Le Saint Prophète de l'Islam dans la Prophétie de Daniel
Lors de la première année de l’entrée du Noble Prophète (Qlpssl) à Madina (Médine), l’une de ses innovations les plus importantes et l’une de ses stratégies essentielles lors de l’emploi du facteur d’unité religieuse fut le pacte de fraternité entre tous les musulmans, qu’ils soient homme ou femme.
L’Envoyé de Dieu (Qlpssl) dit lors d’une réunion publique :
«تأخوا ÙÙŠ الله أخوين أخوين.» [3]
« Soyez, en Dieu, deux à deux, des frères les uns pour les autres. »
Les émigrants (les musulmans venus de Makka) et les assistants (les musulmans de Madina), du fait qu’ils avaient été éduqués dans deux endroits différents, avaient de grandes différences dans leurs façons de penser et de se comporter. Les « Aws » et les « Khazradj », qui formaient la population des assistants, se combattaient alors depuis cent vingt ans et se considéraient comme étant des ennemis de sang les uns des autres. Avec ces différents, la poursuite d’une vie religieuse et politique n’était possible en aucun cas. Or le Prophète (Qlpssl) résolu ce problème de manière intelligente.
Il fut chargé de la part de Dieu de rendre frères les uns des autres les émigrants et les assistants. Un jour, lors d’une assemblée publique, il se tourna vers ses partisans et dit : « Soyez, deux à deux, des frères en religion les uns pour les autres. » Lui-même déclara également que Ali (Qlpssl) est son frère dans ce monde et dans l’Autre :
«انه مني وانا منه.»
« Il (‘Alî) est de moi et je suis de lui. »
Les chroniques musulmanes dont fait partie le livre d’histoire de Ibn Hichâm ont enregistré les identités des individus qui sont alors devenus des frères les uns des autres.
Ce pacte fraternel général n’a prit forme que sur le fondement de la négation des stimulants ethniques et tribaux, tout en étant axé sur le droit et la coopération communautaire tel que :
«إنما المؤمنون إخوةٌ ÙأصلØوا بين أخويكم واتقوا الله لعلكم ترØمون.» [4]
« Les croyants sont frères. E'tablissez donc la paix entre vos frères. Craignez Dieu ! Peut-être vous fera-t-on miséricorde. »
Quoi qu’il en soit, cette décision intelligente fut l’instrument le plus productif de la réalisation de l’amitié apprise au sein de la communauté de cette époque. Elle montre les efforts du Noble Prophète (Qlpssl) afin de créer une appartenance communautaire axée sur la foi en Dieu.
L’amour divin en tant que base pour la formation de la communauté idéale
La communauté désirée du Noble Prophète (Qlpssl) est un système dans lequel l’ensemble des composants ont des liens fraternels les uns envers les autres, axés sur la croyance en l’Unicité. Ils sont tenus d’en exécuter la loi et la gardent fermement. Dieu, Honoré et Glorieux, également, fonde (par Sa puissance) le terrain favorable à l’amitié et à l’unité des cœurs, ainsi sont raffermis les fondements de la compréhension sociale de la communauté islamique :
«وإن يريدوا أن يخدعوك Ùإن Øسبك الله هو الذي أيدك بنصره وبالمؤمنين * وأل٠بين قلوبهم لو أنÙقت ما ÙÙŠ الأرض جميعاً ما ألÙت بين قلوبهم ولكن الله أل٠بينهم إنه عزيزٌ Øكيمٌ.» [5]
« S’ils veulent te tromper, Dieu te suffit. C’est lui qui t’assiste de Son secours et par l’intermédiaire des croyants. Il a uni leurs cœurs par une affection réciproque. Si tu avais dépensé tout ce que la terre contient, tu n’aurais pas uni leurs cœurs par une affection réciproque ; mais Dieu a suscité entre eux cette affection. Il est puissant et juste. »
Sur la base de la teneur des versets divins : premièrement, on ne peut parler de communauté sans la réalisation de l’amitié communautaire ; deuxièmement, la réalisation de cette chose ne peut provenir que de Dieu ; troisièmement, les croyants également sont capables de réunir les conditions et les fondements de l’unité communautaire.[6]
Les paroles véridiques de Dieu à propos de la question de la fraternité des tribus de Yathrib sont elles aussi suffisantes :
« واعتصموا بØبل الله جميعًا ولا تÙرقوا واذكروا نعمة الله عليكم إذ كنتم أعداءً Ùأل٠بين قلوبكم ÙأصبØتم بنعمته إخوانًا...» [7]
« Attachez-vous tous, fortement, au pacte de Dieu, ne vous divisez pas ; souvenez-vous des bienfaits de Dieu. Dieu a établi la concorde en vos cœurs, vous êtes, par Sa grâce, devenus frères... »
La communauté idéale du Noble Prophète (Qlpssl) qui évolue dans cet esprit de fraternité, est une communauté qui dans la rigueur vis-à -vis de l’incroyance et la miséricorde vis-à -vis de la foi, trouve son unité autour de la solidité d’un axe :
«مØمدٌ رسول الله والذين معه أشداء على الكÙار رØماء بينهم.» [8]
« Mohammad est le Prophète de Dieu. Ses compagnons sont violents envers les impies, bons et compatissants entre eux. »
Une communauté qui est comme le chiffre un, dont tous les individus demeurent constamment dans une relation unifiante, dont l’esprit d’amour et la foi religieuse imprègnent la trame, comme nous le lisons dans un hadith du Noble Envoyé de l’Islam, Mohammad (Qlpssl) :
« انما المؤمنين ÙÙŠ تراØمهم وتواددهم وتعاطÙهم كمثل الجسد الواØد اذا اشتكي منه عضو تداعي له سائر الاعضاء بالØمي والسهر.» [9]
« En effet, les musulmans, du point de vue de la compassion, de l’amour, de la bonté les uns envers les autres sont comme le chiffre un. Chaque fois que l’une de ses parties tombe malade, l’autre partie l’aide et l’assiste avec soin et en se privant de sommeil. »
Utilisation des capacités communautaires
En définitive, le Noble Prophète (Qlpssl) avec le projet des alliances fraternelles des assistants et des émigrants, a utilisé la capacité propre du cadre communautaire de la communauté arabe (qui était la protection de ceux avec lesquels l’alliance avaient été conclue) dans le but de réaliser la communauté unique. Cette réussite manifeste du Prophète (Qlpssl) n’a pas été seulement la cause de l’étonnement d’individus tels que Abû Sofiân ; les effets et les contrecoups de cette égalité Islamique alla jusqu’à rendre plus importants leurs biens et leurs possessions, vis-à -vis les uns des autres. Les historiens rapportent qu’au cours de la fraternité entre les assistants et les émigrants, un accord fut conclu, concernant aussi la participation à l’héritage. A ce niveau, l’événement du partage du butin de guerre des Bani Nadhîr en constitue le meilleur exemple.
Quoi qu’il en soit, d’un bout à l’autre des événements de l’histoire islamique, il y a des preuves parlantes qui montrent le plan du Noble Prophète (Qlpssl) s’opposant à la dissolution des rangs des musulmans et profitant en retour de l’instrument qu’est l’unité Islamique. Cet ordre était une révélation du Coran :
«ولا تكونوا كالذين تÙرقوا واختلÙوا...» [10]
« Ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et qui se sont opposés les uns aux autres... »
La tâche du Noble Prophète (Qlpssl) dans la création de l’unité, à la hauteur des efforts possibles, aboutit, et comme il considère l’idéal de l’unité comme l’une des missions divines de sa propre mission ; comme la douleur de la dispersion des croyants lui est coûteuse et difficile ; comme il est doux avec eux et les protège, il emploie toute sa capacité dans cette voie :
«لقد جاءكم رسولٌ من أنÙسكم عزيزٌ عليه ما عنتم Øريصٌ عليكم بالمؤمنين رءوÙÙŒ رØيمٌ.» [11]
« Un Prophète, pris parmi vous, est venu à vous. Le mal que vous lui faites lui pèse ; il est avide de votre bien. Il est bon et miséricordieux envers les croyants. »
C’est peut-être pour cette raison qu’il dit lui-même :
«ما اوذي نبي مثل ما اوذيت.» [12]
« Aucun prophète n’a été tourmenté comme moi. »
Stratégies pour la sympathie et la réconciliation
Le thème de l’amendement réciproque, les recommandations et les prises de position du Noble Prophète (Qlpssl) à ce propos prennent place dans la série des stratégies pour la mise en œuvre de la fraternité :
« ... قال رسول الله - صلى لله عليه واله: يا ابا ايوب الا ادلك على صدقة يرضي الله وروله موضعها قال: بلي، ØªØµÙ„Ø Ø¨ÙŠÙ† الناس اذا تÙاسدوا وتقرب بينهم اذا تباعدوا.»[13]
« ô Abâ Ayyûb ! Ne veux-tu point que je te guide à propos de l’aumône afin que Dieu et son Prophète soient satisfaits ? Abâ Ayyûb dit : « Si. » Le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, dit : « Réconcilie les gens lorsqu’ils se sont coupés les uns des autres et rapproche-les les uns des autres lorsqu’ils se sont éloignés les uns des autres. »
Il a également été rapporté qu’ils ont interrogé le Noble Prophète (Qlpssl) à propos du verset de la fraternité. Il répondit :
« Le profit de celui qui réconcilie les gens est équivalent au profit de celui qui combat dans la voie vers Dieu. » [14]
Dans cet ordre, nous prenons à témoin l’une de ces méthodes, lors de la décision, fondée sur l’amendement réciproque que prit le Noble Prophète (Qlpssl) à propos du partage du butin de la bataille de Badr. Certainement, l’absence de lois spécifiques au partage du butin ainsi que le manque d’éducation et d’une morale pleine des musulmans de cette époque, furent des facteurs causant des dommages à l’unité dynamique de la communauté Islamique. Ainsi, le Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, devint le responsable de l’amendement des affaires et de la protection du « tissage » de la nation. Les croyants également sont tenus à respect de l’unanimité et de l’imitation du Noble Prophète (Qlpssl) :
«Ùاتقوا الله وأصلØوا ذات بينكم وأطيعوا الله ورسوله إن كنتم مؤمنين.» [15]
« Craignez Dieu ! Maintenez la concorde entre vous. Obéissez à Dieu et à Son Prophète, si vous êtes croyants. »
Le Noble Prophète (Qlpssl) efface la divergence de façon à ce qu’une fissure (même insignifiante) ne se produise pas dans la charpente de l’unité religieuse des musulmans ; comme les historiens l’ont rapporté, le Noble Prophète (Qlpssl) fixait une part du butin même pour un groupe qui n’était pas disposé à la guerre.[16]
Il est intéressant de remarquer qu’avant le début de la bataille de Badr, le Noble Prophète (Qlpssl) avec l’annonce de la protection d’un groupe d’émigrants est dans l’attente de l’annonce de la satisfaction des assistants découlant de leur disposition au djihad avec les ennemis. Comme le contenu du pacte des assistants avec le Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, se rapportait à sa défense à l’intérieur de la ville de Madina (Médine) et non à l’accompagner dans les batailles à l’extérieur, c’est pourquoi il est en quête de l’opinion des assistants avant de se mettre en marche. Une fois qu’il est sûr de leur aide, il prépare la bataille. En réalité, cette affaire contient un exemple du soin du Noble Prophète (Qlpssl) à instaurer les traditions communautaires et à considérer les conditions politiques spécifiques de l’époque.[17]
La suprématie au lieu de la dispersion
Un autre événement dont nous sommes témoins, dans le courant de la bataille d’Ohod, est un ordre que le Coran donne au Prophète (Qlpssl) de ne pas blâmer les musulmans ayant fui la bataille. Et face à cela, de leur pardonner, de s’efforcer de leur donner espoir, de les aider de sorte à ce qu’ils soient attirés par la communauté Islamique et s’inscrivent dans la voie de l’amendement et de l’éducation morale :
« Ùاع٠عنهم واستغÙر لهم وشاورهم ÙÙŠ الأمر...» [18]
« Pardonne-leur ! Demande pardon pour eux ; consulte-les sur toute chose... »
Assurément, l’une des racines fondamentales d’une telle décision choisie fut sa parenté avec l’unité et l’uniformité politique de la communauté musulmane, afin que par cette voie, disparaisse petit à petit le fond de séparation entre les groupes de musulmans ainsi que les autres fractures dans la communauté.
C’est dans la même bataille, tel que l’histoire le rapporte, qu’un jeune musulman iranien dit après avoir frappé d’un coup un individu de l’armée ennemie :
«خذها وانا الغلام الÙارسي.»
« Prends ce coup, je suis un jeune perse. »
Or le Noble Prophète, que Dieu le bénisse lui et les siens, lui a parlé et l’a blâmé, lui demandant pourquoi il ne dit pas : « Je suis un jeune assistant (ansârî). »? Le but en cela est d’éteindre par ce moyen également la volonté d’inciter au fanatisme ethnique, de protéger l’unité des rangs de l’Islam, et aussi de ramener le modèle des honneurs et des valeurs du cadre de la tribu, de la race, de l’ethnie à celui de la religion et des valeurs de l’unicité.
Ainsi, le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, utilisait tous les facteurs afin de sauvegarder la suprématie communautaire et d’empêcher la dispersion, y compris lors de la destruction de la « mosquée du dommage » (dharâr) !
Préservation de la concorde nationale
Dans la péninsule arabe, Madina (Médine) et Nadjrân comptaient pour deux points étendus et deux grands centres pour les Gens du Livre. De ce point de vue, un groupe d’arabes des « Aws » et des « Khazradj », adhérant aux lois juive et chrétienne, devinrent leurs partisans. Abû ‘A^mir, le père de Hanzhala, le célèbre martyr de la bataille de Ohod, fut fortement attiré par la loi chrétienne durant la période de « l’ignorance » et fit partie du rang des moines. Lorsque l’étoile de l’Islam se leva depuis Madina (Médine), et absorba les minorités religieuses ; Abû ‘A^mir fut très fâché de cela et apporta une aide amicale aux incroyants parmi les « Aws » et les « Khazradj ». Le Noble Prophète (Qlpssl) fut informé de ses plans destructeurs et ordonna qu’on le mette aux arrêts. Il alla de Madina (Médine) à Makka (La Mecque), puis de là à Tâ’if. Lorsque Tâ’if tomba il fuit en Syrie et de là dirigea un réseau d’espionnage du parti des incroyants. Il écrivit ceci dans l’une de ses lettres à ses amis : « Dans le village de Qobâ, construisez une mosquée en face de la mosquée des musulmans et rassemblez-vous là au moment de la prière. Sous le prétexte de l’accomplissement d’une obligation religieuse, discutez à propos des sujets liés à l’Islam et aux musulmans, ainsi que des moyens de mettre en oeuvre des plans. »
Abû ‘A^mir, comme les ennemis d’aujourd’hui de l’Islam, avait ressenti que dans un pays où la religion a cours, le meilleur moyen de la détruire et de l’éradiquer est justement d’employer le nom de la religion ; l’emploi du nom de la religion plus que toute autre facteur permet de l’endommager.
Il savait que le Noble Prophète (Qlpssl) ne donnerait à aucun titre l’autorisation au parti des incroyants de se construire un centre, sauf dans le cas où ils donneraient l’apparence de la religion à ce centre, et construisent pour leurs assemblées un temple au titre de mosquée.
Lorsque le Noble Prophète (Qlpssl) fut résolu pour la bataille de Tabûk, les représentants du parti de la discorde vinrent au Prophète (Qlpssl) et sous le prétexte que leurs vieillards et leurs malades ne pouvaient pas parcourir la distance entre la maison et la mosquée de Qobâ durant les nuits opaques et pluvieuses, ils lui demandèrent de leur donner la permission de construire une mosquée dans leur propre quartier. Le Noble Prophète (Qlpssl) ne donna pas de réponse positive ou négative à leur question, et reporta la décision finale pour après le retour de voyage.
Ceux du parti de la discorde choisirent un lieu durant l’absence du Noble Prophète (Qlpssl) achevèrent avec empressement de construire l’édifice pour les assemblée, dénommé « mosquée ». Le jour où le Noble Prophète (Qlpssl) revint à Madina (Médine), ils voulurent qu’il inaugure ce lieu d’adoration en y accomplissant quelques unités de prière. A ce moment, l’Ange de la Révélation descendit et informa le Noble Prophète (Qlpssl) à propos de cette affaire. Il nomma la mosquée ; « mosquée du dommage » (dharâr), qui a été construite pour faire des plans politiques et mettre en œuvre la dispersion au sein des musulmans.
Le Noble Prophète (Qlpssl) ordonna que l’on réduise à néant la « mosquée du dommage » (dharâr), que l’on en brûle la charpente et que le lieu serve de décharge publique durant un certain temps.
Détruire la « mosquée du dommage » (dharâr), constitua un coup destructeur qui atteignit le parti de la discorde. A` partir de ce moment, la trame du parti se défit et leur unique protecteur, ‘Abdallâh ibn Obay, quitta ce monde deux mois après la bataille de Tabûk.
La politique du Noble Prophète (Qlpssl) au sujet de la destruction de la « mosquée du dommage » (dharâr), fut précisément accomplie dans le but de constituer un obstacle efficace pour empêcher l’apparition d’une déchirure politique dans la communauté Islamique et afin que la suprématie nationale ne soit pas atteinte.
Sur ce fondement, le Noble Prophète de l’Islam (Qlpssl) jusque dans ses dernières recommandations faites à la communauté islamique, dit également ceci :
« ايها الناس، ان دماءكم واموالكم عليكم Øرام الى ان تلقوا ربكم، ÙƒØرمة يومكم هذا وكØرمة شهركم هذا...»
« Il est illicite d’empiéter sur la vie et sur la propriété des autres… »
On trouve aussi en fin de discours :
«ايها الناس اسمعوا قولى واعقلوه، تعلمن ان كل مسلم اخ للمسلم وان المسلمين اخوة.» [19]
« ô vous les hommes ! E'coutez ma parole et réfléchissez-y, sachez que tout musulman est le frère de l’autre musulman et que tous les musulmans sont frères les uns des autres. »
2. Stratégies ethniques et patriotiques
a. Négation du racisme et du nationalisme
Une autre des solutions que le Noble Prophète (Qlpssl) a employée dans la voie de la fondation de l’unité de la communauté Islamique, fut la négation du racisme, du nationalisme et des discriminations injustes et inacceptables.
Destruction des valeurs de la djahiliya (la période pré-islamique de « l’ignorance »)
Le combat du Noble Prophète (Qlpssl) contre l’esclavagisme de cette époque, qui fut accompagné d’un surcroît sensible de sa force politique et communautaire, avec la certitude d’une augmentation de jours en jours, en est le meilleur témoin. Ce soulèvement compte pour une partie des actions réclamant la justice engagées par le Noble Prophète (Qlpssl) face à l’oppression ouverte de cette période. C’est parce que le Prophète poursuit la fondation de la communauté prospère et religieuse et l’instauration du parti des justes que :
«ألا إن Øزب الله هم المÙÙ„Øون.» [20]
« Les partisans de Dieu ne sont-ils pas les gagnants ? »
Et il avait bien appris du Coran que la prospérité et la félicité ne s’accordent pas à l’oppression et à la cruauté :
«..إنه لا ÙŠÙÙ„Ø Ø§Ù„Ø¸Ø§Ù„Ù…ÙˆÙ†.» [21]
« … Il n’y aura pas de bonheur pour les injustes. »
L’un des efforts du Noble Prophète (Qlpssl) à l’époque du début de sa présence de dix années à Makka Makrama (La Mecque vénérée) fut de casser la base du système de valeurs gouvernant la communauté ignorante de cette époque. Dans la trame des liens tribaux ; les esclaves et les servantes, sans la permission de leurs maîtres, n’avaient le droit d’aucune décision libre ni n’avait le droit de manifester leur participation à la communauté. Il n’appartenait pas aux esclaves d’accepter ou de ne pas accepter leurs propres croyances religieuses.
L’appel culturel du Noble Prophète (Qlpssl) à l’unicité, ainsi que son appel axiologique à instaurer l’appartenance religieuse et l’amour communautaire provenant de l’unicité sont devenus la cause pour préparer le terrain à la destruction de telles discriminations injustes. Les critères préislamiques des relations familiales ont disparu progressivement et finalement, les individus embrassèrent la nouvelle religion indépendamment de leur tribu d’origine, car :
«ا غصبية ÙÙŠ الاسلام»
« Il n’y a pas de contrainte en Islam. »
Le produit du succès du Noble Prophète (Qlpssl) dans l’utilisation de cette voie fut la conversion à l’Islam d’individus provenant des différentes tribus associationnistes, leur désobéissance par rapport aux règles du système tribal, et enfin, leur adhésion aux rangs des croyants. Cette méthode, en plus de l’influence sur les valeurs et le fait communautaire, de semer le désespoir et la crainte dans le cœur des associationnistes, de détruire les fondements des valeurs gouvernantes, fit apparaître un fond propice à la naissance d’un nouveau système communautaire.
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