La manifestation de la soumission divine dans la vie de Fatima (Paix sur elle)C’est ainsi que cette famille s’investit corps et âmes sur la voie que lui trace sa philosophie de la vie, et, dans cet objectif, ils sont l’un pour l’autre à la fois aide et compagnon, et s’assistent mutuellement dans les bonnes œuvres et la soumission à Dieu.[2] Et parce que Fatima (Paix sur elle) savait avec pertinence qu’elle devait mener sa vie en tant qu’aide et secours dans la soumission à Dieu, elle n’entreprenait jamais rien qui obligerait son mari, l’Imam Ali (Paix sur lui) à se détourner de l’obéissance à Dieu. Une démonstration de la soumission à Dieu Un jour l’Imam Ali (Paix sur lui) était rentré à la maison, il vit que Fatima (Paix sur elle) avait le visage tout pâle. Et lorsqu’il lui en demanda la raison, elle lui apprit qu’il n’y avait rien à manger à la maison. L’Imam Ali (Paix sur lui) lui reprocha alors de ne l’avoir pas informé afin qu’il achète des provisions. Mais Fatima (Paix sur elle) lui avoua qu’elle avait honte devant Dieu de lui demander quelque chose au-dessus de ses moyens. Ceci signifie que Fatima (Paix sur elle) avait une parfaite connaissance de la situation de son mari et savait que si il en avait les moyens, il aurait, sans aucun doute, fait pour elle et que si il n’avait rien rapporté, c’était certainement parce qu’il était démuni. Ainsi, elle n’était pas prête à faire à son époux une demande qui l’aurait surement embarrassé. La spécificité de cette famille dont le style et la philosophie de la vie ont été définis par Dieu comme un modèle pour les couples et les croyants dans la sourate L’homme (76) et que Dieu a désigné dans le Saint coran, en l’occurrence dans cette même sourate, comme les gens du paradis, démontre que la vie familiale devrait prendre forme sur la base de la soumission à Dieu ainsi que la recherche de son approbation et de son agrément. Ainsi, ils s’efforçaient de ne faire aucun pas vers la désapprobation, le désagrément et la désobéissance à Dieu, mais en revanche de faire plutôt en sorte de s’aider l’un et l’autre dans la soumission et la satisfaction de Dieu. [1]. Bihâr ul anwâr, tome 43, page 117. [2]. Sourate L’homme (76).
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