FATIMEH (SALUT SUR ELLE), ÉPOUSE FIDÈLE DE L'ÉMIR DES CROYANTS (SALUT A LUI)"Un ange s'est présenté à moi de la part de Dieu et m'a dit : " Dieu te salue et te fait dire que Moi J’ai uni ta fille Fatima à Ali ibn Abou Taleb dans les Cieux; toi aussi, donne lui la en mariage sur la terre". " Lorsque l'Émir des croyants, Ali (Salut à lui) vint faire la demande en mariage de Fatima (Salut sur elle) son joyeux visage devint tout rouge de honte. Le Prophète (Que la paix soit sur lui), en le voyant, fut heureux et sourit. Il lui demanda : "Qu'est-ce qui te fait venir auprès de moi ?» Mais, l'Émir des croyants, Ali (Salut à lui), soucieux du respect qu'il est du au Prophète (Que la paix soit sur lui) ne put exposer sa requête et se réfugia dans le silence. Le Prophète (Que la paix soit sur lui) qui savait ce qu'éprouvait, en son for intérieur, l’Émir des croyants, Ali (Salut à lui) lui dit ainsi : " Peut-être es-tu venu me demander Il lui répondit : " Oui, c’est exactement dans cette intention que je suis venu." Le Prophète dit alors : "Ô Ali, avant toi, d'autres hommes sont venus me demander Fatima en mariage et chaque fois que j'entreprenais de parler de ce sujet avec elle, elle n'était jamais d'accord. A présent, c'est toi qui vient me demander de discuter de cette question avec elle !» Il est vrai que ce mariage était divin et qu'il devait avoir lieu, mais, la personnalité de Fatima (Salut sur elle) particulièrement et plus généralement, le respect et la liberté des femmes en relation du choix du mari, exigeaient que le Prophète (Que la paix soit sur lui) ne s'engagea pas sans consulter Fatima (Salut sur elle). Lorsque le Prophète fit les éloges de l'Émir des croyants, Ali (Salut à lui) pour sa fille, il ajouta : " Moi je veux t'unir à la meilleure des créatures de Dieu, qu'est-ce que tu en penses, toi ?» Fatima, noyée sous le poids de sa honte et de sa timidité, se contenta de baisser la tête et de ne rien dire. Elle ne refusa pas non plus ! Le Prophète (Que la paix soit sur lui) lui leva la tête et prononça cette phrase historique qui est devenue un authentique document pour les juges religieux en relation du mariage des filles vierges : "Dieu est grand, son silence est une preuve de son assentiment." Suite à cet événement, le contrat du mariage fut fait par le Prophète (Que la paix soit sur lui).
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