La deuxième causerie générale- Si la nécessité impose l'osculation ou les soins et que cette opération exige le toucher direct, il lui est permis de le faire tout en se limitant à ce que réclame cette nécessité. 3 - Que faire si la blessure se situe dans les parties intimes et nécessite la mise en place d'un pansement? - Le patient doit demander à l'infirmier, comme à l'infirmière, de porter des gants ou d'utiliser un corps isolant afin d'empêcher un contact direct avec les parties intimes. En cas d'impossibilité de trouver des gants ou un corps isolant, le toucher est permis selon les exigences du pansement. ■Et si on change le toucher par le regard dans les cas précédents? - Le jugement du regard illicite est le même que celui du toucher illicite. Par conséquent, il faut prendre en compte les réponses émises. ■Dans les cas précédents, si le patient était une femme et le médecin un homme, doit-on appliquer les mêmes jugements cités? - Oui. ■Un mari non engagé religieusement demande à son épouse de renoncer à la prière, au voile légale, de servir du vin ou de la bière aux invités, de participer avec lui aux jeux d'argent, d'embrasser les visiteurs... et l'oblige à faire tout cela en dépit de son refus. L'épouse a-t-elle le droit de renoncer à vivre avec lui sous le même toit pour sauvegarder ses devoirs légaux? - Oui, l'épouse a, dans ces conditions, le droit de ne pas vivre avec lui sous le même toit en fonction de ce qu'impose cette nécessité. L'époux doit, cependant, lui verser une pension complète. ■Une femme porte le voile légale, mais son époux refuse et la menace de divorce si elle ne l’enlève pas?
|