (sourate Al Chu’ara XXVI : 214) Le prophète ordonna à l’Imam Ali d’organiser un festin et d’y inviter le Abu Talib afin que le commandement d’Allah leur soit communiqué. Ali agit selon l’ordre reçu et invita environ 40 personnes de cette famille au festin. Avant que le noble prophète n’ait pris la parole, Abou Lahab intervient et empêcha le prophète d’arriver à son objectif. Le prophète renouvela l’invitation et demanda aux invités de participer au festin. « Il dit : O membres de la famille Abdul Mutalib personne parmi les arabes n’avait apporté des bénédictions dans ce monde et dans l’autre monde. Allah m’a ordonné de vous appeler à lui. Qui parmi vous est prêt à m’assister afin qu’il puisse être mon successeur et mon calife ? »

Son enseignement:


Le prophète est venu dans le but d’établir l’égalité entre les gens humains, d’encourager la fraternité d’accorder l’amnistie générale à toute personne d’accorder d’adhérents à l’Islam ; leur apporter une législation claire et des règles justes reçues de Dieu le majestueux et le glorieux, afin de les léguer aux musulmans. Il invite les gens à l’unicité de Dieu en cachette pendant 3 ans et publiquement pendant 10 ans dans la ville de la Mecque. Il prêchait le saint Coran, qui représente le miracle le plus éternel du Prophète Muhammad (pslf). Le Coran a attribué à Muhammad certains titres : KHatama anbiya’i, Al Umiyyu, Al Muzammil, Al Mudathir, An Nazir, Al Mubiin, Al Karim, An nur, Ani’ma Ar Rahma, Al A’bol, Ar Rauf, Ar Rahim, Asha’hid Al Mubashir, Ad Da’i et tant d’autres.

Son exil:


Il s’est émigré de la Mecque vers la Médine au début du mois de Rabi’il a wal après 13 ans de son apostolat et cela à cause de la persécution qu’il subissait lui et ses compagnons de la part des polythéistes. A Médine, le Prophète a trouvé l’occasion de fonder une société propre et pure. Il a entrepris plusieurs démarches dans cette direction dont la première fut la construction du Masdjid Al Nabi. Ce masdjid reste toujours dressé majestueusement et il est un centre de dévotion pour les fidèles. Le noble prophète et les émigrés recevaient le soutien de deux tribus appelées Aus et Khazradj. Elles étaient en guerre l’une contre l’autre depuis de certaines d’années. Le noble prophète est intervenu et rétablit la paix entre elles, il a conclu lui-même un traité de paix avec les juifs et les autres résidents non musulmans de Médine.

Ses guerres et batailles : Dieu avait autorisé au prophète (pslf) de combattre les polythéistes, les mécréants et les hypocrites. Il a livré beaucoup de guerres et batailles dont nous ne saurons citer que les plus connues sont :

1. La bataille de Badr

2. La bataille de Ohud

3. La bataille de Khaybar et

4. La batailles de Hunaïyni

Ses épouses et ses enfants


- Ses épouses :

Khadîdja fille de Khuaylid, Saudat fille de Zamat ;

Aïcha fille d’Aboubakakar, Rhaziyat fille de Daudan ;

Hafsa fille d’Omar, Ramlat fille d’Abi Sufian ;

Oumu Salam fille d’Abi Oumeya, Zaynab fille de Ha’rith, Safiyat fille d’Hayay fille d’Akhtab.

- Ses enfants :

1. Abdoullah

2. Al Qa’sim

3. Ibrahim

4. Fatima Zahra

Ses successeurs : Les successeurs du prophète Muhammad (psls) qui ont guidé les gens après le décès de ce dernier sont appelés « Imams ». Ils sont douze et voici leurs noms :

1. Imam Ali Al Mourtadhâ

2.Imam Hassan Al Mujtabâ

3.Imam Hussein Al Chahid

4.Imam Ali Al Sadjad

5.Imam Muhammad Al Baqir

6.Imam Ja’far Al Cadiq

7.Imam Moussa Al Kazuim

8.Imam Ali Al Redha

9.Imam Muhammad Al Taqi

10. Imam Muhammad Al Naqi

11. Imam Hassan Al Askari

12. Muhammad A Muhammad Al Mahdi (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux tous)

Les enseignements sacrés de l’Islam ne peuvent être dispensés que par les gens de la maison « Ahlul Bayti) qu’Allah a choisis pour la révélation et la prophétie.

La Révélation du Prophète Muhammad (pslf)


Le prophète Muhammad bien aimé, Muhammad ibn Abdullah est mieux connu que les prédécesseurs prophètes : En effet, suite à l’usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l’histoire de leur vie. Ce que l’on sait d’eux repose principalement sur le texte coranique, aussi que les propos du prophète. Par contre, l’histoire de la vie de Muhammad s’appuie sur des sources qui l’éclairent suffisamment. Le prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux délégua auprès des hommes pour les guider. Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien que le nom, les gens s’étant totalement écartés de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de la justice sociale. La très respectable Kaaba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie. Les arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yémen ; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables au lieu de la culture et de l’éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu ; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu’en volant, pillant, massacrant les biens et les bétails de leurs voisins ; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu’honorables.

C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble prophète de réformer et de guider les hommes. Et pour atteindre son but. Il lui révéla le coran qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, le conseil judicieux et le prophète appela les gens à suivre ce texte divin, ce document de vérité et d’humanité. Le noble prophète est né en l’an 570 après J.C soit 53 ans avant l’hégire à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique des arabes. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand père Abdul Mutalib. Ce dernier décéda deux ans après, l’enfant est alors remis à son oncle paternel, l’affectueux Abu Talib (père d’Ali émir des croyants) qui va dès lors s’occuper de lui. L’oncle en question aimera Muhammad comme son propre fils ; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence et cet appui permanent s’affirmera jusqu’à la veille de l’hégire. Les arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient les moutons et des chameaux et commerçaient souvent avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants.

Muhammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savaient ni lire ni écrire ; mais dès l’enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités ; il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas il ne trahissait pas. Il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps il avait acquis l’estime et la confiance des gens d’où son surnom de Muhammad le fidèle (Amin).

En effet, les arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence. Il avait environ une vingtaine d’années quand une riche dame de la Mecque la grande et noble Khadîdja le choisit comme agent de commerce ; grâce à sa sagesse et son honnêteté. Muhammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser. Bientôt, ils se marièrent et le jeune Muhammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant. Jusqu’à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d‘entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire son refus de l’oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient fait gagner le respect et la confiance des hommes de la région. A titre d’exemple quand les arabes commencèrent à réparer la maison de la Kaaba, une dispute éclata entre divers clans concernant l’installation de la pierre noire ; les parties en présence firent appel à Muhammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent à son lieu habituel. Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l’idolâtrie, Muhammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes ; ceci d’une part parce que les arabes laissaient les Juifs, les Chrétiens et autres exercer librement leur religion, d’autre part, parce que Muhammad ne s’en était pas encore pris directement aux croyances et aux superstitions des gens.



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