Hadiths du prophète (SAW) concernant ahl-ul-baythadith al-safînah
(100) Si le hadith al-thaqalayn place les ahl-ul-bayt aux côtés du saint coran, en raison de leur charge de le protéger, de l'expliquer et d'éclairer ses équivoques, ses secrets et son contenu, le hadith al-safînah indique à la ummah qu'ils sont, après le prophète, le bateau de sa délivrance et la source de son salut. par conséquent, ne pas monter à bord de ce bateau conduirait les retardataires et les manquants au naufrage et au dépérissement; manquer de les suivre (les ahl-ul-bayt) équivaut à manquer le bateau de sauvetage conduisant aux rivages de la guidance et du salut. selon râfi', le serviteur d'abû tharr, cité par al-chibrâwî al-châfi'î:
«un jour, abû tharr est monté sur le seuil de la ka'bah et a tenu l'anneau de la porte, en s'écriant: "o gens ! celui qui me reconnaît, tant mieux. et celui qui ignore qui je suis, qu'il sache que je suis abû tharr ! j'ai entendu le messager d'Allah dire: "les gens de ma maison sont comme le bateau de nûh [noé]. celui qui y monta fut sauvé, et celui qui le manqua fut jeté dans le feu." j'ai également entendu le messager d'Allah dire: "considérez que les ahl-ul-bayt sont par rapport à vous ce que la tête est au corps, et ce que les yeux sont à la tête, car le corps ne peut trouver le bon chemin que grâce à la tête, et la tête ne peut trouver son chemin que grâce aux yeux."» (101) selon abû no'aym, citant sa'îd ibn jubayr, citant ibn 'abbâs, le messager d'Allah a dit:
«les gens de ma maison sont auprès de vous comme le bateau de nûh : celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé.» (102)
toujours selon abû no'aym:
«ce hadith est relaté par al-hâkim dans "mustadrak al-Çahîhayn" (tome ii, p. 343) en disant que ce hadith est sain (Çahîh) selon la condition de muslim, et il est raconté par al-muttaqî dans "kanz al-'ummâl" (tome vi, p. 216) et par al-haythamî dans son "majma'" (tome ix, p.168). il est aussi relaté par muhib al-dîn al-tabarî dans ses "thakhâ'ir" (p. 20). il est relaté par al-khatîb al-baghdâdî dans son "ta'rîkh" (tome xii, p. 19).» (103)
selon abû no'aym encore, citant une chaîne remontant à anas ibn mâlik, qui a témoigné: «le messager d'Allah a dit : "moi et les gens de ma maison sommes comme le bateau de nûh : celui qui y est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé."» (104)
abû no'aym écrit aussi, à propos de ce hadith :
«il est également relaté par al-Çiyûtî dans "al-dur al-manthûr", à l'appendice du tafsîr de cette parole d'Allah: "nous avons dit : "entrez dans cette cité; mangez de ses produits à satiété, partout où vous voudrez; franchissez-en la porte en vous prosternant et dites: "pardon !" nous vous pardonnerons vos péchés..."» (105) avec ce commentaire: «selon ibn chaybah, 'alî ibn abî tâlib a dit: "nous sommes pour cette ummah comme le bateau de nûh et comme la porte du pardon."» (106)
encore et toujours selon abû no'aym, rapporteur de ce hadith:
«il est relaté par al-muttaqî dans "kanz al-'ummâl" (tome vi, p. 216) dans la version suivante : "les gens de ma maison sont pour vous comme le bateau de nûh: celui qui y est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué a péri; et comme la porte du pardon chez les banî isrâ'îl", et avec ce commentaire : "rapporté par al-tabarânî, citant abî tharr."»
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