Islam et Christianisme : Logique de rapprochement



Chapitre 3

réponses à quelques critiques

Ce chapitre sera très brièvement traité, simplement, parce qu’il existe, pour ceux qui sont intéressés, un livre plus détaillé sur ce vaste sujet.5
Pour la cohérence de ce livre, et prévenir deux critiques conséquentes,qui pourraient gêner le lecteur pour la suite, j’y répondrai brièvement, maintenant.


1) Le discours du Coran sur Jésus (p) est fort beau, mais alors que ce dernier confirme une révélation de Dieu sur Moïse(p) et Jésus (p), pourquoi, le même Coran accuse certains juifs et chrétiens d’avoir corrompu la Bible? (Coran S3V71 et 77, entre autres)
D’abord le Coran n’a jamais parlé de la Bible, jamais.
Il a évoqué des documents précis comme la Thora de Moïse, du “Zabour” de David et de l’”Injil” de Jésus -Paix sur eux tous. Les chrétiens ont assumé que le Coran parlait de l’Ancien Testament, des Psaumes, et des évangiles. Certains de ces livres, après sélection, sont maintenant regroupés dans les différentes bibles.
Retenez bien, cependant, que le Coran n’a jamais enseigné que l’intégralité de ces livres sont faux. Le Coran est précis, et je vous prie de tenir compte, en toute équité, de la question qui suit.
Alors, le Coran est-il fondé dans ses accusations de corruptions et d’escamotages partiels, mais volontaires, de ces livres (Thora, Zabour, et Injil), par certains juifs et chrétiens?
Le problème c’est qu’il y a bien des raisons d’y croire.

Il y a 3 types d’évidences aisément identifiables de ces faits, sans même rentrer dans des débats théologiques:
a) évidences externes
b) évidences internes
c) évidences bibliques (oui, oui!)

Il suffit de voir les rayons spécialisés de bonnes librairies pour voir l’existence de plusieurs versions de la Bible. Je dis bien VERSIONS et non traductions. Et en observant bien, on s’aperçoit que l’une contient tel livre, l’autre non; ou tels versets sont ici présents et là non. Ce sont là des versions. Une différence de traduction, est juste un problème de choix de mots pour émettre la même idée (ce qui peut être le cas, des fois, pour le Coran par ex.). Ce n’est pas la même chose quand un livre ou des versets entiers, sont présents ici et absents là. Là, il s’agit de versions. Et chacune des versions de la Bible revendique son authenticité: laquelle est vraie, laquelle est fausse? Elles ne peuvent toutes être authentiques! Donc il n’y a pas UNE Bible, mais des bibles. A tous le moins, cela crée une certaine confusion, chez le croyant chrétien de base, qui doit se dire que quelque chose de pas très saint se passe... dans leur Sainte Bible.

Évidences internes: la Bible dit plus de 700 fois que ni Dieu, ni Moïse (p) n’ont écrit le Pentateuque (les 5 premiers livres de la Bible “généralement” attribués à Moïse (p)): “Moïse dit à Dieu”, “Dieu dit à Moïse”, “Moïse dit à Dieu” etc. N’importe qui comprendra que ce n’est ni Dieu, ni Moïse qui parle: c’est élémentaire.
Un exemple de contradiction, concernant la même histoire racontée en deux endroits: Salomon (p) avait-il 4000 écuries ou 40 000 écuries? Dieu n’a pas pu inspirer les deux chiffres (2 Chroniques 9:25 contre 1 Rois 4:26). L’un des 2 chiffres est faux.
“Errare humanum est” (l’erreur est humaine) dit l’adage, mais jamais divine! Tout comme confondre Dieu avec Satan... mérite sa dose de réflexion! Vous lirez cela dans 2 versions d’une même histoire concernant David (p): 2 Samuel 24 contre 1 Chroniques 21.
Un élément majeur me permet d’avancer que “les évangiles” ne sont pas exactement celui que Jésus prêchait, l’Injil dont il est fait référence dans le Coran: l’évangile de Jésus(p) n’aurait pas pu évoquer les circonstances de sa crucifixion, de sa “mort”, de sa résurrection dans les détails que chacun connaît. Cet épisode n’a pu être fixée par écrit que postérieurement à Jésus (p), et les spécialistes vous le diront: des décennies après Jésus(p) ces évangiles ont été écrites, à partir de traditions orales (lire utilement les introductions de chaque évangile, dans “la Bible de Jérusalem” G.Ft - Ed.1994)

Puis enfin, chaque chrétien, doit bien savoir que douter de l’authenticité de la Bible n’est pas une idée musulmane! Les musulmans ne sont pas tout d’un coup devenus des ennemis de la Bible!
C’est une idée biblique!
C’est une donnée BIBLIQUE: avant l’imprimerie, les bibles étaient recopiées manuellement par ceux qu’on appelait des “scribes”.
Et le prophète biblique, Jérémie, au chapitre 8, verset 8, lui, parle de ces “scribes”.... Et si vous lisez le verset, vous lirez, vous-mêmes, que les scribes ont écrit des mensonges dans le livre! L’information est indiscutable, et ce, quelles que soient les acrobaties dialectiques de camouflage de certains éditeurs pour dissimuler cette annonce. Il vous suffit de contrôler vous-même!
Donc nul ne peut accuser le Coran, ou les musulmans, de ce que la Bible, elle-même, atteste.

2) Si nous allons au bout de nos conclusions, en les résumant - j’emploie le conditionnel pour bien marquer que la conclusion reste vôtre - : le Christ, Jésus (p), aurait annoncé la venue d’un ultime messager, venant du même Dieu, pour “guider l’humanité vers toute la vérité”, et définir clairement ce que Dieu attend de l’homme, apporter des prescriptions “qu’ils ne pouvaient porter avant”.
Alors pourquoi?
Oui, “pourquoi Dieu se contredirait-Il dans ses prescriptions et messages à travers ses différents messagers?”
“Tout cela, ne contribue t‘il pas à apporter la confusion chez les hommes?” Sans oublier la haine ou la guerre?
“Pourquoi pas le bon message monothéiste avec le bon messager, dès la première fois?”
Ce sont là des questions que chacun est en droit de se poser.
Dieu serait-il donc auteur de confusion?
Ce serait là cependant un niveau de raisonnement élémentaire, qui dénigrerait à Dieu un attribut fondamental: Son Omniscience. Sa science embrase l’Univers. Nul être humain ne saurait appréhender, ne serait-ce que la plus infime partie de la Science Divine.
Je m’explique. Concrètement: pourquoi ne pas enseigner la trigonométrie et la biochimie à l’école maternelle?
Parce que nous, simples créatures, nous avons pu déterminer, selon notre science pédagogique limitée, que pour amener un esprit humain à maturité, il convenait qu’une population donnée passe par l’école maternelle, puis l’école élémentaire, puis ensuite dans les collèges et lycées, et finalement dans les universités.
Comment pouvons-nous, alors, reprocher à Dieu, les étapes qu’Il a conçues pour amener l’humanité entière à la perfection. Perfection morale, spirituelle et physique.
La science de Dieu est sans faille, nous sommes faillibles.
Si demain ,votre fille de cinq ans vous demande de lui expliquer la théorie d’Einstein, ou les lois de la Relativité? Vous lui répondrez que, ma fille, je te l’expliquerai plus tard. Élémentaire.
Cependant, cette logique, élémentaire, Dieu ne la posséderait pas?

Mais, concernant les “différentes” religions monothéistes. Il faut ici bien souligner que dans leurs enseignements fondamentaux, la base monothéiste pure est exactement la même; chez Moïse(p) (Deut.6:4), chez Jésus (p) ( Marc 12:29) et chez Mohammad (pbsl) ( Coran S.112). Il n’y a pas une lettre de différence! Pour ceux que cette étude comparative éloquente intéresse plus en détail,veuillez vous reporter à notre publication : “Si c’est ça l’Islam, tous nous sommes musulmans!” (à paraître)

Chapitre 4

L’Islam renie t‘il Jésus (p) ou certains dogmes chrétiens?

Je veux, ici, à nouveau clarifier la ligne directrice de ce livre.
Les points qui vont être évoqués ne dénigrent en rien, ni ne se veulent une offense, ou une “insulte”, à la foi chrétienne. Les uns penseront que je dois faire preuve d’œcuménisme, les autres diront que les musulmans ne sont pas, eux aussi, irréprochables.
Afin d’éviter des interprétations erronées, je rappelle ceci.
Il s’agit simplement d’une démarche logique et rationnelle pour essayer de quantifier, d’évaluer la consistance et la cohérence intrinsèque, puis globale, de chacun des éléments fondamentaux de la doctrine chrétienne actuelle, par rapport aux enseignements tirés de la vie de Jésus (p) tels que la Bible nous les livre. Car Jésus (p) n’a laissé aucun élément doctrinaire fondamental, si ce n’est l’unicité de Dieu. C’est un fait.
On pourra toujours récuser une telle tentative, car venant d’un musulman, donc, avec des compétences forcément inférieures à ceux des exégètes chrétiens. Je l’accepte d’autant plus volontiers, que je n’ai pas cette prétention-là.
Cependant, et conséquemment, tout aussi forcément , les uns et les autres, docteurs es-divinité ou pas, devront pouvoir répondre tout aussi FACILEMENT et par des preuves aux questions ici soulevées “par un incompétent en la matière”: elles touchent la substance même des dogmes chrétiens actuels, et non des éléments doctrinaires secondaires. Cela devrait donc être facile à contrer. Quelqu’un, quelque part, devra pouvoir répondre, et nous prouver la non-existence, sur la base d’une saine rationalité, des invraisemblances relevées ici. Et je fais bien la distinction entre “prouver” et “expliquer”: les deux mots n’ont pas du tout le même sens.
Tout cela dans le seul but d’éclairer le lecteur sur le fait fondamental que l’Islam ne s’oppose pas à Jésus(p), mais à des dogmes établis postérieurement à lui, et qui ne résistent à l’analyse.
Vous ne relèverez ici AUCUNE interprétation, de ma part, mais des déductions et inductions à partir des données de la BIBLE.
Donc pour me réfuter, il convient non de m’opposer un exercice d’interprétation, mais d’aboutir par un raisonnement rationnel et précis, sur la base de documents indiscutables, à un “résultat” différent des miens, ET, conforme à l’ensemble des dogmes chrétiens. Cohérence oblige!

Tout comme j’ai demandé aux lecteurs d’évaluer en toute honnêteté l’Islam et non des hommes, j’estime que la chrétienté est assez mature et forte, pour autoriser une analyse rationnelle des éléments fondamentaux de sa doctrine. Il s’agit donc purement de questions découlant d’une étude des doctrines chrétiennes, à travers la logique, par un non-chrétien. Et non d’attaques qui ne répondraient en rien aux objectifs constructifs fixés.
Nous allons examiner les principaux dogmes, qui forment le fondement même de la doctrine chrétienne. Sans un seul d’entre eux, la Christianisme n’a plus sa raison d’être, et selon les sources chrétiennes, ce sont là les seules voies du salut.

Voyons-les:
-Nous portons tous, en nous, le péché originel d’Adam et Eve
-Jésus (p) est le fils unique (engendré et non créé) de Dieu, que dieu le Père nous a envoyé pour nous laver de ce péché originel
-Par amour pour l’humanité, Dieu a sacrifié son fils Jésus (p), pour nous laver de nos péchés
-La rédemption: le salut du genre humain, par la seule foi dans le sacrifice de Jésus (p) qui en a “déjà payé le prix”
-Jésus (p) est Dieu lui-même (vrai homme et vrai dieu, selon le credo)
-Le dogme de la Trinité: 3 en 1, et 1 en 3 (le Père et le Fils et le St Esprit)

Cet ensemble doctrinaire est-il le fruit d’un enseignement clair de Jésus (p), envoyé de Dieu? Ou est-il le fruit de l’imagination des hommes, même saints, mais néanmoins faillibles?

Regardons les Évangiles canoniques, cela nous éclairera. Et c’est capital, car il s’agit de notre salut à tous! Du mien et du vôtre. Car je ne revendique pas le monopole de la logique et de la Raison.

Le problème c’est que Jésus (p), selon la Bible, n’importe quelle bible, pas UNE seule fois de toute sa vie, n’a mentionné UN seul de ces dogmes! Pas un.

Vous pouvez prendre la Bible, en n’importe quelle langue, à l’endroit ou à l’envers, mais dans aucun des livres qui la constituent, dans aucun des textes considérés comme inspirés, vous ne verrez jamais:
- que Jésus (p) se dit fils unique de Dieu
- que Jésus (p) se dit Dieu ou encore de l’adorer
- le mot, l’expression même, de “Trinité”. Pas une fois n’y figure.
- que Jésus (p), ou un quelconque envoyé de Dieu, dire que nous sommes porteurs du péché d’Adam
- que Jésus (p), ou un envoyé de Dieu, annonce un quelconque sacrifice du fils unique de Dieu, pour racheter l’humanité de ses péchés, dont l’originel
- Jésus (p) dire que seule la foi en sa mort pour nos péchés représente le salut du genre humain

Et cependant, la croyance en ces dogmes sont d’une importance si capitale, que notre salut en dépend, de l’aveu même des plus hautes autorités chrétiennes.

Alors la question logique qui se pose serait celle-ci:
Dieu, ou Jésus (p), pour des croyances si importantes pour notre salut, ne devaient-ils pas les annoncer au genre humain dans le plus CLAIR des langages? Voire même préparer le monde par les autres prophètes? Je précise que les apôtres ne sont pas “JÉSUS”(p).

Non seulement, ils (Dieu ou Jésus) ne les ont pas annoncé clairement, mais ils ne les ont pas annoncé du tout! Bien au contraire.
Voyons ce que, selon la même Bible, Jésus(p) et les prophètes ont dit.

a) Dieu Unique

Amis lecteurs, il faut savoir et bien retenir que selon la BIBLE, tous les prophètes ont annoncé une seule chose en commun: la croyance fondamentale en UN Seul Dieu. Vérifiez à loisir.

Noé a dit: Un Dieu
Abraham a dit: Un Dieu
Moïse a dit: Un Dieu
David a dit: Un Dieu
Isaïe a dit: Un Dieu
Ezékiel a dit: Un Dieu
Salomon a dit Un Dieu

Puis vint Jésus (p). Qu’a t‘il dit, lui? Trinité?

Un jour, un Scribe (érudit juif) lui demanda: “Maître, dit nous quel est le premier, le plus grand, le plus important de tous les commandements?”
Notez que la question fut posée par un érudit juif, un pharisien, qui, bien sûr, connaissait la réponse, mais voulait simplement piéger Jésus (p), encore plus érudit dans la Loi. Jésus (p) répondait souvent en parabole, mais cette fois-là, il fut très clair, et absolument inéquivoque, de sorte que quiconque croit en lui, saura quel fut son enseignement principal.
Jésus (p) Christ répondit que le premier et le plus grand des commandements est: il n’y a qu’Un Dieu. UN. (Marc 12:29)
NULLE part dans la Bible, Jésus (p) n’a dit qu’il était Dieu ou encore adorez-moi!

b) Trinité

S’il professait la Trinité, là aurait été le moment de le dire!
Mais bien après qu’il quitta ce monde, les uns se dirent qu’il n’a pas voulu dire cela! Il y a plus d’un Dieu, il y en a au moins trois dont on est sûr de connaître l’existence! Est-ce pour des considérations politiques ou histoire de conformer le judéo-christianisme naissant à un résidu helléniste romain païen?
Là n’est pas le débat. Aujourd’hui.
Mais les faits sont que: les évangiles insistent. Ailleurs dans Marc 10:17 , on lit qu’un homme vint voir Jésus (p) et lui dit : “ Mon bon maître...”, Jésus (p) l’interrompt: “pourquoi m’appelles-tu bon, il n’y a qu’un seul bon, et c’est mon Père qui est au ciel!”
Ou encore en Luc 11:20, Jésus (p) dit: “Mais si c’est par le doigt de Dieu que moi je chasse les démons...”
Puis ailleurs, dans Jean 5:30, Jésus (p) confesse à nouveau: “Moi, je ne peux rien faire par moi-même...”
On pourrait multiplier les exemples de ce genre, où Jésus (p) confirme son humanité et l’existence d’un Dieu Unique.

Mais je vous donne la cerise sur la tarte.
Si JE vous dit, moi-même que je suis M. Dupont et mon directeur est M. Martin. Avez-vous le droit de déclarer que je suis M. Martin?
Dans l’évangile selon Jean chapitre 8 verset 40, il y a un double aveu de Jésus (p) concernant et sa nature humaine et sa soumission à Dieu.
Cependant la Bible Segond, la T.O.B. (Traduction Oecuménique de la Bible) et bien d’autres, sauf la Bible de Jérusalem, NE TRANSCRIVENT PAS ce mot, ils l’escamotent. Jugez vous-même:
Jean 8:40: “Or, vous cherchez maintenant à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendu auprès de Dieu;...”

GREC ORIGINAL de Jean 8:40 :


Il y a dans le grec original de ce verset les mots de Jésus (p) ainsi énoncés: “moi, un homme, qui vous ai dit...”. Ce mot “HOMME” (anglais: “man”) pourquoi ne l’a t-on pas traduit?
Pour scrupuleusement respecter le message des textes originaux??
Ou pour ne pas contredire, voire égratigner, le dogme de la divinité de Jésus (p)?
Devrais-je conclure que ce fut pour, encore une fois (Cf. supra), faire conformer les paroles de Jésus (p) aux dogmes postérieurs de l’Eglise?
Cherchez l’erreur. Moi, j’y perds mon latin...pardon, mon grec.

J’entends souvent une parade à cela. Nos amis chrétiens jouent au caméléon: dès qu’un argument suggère l’humanité de Jésus (p), on le fait rapporter à sa nature humaine. Qu’un autre élément devienne alors inexplicable? Il s’en sert à l’appui de la divinité de Jésus (p)!

Mais n’est-ce pas de la dérision, que lorsque pour éviter une moindre ignorance, l’on arrive à en affirmer une plus grande?

Car il convient d’être consistant et réaliste dans une analyse:
Dieu est Immuable, nul ne peut affirmer le contraire, et Il est bien au-dessus de ces conjectures et de nos pauvres conceptions humaines. QUI peut remettre en cause cet attribut divin?

Alors, il a fallu chercher une explication à cette insistance pour avoir TROIS dieux en un, bien que chaque livre de la Bible nous parle d’Un Dieu Unique, y compris Jésus (p).

c) Péché originel

Et on nous offre cette explication tirée de la Génèse:
Adam et Eve, qui était dans l’environnement paradisiaque du jardin d’Eden, avaient transgressé un commandement de Dieu, et ont donc commis un péché. Et comme conséquence de ce péché originel d’Adam, l’ensemble de l’humanité fut puni:

1 l’homme et sa descendance sont exclus du jardin d’Eden
2 l’homme est condamné à manger à la sueur de son front
3 la Femme enfantera dans la douleur
4 le serpent, à l’origine du délit, rampera à vie sur son ventre
5 L’homme et sa descendance ont perdu le don de l’immortalité

Dieu, donc, dans sa grande mansuétude et compassion envers l’humanité coupable du péché d’Adam, nous a envoyé son fils unique, car il fallait un être pur, Jésus (p) Christ, pour être sacrifié et nous apporter ainsi la rédemption perpétuelle, par son sang. Ce Dieu-amour troquerait donc la crucifixion et le sang de son fils innocent contre notre salut de pécheurs devant l’Eternel.
Voilà donc en résumé les raisons de la venue de Jésus (p) Christ, en tant que fils unique du dieu de la Trinité. Si nous n’étions pas porteur du péché originel, rien ne justifierait la venue du “fils unique”, Jésus (p), vrai homme et vrai dieu, selon cette doctrine.

d) Analysons ces quelques dogmes

Alors assumons temporairement, que tout cela ait UN sens. Je sais que c’est difficile, que le livre d’Ézékiel dit le contraire, mais, ne raisonnons pas...Ils disent qu’il faut le prendre avec foi, je dis: prenons donc cela par le seul canal possible: la foi. Mais on a toujours un problème! Voyons cela.
- Admettons que l’on me pardonne pour un péché que je n’ai pas commis. (Adam et Eve ne m’ont rien demandé avant leur péché)
- Admettons que la transgression d’Adam soit enlevée, effacée, rachetée, pardonnée, par le sang du Christ, fils unique de Dieu.
- En bref, admettons que Dieu ait crucifié Jésus (p) pour un péché qu’il n’a pas commis, et qu’Il me pardonne, moi, pour un péché que je n’ai aussi pas commis, et un sacrifice que je n’ai aussi pas eu à supporter. Mais, un pardon est un pardon, aussi, je le prends.
- Soit donc il y a pardon du péché originel, et les séquelles conséquentes disparaissent, soit il n’y a pas de pardon. Sinon quelle est ma garantie d’être pardonné? La preuve de ce pardon?
- Tout doit donc être restauré grâce à ce divin pardon!

Si ce péché avait généré le courroux de Dieu contre l’humanité et donc des conséquences fâcheuses pour l’homme, SON PARDON, divine justice oblige, devrait nous restaurer dans notre état premier!

- Il convient donc alors de demander à ceux qui croient en cette doctrine l’adresse du jardin d’Eden: nous voulons rentrer chez nous! Car c’est là que nous étions avant le péché d’Adam.
- Les chrétiennes enfantent-elles toujours dans la douleur?
- Les chrétiens doivent-ils toujours travailler pour manger?
- Les serpents, au moins dans l’arrière-cour des chrétiens, devraient gambader comme des fous.
- Les chrétiens meurent-ils toujours? Ou sont-ils redevenus immortels?

Raisonnons. Si la mort est la conséquence d’un péché, alors pourquoi, les ânes et les chiens aussi meurent-ils? DE quoi sont-ils, eux, coupables?
“L‘âme qui pèche mourra”. Oui, spirituellement, elle meurt.
Dans le livre d’Ezékiel (18:21), nous lisons, sur le salut: si le pécheur se repent de ses péchés, il vivra sûrement, il ne mourra pas.
Cependant nous mourons tous! Oui, mais, spirituellement, cette âme repentie reste vivante. C’est la même logique.
La vie est un cycle. Tous nous mourrons. Croyants ou pas. Et tous nous serons jugés et rétribués selon nos seuls actes à nous et notre foi, le jour du Grand Jugement. Cela est, très brièvement, la position musulmane sur ce problème, du péché originel.

Si comme le souligne le dogme de la Trinité les 3 “personnes” composant LE dieu sont égaux, consubstantiels, pourquoi introduire l’idée d’une priorité ou d’antériorité entre eux? Pour se “signer”, pourquoi le chrétien ne peut-il pas dire “au nom du Saint-Esprit, et du Fils, et du Père”? Pourquoi serait-ce une hérésie ou une impiété de lire la formule comme cela lors de l’Eucharistie, ou du Baptême dans les églises?
Si les trois sont absolument égaux entre eux, pourquoi la perpétuation de cette ordre précis dans les énoncés?
Cette différence implicite de traitement des 3 “personnes” de la Trinité, outre les images mentales différentes que chacun d’entre nous perçoit de chacune de ces 3 “personnes”, nous forcent à admettre une vérité mathématique: 1+1+1=3, donc trois dieux.
Je passe, là, sous silence une argumentation bien plus longue, objet de nos autres ouvrages.
Si le concept de la Trinité est une vérité biblique, je voudrais savoir où il se trouve clairement défini. Le mot lui-même n’existe pas dans la Bible. Ni même sa définition. Je vous invite à le vérifier ou à vous renseigner. Si des gens persistent à y croire, en dépit de la Raison dont Dieu nous a tous pourvu, il faut qu’ils sachent bien une chose: Jésus (p) n’a JAMAIS enseigné la Trinité.

Donc, peu importent les terminologies et les conventions de langage: la Trinité est une formule déguisée de polythéisme, et cela est condamné par TOUS les prophètes comme étant la plus grave offense à Dieu. Ils ont tous dit qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et n’importe quoi de plus: trois, deux, voire même un et demi, c’est trop!

Je ne dis pas que les chrétiens sont des polythéistes, ils sont sincères dans leur foi, mais il est évident, selon la Bible, que le concept d’un Dieu Unique en trois est pour le moins ambigu et inexplicable, et tant que l’on renie l’absolue Unicité de Dieu, on est dans l’erreur; non selon mes conclusions, mais selon celles de l’ensemble des prophètes de la Bible.
Il ne s’agit pas d’intolérance, ni de condamnation. Ne me faites aucun procès d’intention. Je n’ai aucune autorité pour affirmer cela.
La Bible elle-même dit cela! Lisez par ex. le PREMIER commandement de Dieu à Moïse (Ex.20:3), relisez le Nouveau Testament et recherchez ce qu’a dit Jésus (p), seul, et non les autres. Vous me comprendrez alors mieux.
Moi, j’essaie de trouver une consistance logique à cette approche de Dieu, et l’on s’embrouille. A tout le moins, je suis confus et embrouillé.
Et je ne suis pas le premier à le dire, aujourd’hui, en 1995. Beaucoup des premiers chrétiens n’ont jamais accepté cela, et ils ont été tué et chassé et pourchassé pour n’avoir pas cru en cela.
Depuis que cette croyance fut fixée au concile de Constantinople I en 553, par des HOMMES, le dogme trinitaire a été à l’origine de permanentes controverses, régulièrement réprimées dans le sang. Puis, même dans un passé récent, des dizaines de milliers furent tués pour cela.

Une des merveilleuses qualités que Dieu ait pourvu à l’homme est l’acquisition de connaissances par induction et déduction. Dieu ne peut pas nous tenir grief de le faire, Il ne peut, non plus, pas craindre cela: car Il sait que cela nous ramènera vers Lui.
Parce que même si je concède une quelconque vérité à cette conception de Dieu, beaucoup de questions se bousculent:

- Comment puis-je être puni pour un crime que je n’ai pas commis?
- Comment ce “péché” a-t-il été lavé par le sang du Christ, mais en fait, n’a pas été lavé? (Cf. supra)
- Dieu aurait-Il alors choisi un “fils” peu disposé à se sacrifier? Il appelle aux armes (Luc 22:36), il se lamente, il transpire, il pleure, il se plaint (Marc 14:33/36, Luc 22:44).
- Jésus (p) est-il mort sur la croix (selon la Bible) en tant que Dieu?
[s’ils sont co-égaux et consubstantiels, donc Dieu peut-il mourir? Ne serait-ce que pour quelques secondes? Personne n’a pu oser me confirmer cela]
- Jésus (p) est-il, sinon, mort sur la croix (selon la Bible) en tant qu’homme?
[Si oui, comment le sacrifice d’un homme peut-il laver les péchés de toute l’humanité?]
- Jésus (p) retrouva t-il alors sa nature divine après sa crucifixion?
-si oui, la divinité se prête t-elle donc à être donnée?
-Jésus (p), en tant que dieu descendit-il en Enfer, comme le dit le Credo? Pour notre édification, il serait intéressant de savoir.
- Si Jésus (p) fut dieu comment a-t-il pu dire sur la croix: “mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné? (c.à.d. “moi-même, moi-même, pourquoi me suis-je abandonné?” (Mat27:46). La question, en elle-même (“pourquoi”), dénigre à Jésus (p) toute divinité car Dieu est Omniscient! Il n’ignore rien.
- Comment et pourquoi Jésus (p) aurait-il pu mentir et dire à son peuple qu’il n’y a qu’Un Dieu? (Marc 12:29) Alors que les docteurs chrétiens disent qu’il y en a 3 en 1? Qui ment?
- Comment Jésus (p) a-t-il pu dire que “mon Père est plus grand que moi” alors qu’on me dit qu’ils sont égaux? (Jean 14:28)
- Comment Jésus (p) a-t-il pu dire qu’il n’est qu’un envoyé de Dieu, alors qu’il serait dieu? (Jean 16:5)
- Comment Jésus (p) a-t-il pu dire que si l’on blasphème le Père, cela peut être pardonné, si l’on blasphème le Fils, cela peut être pardonné, mais si l’on blasphème le Saint-Esprit cela ne sera jamais pardonné, alors qu’ils seraient tous les trois une seule et même entité, consubstantiels? (Mat 12:31)
- Comment Jésus (p) a-t-il pu dire que Seul le Père au ciel peut assigner des places au paradis, alors que le Fils et le Père seraient une seule et même entité? Se séparent-ils pour se diviser les fonctions?(Mat 20:23)
- Comment Jésus (p) a-t-il pu dire à Pierre, qu’il ne sait pas quand il reviendra, que les anges aussi ne le savent pas, et que Seul, le Père qui est aux cieux le sait? Sils ne seraient qu’un, comment peuvent-ils se garder des secrets? (Marc 13:32)
- Comment et pourquoi Jésus (p) a-t-il pu dire que pour entrer dans le Royaume des Cieux, il faut faire non ma volonté mais la volonté de mon Père qui est aux cieux....s’ils étaient égaux? (Mat. 7:21)
- Comment Jésus (p) peut-il s’asseoir à la droite de Dieu? (Marc16:19)
Étant “Dieu” lui-même, peut-on s’asseoir à la droite de soi-même?

Nul ne doit être offensé par ces questions, j’essaye seulement d’exposer des interrogations légitimes pour un non-chrétien, espérant éveiller ainsi nos sens et notre logique pour que chacun trouve une réponse à ces questions. La foi, je sais, c’est croire sans voir. Soit. Mais, en ce qui nous concerne, croire en quoi? Croire en ce qui défie la raison? A mon humble avis, cela ne peut être le dessein de Dieu. Ni celui de Jésus (p).
De la même Bible d’où les spécialistes ont cru voir le péché originel condamnant l’humanité, nous lisons l’inverse. Quelques livres plus loin, dans Ezékiel, au chapitre18 verset 20 et 21, nous lisons que l’âme qui pêche mourra, que le fils ne portera pas la faute du père, que le fautif qui sincèrement se repent, certainement ne mourra pa, il vivra. Bien. Logique. Paroles empreintes de sagesse. Mais cela contredit totalement tout le concept du péché originel et le système dogmatique du rachat ou salut par le Christ, occulté ici par le seul repentir sincère du pécheur!
Le Christ s’opposerait t-il au prophète Ezékiel? En Mat 5:17, il dit qu’il n’est PAS venu abroger la Thora et les prophètes.
Qu’a donc dit Jésus (p) sur le ou les moyens de salut et d’atteindre le Paradis?
Sans jamais évoquer le salut par la seule foi en son sacrifice, il a, plusieurs fois donné des indications sur le thème. Mais le plus explicite se retrouve dans Matthieu 5:20. Souvenons-nous que les pharisiens étaient des juifs érudits qui se distinguaient par un respect pointilleux et littéral de la Thora, ce qui leur valut maintes reproches de Jésus (p). Cependant ici, Jésus dit à ses disciples “Car je vous le dis: à moins que votre piété ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, non, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.” Donc, vous ne pouvez être sauvés qu’en suivant, encore mieux qu’eux, la Thora; je n’y vois d’autres sens.
Jésus n’a jamais parlé de foi dans un quelconque sacrifice apportant le salut.

Les faits sont que nul prophète de la Bible, y compris Jésus (p), n’ont une seule fois mentionné ces concepts décrits: Trinité (donc Jésus (p) dieu ou fils unique de dieu, etc), péché originel, rédemption par la seule foi en un sacrifice humain, ou divin, etc.

La conclusion unique que l’on est forcé d’admettre, après cette étude succincte de la position de la Bible sur ces différents dogmes tardifs et admis, c’est que ce sont des inventions purement humaines: fruits d’interprétations “dogmatisées”, plus ou moins tardivement, dans l’histoire de l’Eglise. En concordance avec l’Histoire.

Alors œuvres de qui? Ce n’est pas l’objet du livre, et c’est, là, un problème que les chrétiens devront résoudre eux-mêmes. Et jusque là, sur ces concepts, on vous répondra toujours que “c’est là, mon fils, un mystère insondable”(ou ineffable). Car PERSONNE ne peut l’expliquer.

Si c’était un mystère, comment l’ont-ils su, eux?

e) Quelques considérations historiques

Y a t-il des éléments objectifs et historiques permettant d’établir l’origine gréco-romaine du Christianisme actuel?
Pourquoi cette question grotesque et conflictuelle? Suis-je en train de dévoiler ma stratégie qui serait donc de discréditer, sous couvert de “logique”, l’Église “apostolique” romaine?
Il y a les mythes et les faits., l’apologie chrétienne et l’Histoire.

Moi, par principe, je m’attache aux faits historiques, pour votre confort, relatés ici par des savants non-musulmans. Je filtre, le tout en perspective, à travers la logique.
Mais nul chrétien ne doit ignorer ce qui va suivre, ne serait-ce que pour mieux comprendre leur religion et son origine.

Tout ce qui suit est contrôlable, et chacun appréciera selon ses convictions leur degré d’importance, d’autres pourront toujours essayer de me prouver le contraire, si cela leur semble possible.
Selon la logique, toujours, et les faits historiques, il y a une foule de questions que chaque chrétien est en droit, et doit se poser, tenant compte du fait que le Christ est originaire de Palestine (langue d’usage: araméen ou hébreu ancien):

- Pourquoi le titre du seigneur et dieu des chrétiens, “Christ”, provient-il du mot GREC “christos”, voulant simplement dire “oint” ou “sacré”?
- Pourquoi le livre sacré des chrétiens, “Bible”, provient-il du mot GREC “Biblia”, voulant dire le livre?
- Pourquoi le mot,(Église) “Catholique”, principal courant du Christianisme actuel, provient-il du mot GREC “katholikos”, voulant dire (Église) universel?
- Pourquoi le lieu sacré de prière des chrétiens, “Église”, provient-il du mot GREC “ekklésia”, voulant dire assemblée? Idem pour “ecclésiastes”et autres dérivés.
- Pourquoi le nom même des chrétiens, provient-il du mot GREC “christianoi”?
- Pourquoi le nom des livres sacrés des chrétiens, “Evangiles”, provient-il du mot GREC “evangelion”?
- Pourquoi les mots, “prêtre” et “presbytère” proviennent-ils du mot GREC “Presbuteroi”?
- Pourquoi les études religieuses, “théologie”, provient-il du mot GREC “theos, voulant dire dieu”? Idem pour les dérivés.
- Pourquoi le mot, “Pentateuque”, est d’origine GRECQUE pour dire cinq? Pourquoi une origine grecque pour qualifier les cinq premiers livres de la Thora juive?
- Pourquoi le mot “œcuménisme” , provient-il du mot GREC “oikoumenê”, mot qui désigne un espace de terre gagné à la “civilisation”, un espèce d’évangélisme syncrétique?
- Pourquoi les apôtres, disciples de Jésus (p), tous des juifs, auteurs supposés des évangiles, n’ont-ils RIEN écrit dans leur propre langue, mais en GREC?
- Peut-on prouver qu’ils savaient écrire? Et écrire parfaitement le Grec koiné de la Bible?
- Pourquoi le Saint-Esprit a t‘il fait à Jésus (p) une Révélation en araméen ou en hébreu, puis aurait causé sa destruction, pour finalement, et forcément, enseigner à une demi douzaine de juifs (les disciples) la langue GRECQUE, et inspirer chacun d’entre eux à écrire en GREC dans leur propre style une portion de la même Révélation?
- Pourquoi n’existe t‘il plus aucune trace d’un quelconque évangile original en hébreu, alors que Jérusalem fut le centre de la nouvelle foi? (les plus anciens fragments d’évangiles que l’on possède sont TOUS en GREC; alors que des manuscrits en Hébreu de l’Ancien Testament -bien plus ancien- existent toujours.)

Pourquoi donc, les termes qui ponctuent la vie de l’église chrétienne d’aujourd’hui sont-ils tous d’origine grecque (ou latine), alors que la naissance du Christianisme est censé être en Palestine chez des hébreux?
Comment et pourquoi, un mouvement originellement judéo-chrétien du Moyen-Orient, a t‘il pu se métamorphoser ainsi, ET, représenter toujours fidèlement, ce jour, les enseignements de Jésus (p) de Nazareth, le Messie, qui, lui, ne parlait pas un mot de Grec, langue administrative imposée en Palestine par ses oppresseurs et ennemis, les romains?

Est-ce anormal que je sois en droit de conclure que cela pourrait être un mouvement religieux, où initialement la politique n’est pas étrangère, forgé sur un universalisme syncrétique? Les dogmes actuels, comprennent-ils des éléments du judéo-christianisme et des éléments païens d’origine gréco-romaine, comme pour s’attirer les faveurs des “gentils” en incorporant certaines de leurs croyances? La réponse est oui.

Il est cependant clair, que, située, dans la métropole de l’Empire gréco-romain, l’Eglise Romaine devait nécessairement et essentiellement être une Eglise de “Gentils” (non-juifs). Tout indique que cette église fut plutôt Grecque que Latine. Pour conforter cette hypothèse, nous savons que les apôtres et disciples de Jésus ne parlaient pas le Grec, mais que les Epîtres de Paul, ont tous été rédigés en Grec, et qu’ils sont bien antérieurs aux évangiles canoniques, puisqu’à une époque ces épîtres constituaient les seuls écrits du Christianisme naissant. Nous savons que, sauf exceptions, pendant les deux premiers siècles les évêques de Rome (le terme “pape” vint plus tard) furent GRECS, que la plupart des salutations dans l’épître de Paul aux Romains, fut adressée à des grecs, tout autant que les jeux de mots, typiquement grecs.

La littérature donc unique en circulation, à cette époque, et étudiée pour forger ce qui s’est développé en “église chrétienne” furent les épîtres de Paul, en Grec, SEULS écrits “chrétiens”, bien avant les évangiles canoniques des “disciples hébreux de Jésus”...en Grec.

Alors tout ceci est pour le moins troublant, voire déroutant, et il a bien fallu se justifier face à l’Histoire, tout autant que face à la logique.

Alors pour justifier ce transfert d’autorité, entre le temple de Jérusalem de Jésus (p) et l’église romaine, les apologistes chrétiens nous disent que le transfert s’est fait par Pierre.
En d’autres termes, l’apôtre juif Simon Pierre, que Jésus (p) aurait nommé fondateur de son église, donc futur “pape désigné”, sachant BIEN que les judéo-chrétiens sont persécutés et tués à Rome et, ne connaissant personne à Rome, aurait fait tout le chemin jusqu’à Rome, aurait cherché et trouvé “une autre personne” (aucune information historique) parmi les “Gentils” à qui il aurait alors et confié “la papauté”, et manifestement confié aussi de surtout garder la lignée des papes parmi “les Gentils” , car depuis, nous n’avons plus jamais eu de pape juif, ou de couleur.
Puis Pierre serait revenu à Jérusalem. À Jérusalem où le lieu de prière s’appelait toujours temple, où se trouve Jacques “le frère du Seigneur. À Jérusalem où se trouve le cœur du mouvement judéo-chrétien, jusqu’à sa destruction et sa dispersion en l’an 70 par les...Gréco-Romains, “les Gentils”, oui, oui!

Il y eut une scission au sein du mouvement judéo-chrétien, à une moment donné de l’Histoire que l’on nous a présenté comme une simple séparation de pouvoir. Les uns suivant Paul, l’apôtre posthume des “Gentils” et véritable fondateur du Christianisme, les autres, tous les disciples, restant à Jérusalem, formant le mouvement judéo-chrétien initial, mais en opposition ouverte avec Paul. Ce sont là des faits établis, aboutissements de multiples études et que maintes formules apologétiques chrétiennes essayent de cacher, à travers les écrits bibliques où ils sont manifestes .
Je souligne pour votre information que Pierre ne s’appelle pas Pierre, mais Simon, “surnommé” Céphas ou Képhas (le mot hébreu pour pierre ou rocher) par Jésus (p) . Mais le fondateur de l’Église chrétienne se nommant Simon, cela ne faisait pas sérieux. Ainsi, il en va pour les noms des autres apôtres.
Voilà donc la version officielle chrétienne pour justifier de ce transfert d’autorité “apostolique” entre Jérusalem et Rome: ça vient de Pierre! Et dans les conditions sus évoquées...
A vous de juger...
Historiquement:
-nous ne possédons aucune preuve du voyage de Pierre et de ce transfert d’autorité. Certains auteurs n’hésitent pas à avancer le mot “fable”.
-nous savons rien de précis ni sur Pierre, ni sur Paul. Leur supposée fin de martyrs chrétiens ne reposent que sur des spéculations.
-nous ne savons RIEN des premiers papes, ni même leur nom! En fait, rien ne prouve objectivement l’existence même de ces premiers papes!
-Paul, dans son épître aux Romains, ne fait AUCUNE mention de Pierre comme fondateur de l’église de Rome, ni même du passage de Pierre, voire de l’existence de ce pape mythique, alors qu’il adresse une longue liste de salutations (à des grecs). Étrange, non?
L’ensemble de ces données, historiques, vérifiables, et connues des spécialistes, jette , pour le moins, un voile épais d’obscurité sur les origines et l’autorité “apostolique” de l’église de Rome.
Elles ne répondent, en tous cas, absolument pas, aux critères de précision, d’historicité, et même de logique élémentaire, pour être acceptable comme bases de données fiables, pour aboutir à des conclusions valables et solides, dans le sens de la version officielle.

Pour ceux qui doutent de ces faits, ici avancés, ils consulteront utilement la bibliographie en fin de livre, ainsi que les notes de bas de page précédentes, et ne pourront aboutir qu’aux mêmes conclusions: les données, ici avancées, sont parfaitement conformes aux conclusions, et des spécialistes, et des historiens, souvent professeurs de théologie, à savoir: le Christianisme est à l’origine un mouvement judéo-chrétien hellénisé, et condamné par le courant originel, émanant de Jésus (p). Lequel courant fut détruit avec la ville de Jérusalem en 70, et les survivants dispersés à travers le Moyen-Orient et leurs descendants aujourd’hui très probablement largement islamisés.

Je vous laisse à votre réflexion, tout en introduisant le chapitre suivant.

Chapitre 5

L’Islam: rupture ou accomplissement
de la foi en Jésus (p)?


Selon les critères établis par Jésus (p) lui-même, peut-on accorder une part de vérité à l’Islam, et si oui, quelle est cette part? Peut-on parler d’une conformité de l’Islam aux enseignements de Jésus (p) et/ou de Jésus (p) aux enseignements de l’Islam?
Je parle là des enseignements fondamentaux de l’Islam, de la doctrine islamique, pas de cet Islam modelé de sorte à entretenir ce mur d’ignorance, de haine ou de peur. Cette psychose voulue concernant l’Islam, prend chaque jour l’aspect d’un cliché fané qui n’effraient que ceux qui ne réfléchissent, s’informent et raisonnent. Prenons un exemple fort simple, de la vie courante.
Si l’on vous dit qu’une personne:
-croit, prie et se soumet exclusivement à un Dieu unique et indivisible
-est circoncis
-pratique le jeûne
-ne mange de la viande que saignée (animal égorgé et vidé de son sang, appelé viande Kacher ou Hallal)
-pratique une religion à vocation universelle
-ne mange pas de porc

Et l’on vous demande: quelle pourrait être sa religion?

Judaïsme? Les juifs se considèrent comme le peuple élu de Dieu. C’est une religion ethnique qui n’a aucune vocation universelle

Christianisme? De toute évidence non.

Reste la seule réponse possible: l’Islam. En effet, le musulman, dans sa très vaste majorité, correspond à ce profil.

En effet la religion de cette personne pourrait, selon toute vraisemblance, être l’Islam. La réponse, c’est vrai, était facile.

Le plus curieux dans cette histoire, c’est que le nom de la personne dont je parle est Jésus (p) de Nazareth, le Christ, lui-même..!
Élément de réflexion...

Aucun spécialiste sérieux ou docteur en Divinité ne peut prouver, selon les Ecritures, que les assertions ici sur Jésus (p) sont inexactes, aussi surprenantes qu’elles puissent sembler.

Il ne s’agit pas là d’insinuation, ou d’exercice d’imagination, mais simplement d’une analyse concrète que vous venez de mener vous-mêmes. Je vous demande simplement de tenir compte des résultats auxquels vous avez abouti.

Suis-je en train d’essayer de “récupérer” Jésus (p) sous la bannière de l’Islam? Nul besoin de le faire.

Le passé et le présent nous laissent perplexes, pour le moins. La lumière est dans le futur!
Car chacun sait que le retour eschatologique de Jésus (p) se fera chez les chrétiens!

Tous les chrétiens sont d’accord sur ce principe du retour de Jésus (p)...chez eux.

Jusqu’à ce qu’on me montre un certificat signé de Jésus (p) disant qu’il reviendrait chez ceux qu’on nomme aujourd’hui chrétiens, je me permettrais toujours de soumettre l’hypothèse à l’analyse.

Assumons que Jésus (p) reviendrait chez les chrétiens. Alors, il faut aussi se demander: dans quelle Église? Car telle Église dit que telle autre n’est pas chrétienne.
Les protestants considèrent plusieurs livres “canoniques” des Catholiques comme apocryphes (non-authentiques ou faux), Mêmes choses pour les Orthodoxes. Toutes les sectes chrétiennes, tout en se disqualifiant les unes les autres, revendiquent le retour de Jésus (p) chez elle.
Sur laquelle se portera le choix de Jésus (p), si son retour se fera chez les chrétiens?
Chez les Catholiques? Les Protestants? Les Orthodoxes? Les Témoins de Jéhovah? Les Trinitaires? Les Anglicans? Les Adventistes? Les Pentecôtistes? Les Baptistes? Les Réformés?...

Non. Le problème est ailleurs.
Tous présument que Jésus (p) était chrétien, et donc forcément, il reviendra chez les chrétiens.
La question donc que chacun doit se poser avant de revendiquer le retour de Jésus (p) chez eux c’est:

Jésus (p) Christ était-il chrétien?

Question absurde pour les uns.

La réponse est dans la question pour les autres.

Pour avoir une meilleure approche du sujet, il convient de l’étudier. Puisque la réponse est toute certaine, nul ne devrait craindre de la soumettre à l’analyse des faits et de l’Histoire, en évacuant tout accès émotionnel.

Jésus (p) n’a jamais entendu parler du mot “chrétien” de sa vie, la Bible le confirme en Actes 11:26.
- Alors quelle était la religion de Jésus (p)?
- A qui s’adressait-il lorsqu’il priait? Cela orienterait nos recherches.
- Il s’adressait à Dieu le Père qui est au ciel. (Mat26:39 - Mat6:9 etc.)
- Et le fait de s’adresser à Dieu qui est au ciel le rend-il chrétien?
- Tous ceux qui prient Dieu sont-ils chrétiens?
- Les juifs sont-ils chrétiens?
- Les musulmans sont-ils chrétiens?
- La réponse est non. Mais tous, ils prient à ce même Dieu. Alors?
- Qu’est-ce qui différencie la foi chrétienne du Judaïsme, de l’Islam?

- Qu’est-ce, donc, qui FAIT que l’on soit chrétien?

Le chrétien est la personne qui croit que Jésus (p) est Dieu, ou encore fils de Dieu. Voilà la ligne de démarcation: incarnation de Dieu.

Le mot “chrétien” veut donc dire, “adorateurs du Christ”, par différenciation avec l’Islam et le Judaïsme.

La question devient donc: le Christ adorait-il le Christ?

Toutes les Ecritures nous disent qu’il adorait, qu’il priait et qu’il se soumettait à “Dieu le Père qui est plus grand que lui”.
Il ne s’adorait pas lui-même!

Par conséquent, Jésus (p) Christ n’était pas chrétien.

Attendez...attendez... Ne laissez pas l’émotion supplanter l’analyse; souvenez-vous qu’au début du livre, je vous avais demandé de surmonter tout sursaut émotionnel.
Je n’ai fait que répéter ce que j’ai lu! Tout se trouve dans la Bible, je n’ai rien inventé.

Je n’étais pas là, moi, en l’an 30. Je ne peux que répéter ce qu’a dit ceux qui étaient, alors, présents aux alentours de cette époque.

“Matthieu” a dit que Jésus (p) adorait et priait Dieu l’Unique.
“Marc” a dit que Jésus (p) adorait et priait Dieu l’Unique.
“Luc” a dit que Jésus (p) adorait et priait Dieu l’Unique.
“Jean” a dit que Jésus (p) adorait et priait Dieu l’Unique.

Jésus (p) lui-même lorsqu’il a appris ses disciples à prier a dit: “Notre Père qui.....” (Mat.6:9)
Puis lorsque je lis la Bible, je me rends compte que Jésus (p), lui-même, n’a JAMAIS enseigné, ni conçu, ni même entendu parler de la “Sainte Trinité”.

Je constate que le mot “Christianisme” ne figure nulle part dans la Bible. Dans aucune bible.

Alors comment pourrais-je, moi, aujourd’hui, réfuter toutes ces attestations (celles de Jésus (p), comme celles des disciples)?

Si quelqu’un, dont le témoignage est supérieur à ceux des proches disciples de Jésus (p), supérieur à celui de Jésus (p) lui-même, me dit que: Jésus (p) de Nazareth, le Christ, adorait le Christ, alors, peut-être, conviendrait-il de l’étudier.
Si ce témoignage s’avère juste et authentique.
Si ce témoignage s’avère ne pas être inspiré de croyances païennes.
Si ce témoignage ne contredit pas l’enseignement du Christ, lui-même.
Alors, et seulement alors, j’arrêterai de dire que Jésus (p) ne fut pas chrétien et qu’il ignorait tout de la Trinité, du “Christianisme”, mots qui ne figurent PAS dans la Bible. Mais tant que cette évidence ne nous est pas fournie, nul ne peut contester cette réalité biblique:
Jésus (p) Christ ne fut et n’a jamais été chrétien, et durant sa vie, il n’a jamais entendu ce mot, et encore moins le mot “Trinité”.
C’EST UN FAIT VÉRIFIABLE PAR TOUS.

Donc jusqu’à preuve du contraire, dire que Jésus (p) était “chrétien” est une considération toute conceptuelle et émotionnelle, rassurante, peut-être, mais erronée, et qui n’a aucune base objective et scripturaire.

Bien entendu, vous pensez que la foi n’est pas une question de label voire de sémantique, et quelle que fut la religion de Jésus (p), “le Christianisme est fondée sur les enseignements de Jésus (p)” comme le dit le dictionnaire. Et à ce titre, plus que quiconque, “nous, les chrétiens, pouvons revendiquer notre filiation spirituelle avec notre seigneur le Christ.”

Voyons cela.

Les chrétiens essayent-ils de suivre l’exemple de leur seigneur Jésus (p)?

-Jésus (p) Christ croyait en un Dieu Unique, Etre Suprême, Indivisible et Infini, seul digne d’adoration, et auquel il se soumettait totalement. Et vous? (Marc 12:29 et Mat 4:10 + Mat26:39)
-Jésus (p) Christ était circoncis, et vous? (Luc 2:21)
-Jésus (p) Christ ne mangeait surtout pas de porc, et vous? (Loi mosaïque qu’enseignait Jésus (p): Lévit. 11:7 et 8)
-Jésus (p) Christ ne mangeait de la viande que sanctifiée ou saignée (“Kacher” ou “hallal”), et vous? (Loi mosaïque qu’enseignait Jésus (p): Lévit. 17:12 à 14)
-Jésus (p) Christ a enseigné et pratiqué le jeûne, et vous? (Mat. 4:2 - 6:16 et 17:21 etc...) Sachant que seule une absence totale de nourriture peut causer la faim que Jésus (p) a éprouvé, comme décrit dans Mat.4:2.
-Lorsque Jésus (p) rencontrait ses amis et disciples, il leur disait “Que la paix soit avec vous” (Luc24:36), “Shalom” en hébreu, “Assalam aleikoum” en arabe (les trois expressions s’équivalent!). Et vous?

N’y a-t-il pas comme un vague profil qui se dessine dans votre esprit? Même en filigrane, ne voyez-vous pas des candidats, qui, eux, dans leur ensemble, suivent tous ces enseignements de Jésus (p)?

Nul besoin d’être islamologue pour savoir que les musulmans, eux, font tout cela.

On me dira que Jésus (p), selon la Bible, n’a pas interdit l’alcool, comme c’est le cas dans l’Islam.
La réponse est que selon la même Bible, le même Jésus (p) nous a tous prévenu que son enseignement n’est pas terminé, que le messager à venir nous enseignera toutes choses que sa génération ne pouvait supporter pour l’instant (Jean 16:12/13 - cf supra)

Questions de “Loi” (Thora)

Je sais. La Loi. Vous aller m’assommer avec: “Monsieur, vous ne savez rien. Laissez cela aux spécialistes. la Loi (traduction de Thora), elle a été magnifiée, abolie, fixée sur la croix par notre seigneur Jésus (p). Nous vivons maintenant en état de grâce.”

Mais où donc avez-vous vu cela?
Mais, monsieur, dans la Bible voyons! Galathes, Philippiens, Corinthiens, Colossiens, Romains....
Et qui est-ce?
Paul, puis Paul, puis encore Paul, et encore Paul.
Qui donc est votre seigneur?
Jésus (p).
Et lui, Jésus (p) Christ, lui, qu’a t‘il dit?
- Jésus (p) dit: “Qui m’aime, suit mes commandements”: et, vous suivez Paul!
- Jésus (p) dit: “N‘est pas des miens celui qui ne suit mes enseignements” (il n’a pas dit ceux de Paul).
- Jésus (p) enseigne: “Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir la Loi (Torah)”- Mat5:17; tandis que Paul, dit en Galathes 2:16:”il est INJUSTE devant Dieu d’accomplir ce qu’ordonne la Loi” (sic!)
- Jésus (p) enseigne: “Pas un iota de la Loi (Thora) ne devra être aboli” -Mat5:17 (un iota=la plus petite lettre de l’alphabet hébraïque!) tandis que Paul dit en Galathes 2:16 que juste la foi est suffisante, oubliez la Loi! Dans Romains 10:4, Paul dit: “Car Christ est la fin de la Loi”!
- Genèse 17:13/14 (que suivait et enseignait Jésus (p)) dit que la circoncision est un pacte PERPETUEL avec Dieu, Paul dit dans Galathes 6:15 que la circoncision n’a plus d’importance, ou, ailleurs, il parle de la circoncision du cœur!

A chaque fois que vous contredirez Jésus (p), ou son enseignement, vous le ferez avec les paroles de Paul, “disciple” tardif de Jésus (p), ex-persécuteur des premiers chrétiens.

Mais, Jésus (p) n’a t‘il aussi pas dit que “le disciple n’est pas plus grand que le maître”?
Qui est le maître? Paul ou Jésus (p)?
Qui est votre seigneur?

Il est quand même extraordinaire que les chrétiens accordent plus d’importance aux prescriptions et amendements de Paul qu’aux enseignements de Jésus (p)!
Paul, est le seul “saint” qui ait participé au meurtre d’un autre saint (Etienne)! C’est dans la Bible (le livre des Actes).

Invitation aux chrétiens

J’invite les lecteurs chrétiens à répondre pour eux-mêmes et en toute sincérité à ces questions fondamentales ci-dessus, en regard de ces paroles de Jésus (p) selon l’évangile de Jean:
Jean 14:15 : “Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements,
Jean 14:21 : “Celui qui a mes commandements et qui les observe, celui là m’aime”
Jean 14:24 : “Celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles”

Donc, n’est-il pas évident que, selon les critères mêmes de Jésus, pas les miens, la substance de la foi n’est pas de lui chanter des hymnes, ou de l’appeler “doux Jésus”?
Les seules voies du Salut ne sont-elles pas dans la foi en Jésus (p) et de suivre SES commandements, dont les actions prescrites en Mat.5:20 (cf supra), dont l’annonce d’un messager final en qui vous devrez croire, établi ici selon toute logique, comme étant Mohammad (pbsl)?
A-t-il dit que la seule foi en mon sang de sacrifié vous ouvrira le Salut? JAMAIS. C’est une création prosélyte de Paul, pour attirer et faciliter l’adhésion des “Gentils” à la foi facile, mais vidée de toute substance, qu’il voulait prêcher, contre l’avis des vrais fidèles de Jésus (p) à Jérusalem.

Les musulmans croient en Jésus (p), prophète de Dieu, pas en Paul, ancien persécuteur de Jésus (p) et des premiers chrétiens, qui a corrompu les enseignements de Jésus (p) et l’a enseigné ainsi. Crime de haute trahison, selon Jésus (p) lui-même (Mat5:19). J’invite les lecteurs à lire Mat.5:19/20 -paroles de Jésus (p)- et Galathes 2:16 et 6:15 -paroles de Paul-, et ils comprendront la position musulmane. Cela se passe de commentaire: c’est éloquent.

Quelle était la religion de tous les prophètes antérieurs?

- Si quelqu’un dit que Dieu est Unique, il est en accord avec tous les prophètes de la Bible et surtout avec Jésus (p): Mat.7:21 - Marc 12:29 etc...
- Si quelqu’un enlève ses sandales pour se présenter dans l’assemblée devant Dieu, il est en accord avec Moïse(p) qui enlève ses sandales pour prier dans la vallée sacrée (voir Exode 3:5)
- Si quelqu’un fait ses ablutions, se lave, avant de se joindre à la congrégation devant Dieu, il est en accord avec Moïse(p), Aaron(p), et leurs fils, qui sont ordonnés de se laver avant de pénétrer la tente .......... (voir Exode 40:31)
- Si quelqu’un se prosterne, face contre terre, devant Dieu, pour prier, il est en accord avec Jésus (p) qui se prosterne ainsi pour prier (Mat.26:39), avec Moïse(p) et Aaron(p) (Nombres 20:6), avec Abraham(p) qui s’est prosterné ainsi pour prier (Genèse 17:3)
- Si quelqu’un jeûne il est en accord avec Jésus (p) (Matt 4:2 - 17:21)
- Si quelqu’un se fait circoncire, ou ne mange pas de la viande de porc, ou de la viande non saignée, il est en accord avec TOUS les prophètes de la Bible, depuis Abraham(p) jusqu’à Jésus (p) compris.
- Enfin, si quelqu’un croit en un messager de Dieu qui est venu après Jésus (p), pour parfaire, glorifier, confirmer, les enseignements des autres prophètes et de Jésus (p) en particulier, il ne fait que se parfaire aux commandements de plusieurs prophètes de la Bible qui insistent pour qu’on accepte et croit en ce prophète (relire les prophéties de Moïse(p) et de Jésus (p) p.24 et 32, mais il y eut aussi les prophéties d’Isaïe, Ezékiel, Juda, David(p) etc...)

Mais il est évident, pour qui connaît un tant soit peu l’Islam et ses rites, que sur cette terre, de nos jours, seuls les musulmans incluent quotidiennement dans leur vie, ces pratiques bibliques des prophètes, Jésus (p) compris. Ce n’est pas un quelconque signe de supériorité, mais c’est tout simplement le signe d’un peuple, d’une communauté, qui reste attaché aux principes de vie établis par Dieu, dans le Coran, à travers le dernier, le sceau des prophètes, Mohammad(pbsl). Dieu, dans le Coran, n’a jamais dit que les hommes seront jugés sur ce que les autres ont ou n’ont pas fait. Il nous enseigne que chacun devra répondre de ses propres actes: qu’a t‘il fait de sa vie? De sa fortune? De son savoir? Pour les autres?
Dans la logique islamique, ce sont là les questions substantielles que chacun doit se poser. “Quel est le bilan de ma vie, si demain je dois mourir?”

Selon les références contrôlables, données ici, si on écoute Jésus (p), si on imite Jésus (p), on est “soumis à Dieu”. Et on est “musulman”. Si on contredit Jésus (p), on suit Paul.
C’est d’une importance capitale. Car Jésus n’a jamais connu Paul. C'est 3 ans après le départ de Jésus (p) que Saül, de persécuteur fanatique devint Paul séducteur. Et cela par la grâce d’une “vision” de Jésus (p) dont il est le seul véritable témoin. Il y a 3 versions totalement différentes et incompatibles de la “conversion” de Paul dans le livre des Actes: 9:3/8 - 22:6/11 - 26:12/15. Vérifiez.

Accordez-vous le temps de réfléchir, car après tout: c’est de votre salut et de ceux de vos enfants qu’il s’agit!

L’Islam, à travers le Coran que Dieu a révélé à Mohammad (pbsl), est la seule religion sur terre qui conforte et confirme les principaux prophètes bibliques. C’est un fait. vérifiable.
L’Islam ne dit pas de ne plus croire en Moïse(p), en Abraham(p), en David(p), en Jésus (p), mais de croire en Mohammad (pbsl) seul. L’Islam ne dit pas cela.

L’Islam ne dit pas que Jésus (p) n’est pas Dieu, mais que Mohammad (pbsl) est Dieu.
Louange à Dieu.
Non, l’Islam enseigne les musulmans à aimer, à respecter, à révérer tous ces prophètes cités mais à ne pas les diviniser. L’Islam enseigne que Dieu Seul est digne d’adoration.
L’Islam dit d’adorer le même Dieu que Moïse adorait, le même Dieu que Jésus (p) adorait, qu’Abraham adorait, le même Dieu que Mohammad (pbsl) adorait. Tous, avec une totale soumission à leur Créateur, Créateur de l’Univers, Celui qui donne la vie et la reprend, le Dieu, Unique, Tout Puissant et Miséricordieux, le Seul Digne de Louanges.
C’est là le message essentiel de l’Islam.

Moïse(p) nous dit dans Deutéronome 6:4 que sa religion est une religion de totale soumission à Dieu, l’Unique; des siècles plus tard dans Marc 12:29, Jésus (p), redit mot à mot les mêmes paroles que Moïse(p): sa religion est une religion de totale soumission à Dieu, l’Unique (la Shama).
En langue arabe, il existe un mot qui exprime exactement cela, et ce mot est “Islam”- traduction: “soumission totale à la volonté de Dieu”. Ce n’est qu’un simple problème de traduction, de label. Le concept décrit est le même.
Le mot arabe “mouslimine” transcrit phonétiquement en français par “musulmans“ est dérivé du mot “Islam”, et ce mot (musulman) veut simplement dire “soumis à Dieu”. Un fait “très commode” est notable, mais d’une grande importance: les langues européennes ont toutes fait une transcription phonétique et non une simple traduction textuelle du mot “musulman” (soumis à Dieu), de sorte à bien ancrer dans les esprits une fictive différence entre la qualification biblique de ces prophètes “soumis à Dieu” et “les musulmans”, et surtout éviter tout rapprochement éventuel.

En effet il serait gênant, voire compromettant, de lire dans la Bible, dans une église, que l’ensemble des prophètes y compris Jésus (p) furent “soumis à Dieu”, traduit: “musulman”.

Car la Bible atteste cela en plusieurs endroits, et ce, pour plusieurs prophètes, même pour Jésus (p).
Voyez Genèse 15:6, il y est dit: “Abram (Abraham) eut foi dans le Seigneur, et pour cela, le Seigneur le considéra comme Juste”


La T.O.B. nous dit en note que le terme hébreu traduit par “Juste” désigne un accord complet (soumis - NDA) avec la volonté de Dieu, plutôt que la rectitude morale. Pourquoi ne pas l’avoir traduit ainsi alors? Mais c’est la définition de l’Islam, et du musulman!
Donc s’abstenir.
Chaque fois que les mot français “juste” ou “toute justice” sont utilisés, dans ce type de phrase dans la Bible, et de même pour tous les autres prophètes, il s’agit de la même traduction du même mot hébreu, qui en arabe se traduirait Islam ou musulman, en toute cohérence.
Voir ainsi Esaie 60:21, 24:16 etc. Idem pour Judah etc..
C’est ainsi qu’en Mat3:15 nous lisons: “c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice” (Parole de Jésus (p))
Je cite la note de la Traduction Oecuménique de la Bible (la TOB): Le mot rendu par “toute justice” veut fondamentalement dire “conformité, soumission à la volonté de Dieu”.
Mais c’est la définition même du mot Islam! En d’autres termes Jésus (p) lui-même dit de suivre l’Islam...Je le lis, en français, et, dans la Bible. Je n’interprète rien du tout.
Lisez les versets cités, avec en perspective la traduction adéquate, et vous comprendrez pleinement l’assurance des musulmans quant au message du Coran.

On me dira que ni Jésus (p) ni Moïse, ne peuvent être qualifiés de musulmans aujourd’hui car il faut aussi croire que Mohammad(pbsl) est le messager de Dieu pour être musulman! Vrai.
Mohammad (pbsl) n’étant pas encore né, ils ne pouvaient l’attester. Cependant, par leur foi en un Dieu unique et leur totale soumission à Dieu, personne ne peut leur dénier, à ces prophètes cités, ainsi qu’à tous les prophètes véridiques, le titre que Dieu lui-même donne à de telles personnes. Ils sont tous musulmans: ils croient tous en un Dieu unique. Mais, et aussi, leurs Écritures et messages dans la Bible, annoncent et annoncent la venue de l’ultime messager, Mohammad (pbsl). Tout autant que le font tant d’autres prophètes de la Bible, prophéties non reprises ici, dans cet espace limité. Donc leur soumission est totale envers Dieu.
Le nom que Dieu a donné à cette religion de soumission totale à Dieu, dans le Coran, est l’Islam. Mais chacun peut toujours l’appeler par sa traduction: “soumission totale à la volonté de Dieu”, ce n’est pas gênant car c’est la même chose, mais moins pratique à énoncer. C’est tout.

Le Judaïsme et le Christianisme sont des labels donnés par des hommes postérieurement à leur prophète fondateur respectif. Ni Moïse, ni Jésus (p) ne connaissent ces termes! Ils ne les ont jamais entendu de leur vie, et ne figurent dans aucune de leurs Écritures. Dans leur racine même on retrouve leur nature humaine: Juda et Christ. Dans le mot arabe “Islam”, il n’y a que la notion de Dieu Seul.

Compte tenu des éléments présentés ci-dessus, force est de constater que les musulmans ne revendiquent pas la possession d’une religion exclusive ou particulière. Toutes les religions révélées ne sont en fait qu’une seule et même religion, comme le confirme le Coran en S2V136 et S42V13. L’Islam ayant juste restauré les valeurs fondamentales devant régir l’humanité, à travers les versets du Coran, seules révélations divines intégralement intactes, de nos jours.
“L’Islam”, ou, si vous le voulez “la soumission à la volonté de Dieu”, est une religion élaborée par Dieu dès le début de la Création, et il ne peut en être autrement: Dieu ne change pas, les hommes évoluent, Dieu adapte son message à mesure de la maturation de l’esprit humain et de sa capacité progressive à appréhender des valeurs morales plus évoluées. Et c’est dans cette logique de non-exclusivité que le Coran encourage les musulmans à partager fraternellement la vérité révélée: simplement d’interpeller et d’exhorter les non-musulmans à se réconcilier avec Dieu, qui est Un et qui n’engendre ni n’a été engendré.

Rappelant toujours que la foi réelle, la foi pure en Dieu, ne voile pas la Raison, ni ne la viole. Bien au contraire, la Raison est un outil au service de la Foi. Pourquoi ne pas en faire usage?
-Le Coran dit: “O Gens du Livre (terme respectueux du Coran envers les juifs et les chrétiens), notre envoyé est venu pour vous éclairer, après les autres prophètes, afin que vous ne disiez pas: nous n’avons eu personne pour nous annoncer la Vérité et nous prévenir. Vous l’avez ce message et (vous l’avez) ce guide. Dieu est Le Tout Puissant.”


Point de péché originel en Islam

En Islam, chaque enfant naît PUR, sans péché, et soumis à Dieu, donc musulman: qu’il soit noir ou blanc, pauvre ou riche, de parents chrétiens, juifs, hindous ou athées). Les enfants impubères ne sont, en Islam, responsables ou porteurs d’aucuns péchés.

Donc chaque être humain naît pur et soumis à Dieu, donc en français: musulman. Puis, le temps passant, nous adoptons généralement la religion de nos parents, délaissant ainsi notre état d’origine.
Beaucoup cependant, après mûre réflexion et évaluation de différentes religions, y compris la leur, aboutissent, non à une conversion à l’Islam, mais à une réversion... à un retour à l’Islam.

Car la perspective islamique qui s’offre à tous ceux qui recherchent la vérité, n’est pas de devenir arabe ou non, iranien ou non, pakistanais ou non, indien ou non, irakiens ou non. NON. Les musulmans ne sont ni tous des anges, ni tous des démons; mais l’option offerte (par l’Islam) est de revenir à Dieu l’Unique, analysée non à travers le fallacieux des médias ou les préjugés, mais à travers Sa dernière révélation, le Coran, et son impact sur l’humanité, la naissance de l’Islam, ou de la Oummah, transcendant race et frontière.

C’est le message révélé qui doit être analysé, comparé, évalué, sur des bases saines, rationnelles. Et non quelques individus, peut-être, dans l’erreur. Jugez l’immense majorité, et non les exceptions.

Outre ses informations sur l’Islam, la seule perspective de réflexion que propose ce livre est: l’Islam est-elle une rupture ou un accomplissement de la foi chrétienne?
La plupart des ex-chrétiens devenus musulmans vous diront qu’ils sont de meilleurs chrétiens qu’avant!

Lavage de cerveau? Lucidité? A vous de d’apprécier.
La réponse, aussi cruciale soit-elle, réside en vous-même, amis lecteurs.

C’est fantastique. Imaginez la Terre tournant inlassablement sur elle-même et sur son orbite, autour du soleil, tout comme la feuille morte tombant, virevoltant, vers le sol. Tous deux, et toute la Création, obéissent tous aux lois fixées par Le Créateur de l’Univers.
Et à nous, infimes et frêles créatures dans cet immensité, Ce même Créateur, Notre Créateur, nous a donné la faculté de choisir!

C’est une des fabuleuses capacités de liberté, à la fois merveilleuse et terrible, et sur laquelle, cependant et par voie de de conséquence, nous aurons tous à répondre.

Puisse Dieu nous éclairer tous.

CONCLUSION


Résumé

Je veux juste, qu’à la lumière des quelques informations ici fournies, rappeler à tous de ne pas condamner sans s’informer, de ne rien rejeter sans avoir tous les éléments d’informations nécessaires afin de se forger une opinion éclairée et argumentée. Quelle qu’elle soit, même opposée à la mienne, car je serai extrêmement étonné que tous soient d’accord avec moi!

Mais il est indéniable que nous avons assisté à un phénomène sans précédent dans l’histoire de l’humanité: l’Islam en quelques années s’est propagé dans le monde d’alors à une vitesse fulgurante. Aujourd’hui, en ce moment même, l’Islam est la religion qui connaît la plus grande expansion dans le monde, sur tous les continents. Selon les statistiques de l’O.N.U., s’il n’y a aucun converti de plus - donc ne tenant aucun compte de la réalité de l’expansion de l’Islam - uniquement en projection des lois démographiques de la natalité, en 2050 ou avant, l’Islam sera la religion de la moitié des habitants de cette planète. Comment ne pas reconnaître dans ce formidable développement de l’Islam, l’assistance de Dieu?
La Bible nous le dit (voir Genèse 18). Le prophète qui annonce ce que Dieu n’a pas dit, Dieu le fera mourir.
La Bible nous dit que Dieu est Omnipotent, il peut faire ce qu’Il veut.
Soit Mohammad (pbsl) est envoyé de Dieu, soit il est un imposteur. Il ne peut être les deux. C’est un fait.
Soit Dieu est omnipotent, soit Il ne l’est pas. Tous les croyants diront qu’Il l’est. Forcément, c’est la vérité. Nul ne peut restreindre les pouvoirs de Dieu.

Alors que dire de l’Islam? De son expansion extraordinaire?

Si telle n’est pas la volonté de Dieu, alors il faut pouvoir expliquer:
Pourquoi et comment Dieu a t‘il laissé tout cela arriver?
Pourquoi et comment Dieu a t‘il laissé “un imposteur” parler en son nom? (113 sourates du Coran commencent par “Au nom de Dieu”)
Pourquoi et comment Dieu a t‘il laissé “une hérésie” se développer sur 14 siècles?
Pourquoi et comment Dieu peut-il laisser l’Islam se développer ainsi, malgré une adversité médiatique sans précédent?
La seule conclusion possible est que telle est la volonté de Dieu.

Et si telle est la volonté de Dieu, alors, les opposants à l’Islam réaliseront-ils, un jour, qu’ils s’opposent à Dieu?

- Il y a chez les musulmans: Dieu et les envoyés de Dieu. Ils n’étaient ni des dieux, ni des demi-dieux, ni fils de dieu. Il s’agit de les aimer tous, de suivre leurs enseignements à eux, et non de les diviniser.

Les faits sont que tous les prophètes de Dieu nous ont annoncé UN Dieu. UN. Ils n’ont jamais parlé d’associés, de partenaires et encore moins de Trinité de dieu.
Mais des hommes ont décidé qu’il y a trois dieux en un. Des hommes ont voulu des dieux qu’ils peuvent voir, entendre, toucher. Des dieux qu’ils peuvent sentir et ressentir.
Même si voir, entendre, sentir, nous confinent à ce monde, et aux perceptions limitées de nos pauvres sens.
Même si cela nous confine à ce monde dans lequel nous vivons, et ne faisons qu’un passage éphémère.
Par la méditation sur Un Seul Dieu, nous transcendons ces limites humaines que nulle créature ne peut imposer au Créateur: nous ne pouvons Lui donner une forme finie. Même la forme d’un prophète- fils de Dieu, dit le Coran.

Il faut mesurer ce que l’on avance sur Dieu, Être Infini, Créateur Suprême de l’Univers.
Un univers que l’esprit humain ne peut encore appréhender.
Notre Soleil fait partie des quelques 100 000 millions d’étoiles qui constituent notre galaxie. Il ne s’agit là que de notre galaxie seule: la Voie Lactée!
Nous savons aussi, selon les astronomes, et les dernières informations reçues par le vaisseau spatial “Hubble” que plus de 20 000 millions autres galaxies équivalents au nôtre existent dans l’Univers!
Mais de quoi parlons-nous donc là?

Un esprit humain peut-il raisonnablement appréhender de tels chiffres? Cela ne forge t‘il pas en nous une profonde humilité?

Cela ne force t‘il pas notre respect envers ce Créateur?

Le phénomène est identique dans l’infiniment petit. C’est prodigieux! Les biochimistes le confirment chaque jour: les atomes ont des structures similaires à notre système solaire, avec son équilibre magnétique prodigieux, et ses électrons sur orbite!
Alors donc, ce Créateur de ces milliards et milliards de corps célestes, le Créateur de cet Univers infini, Dieu, dit à l’homme de communiquer avec Lui. Et de le faire DIRECTEMENT, sans intermédiaires, sans les saints ou dieux humains, sans clergé d’aucune sorte: DIRECTEMENT. Le même contact qu’Adam(p) avait avec notre Créateur.
Quel privilège!
Que vouloir de plus?
Pourquoi offenser Dieu en cherchant des intermédiaires? Le Coran le condamne comme une des plus graves offenses à Dieu. Dans le Coran, Dieu recommande à l’homme d’adresser ses prières ou son repentir à Lui, et Lui Seul.
Dieu dit, dans le Coran, qu’Il est plus près de nous que notre propre veine jugulaire!
Dieu, dans le Coran dit à l’Homme qu’Il nous montrera Ses signes dans l’infiniment grand et dans l’infiniment petit, jusqu’à ce que nous croyons, et termine le verset par ces paroles terribles:
“Ne leur suffit-il de Ton Seigneur comme Témoin de toutes choses?” (le témoignage de DIEU n’est-il pas suffisant?)
- Coran S41:53
Tout ce qu’Il demande au croyant, dans son intérêt, c’est de croire en Lui, un Dieu Unique, et de ne rien lui associer: ni homme, ni esprit. Dieu Seul.
Il nous dit que nul ne portera le péché d’autrui.
Il nous dit que le plus petit atome de bien nous sera décompté.
Il nous dit que le plus petit atome de mal nous sera décompté.
Il nous dit que nul, sinon Lui, ne peut absoudre nos péchés.

Dire le contraire c’est mentir sur Dieu.
Et nul ne mentira impunément pendant longtemps, sur Dieu.
Lui Seul détient le pardon, et Sa miséricorde est infinie envers ceux qui viennent vers Lui. Il ne cesse de le répéter inlassablement dans le Coran, son dernier message révélé et seul intact à ce jour.
Il nous dit, dans le Coran, que le meilleur d’entre les croyants est le plus pieux. Pas le plus beau, pas le plus blanc ni le plus noir, pas le plus riche, mais le plus pieux.
Mohammad (pbsl) ne fut qu’un messager du Dieu de toutes les créatures de la Terre et des mondes, peu importe, à Dieu, que les uns y croient ou pas. Sa misssion ne consista qu’à délivrer le message, le Livre, le Coran, à implémenter dans sa vie les prescriptions révélées par Dieu, pour l’homme, dans le Coran. Il a rempli sa mission et nous a laissé le Coran et les souvenirs de sa vie exemplaire.
Un livre qui, tout en affirmant l’existence et l’unicité de Dieu, affirme Son immatérialité et Son absolue transcendance.

Ce sont là quelques éléments fondamentaux de la foi islamique.
C’est ça l’Islam.


Napoléon Bonaparte et ...l’Islam

Ce petit paragraphe a sa place et dans cette étude, et dans cette phase de conclusion, malgré votre étonnement. Vous allez vite comprendre pourquoi.
Lorsque j’étais jeune, à l’école, cela m’aurait intéressé de savoir les vues de l’Empereur de France sur l’Islam.
Il aurait été intéressant de savoir qu’il a pris le temps, plusieurs fois, pendant sa campagne d’Egypte et surtout lors de son séjour final à Ste Hélène, d’écrire et de faire écrire ses vues sur la religion de l’Islam. Je signale que cette persistance de l’Islam chez Napoléon dans ces derniers jours, ruinent totalement l’hypothèse du mensonge politique ou stratégique en Egypte, comme avancée par certains historiens, pour justifier ses vues pro-islamiques. Il faut se rendre à cette évidence.
Mais cela, je ne l’ai jamais appris à l’école, et on ne trouve guère encore trace de ses vues, à prix exorbitants, chez quelques antiquaires spécialisés. J’ai eu cette chance. Je vous les livre, ci-dessous.
L’Empereur Napoléon Bonaparte, ayant une écriture illisible, faisait écrire par ses derniers amis et généraux son “journal intime”... Et dans celui-ci il a enregistré son évaluation du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam.
Il dit en substance :
-Moïse (p) a reçu de Dieu, un message pour guider les hébreux sur le droit chemin. Mais conséquemment, ces derniers ont gardé pour eux-seuls les merveilleux enseignements de Moïse (p). Ils ont détourné ce message pour le confiner à “une race d’élus de Dieu”, au lieu d’en faire profiter le monde.
-Puis vint Jésus (p), dit-il. Jésus (p) a souligné une belle vérité sur Dieu. Il a dit que Dieu est Unique et que vous devez l’aimer de tout votre cœur, et aimer votre voisin comme vous même.
Mais, dit Napoléon, après la mort de Jésus (p), un groupe de politiciens, de Rome, a vu dans cette religion, une possibilité de contrôler une masse importante de gens. Ils ont donc élevé Jésus (p) au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-même. Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un.
Napoléon a dit : c’est de l‘idolatrie.
-Puis enfin, l’Empereur Bonaparte a enregistré ceci: à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed” (Mohammad -pbsl). Et cet homme a dit la même chose que Moïse (p), Jésus (p), et tous les autres prophètes: il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam.
L’Empereur Napoléon Bonaparte a dit: “l’Islam est la vraie religion”. Et il a ajouté que plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera le monde, car .....il prédominera le monde.

Ainsi a parlé l’Empereur Napoléon Bonaparte.

Réf. succinctes: - Correspondance de Napoléon 1er: tome V, p518
Correspondance de Napoléon 1er: pièce N°3148
Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud)
Références complémentaires : voir bibliographie à la fin

Ce sont là des sources précises, vérifiables, sur l’évaluation de l’Islam par Napoléon Bonaparte, Empereur de France.

Ses prévisions se déroulent, aujourd’hui, sous nos yeux. Voilà pourquoi cela nous intéresse, ici.

En annexe, je précise que dans “Correspondance de Napoléon 1er”, tome V, p518 “Correspondance et Mémoire sur l’administration intérieure 1798-1799”, la pièce n°4287 du 17 Juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce aussi officiellement sa déclaration de foi à l’Islam. Et la même information figure aussi dans un autre ouvrage (Nakoula): sa profession de foi en arabe (j’ai le photostat), traduite et publiée par M. Desgranges aîné, secrétaire-interprète officiel, et imprimé en 1839 à l’Imprimerie Royale - p130 et 131.

Dieu possède les secrets de l’âme, dit le Coran. Bonaparte devait être considéré comme musulman, puisqu’il l’a dit et écrit!

De ces archives nationales historiques-là de la Guerre, on n’en fera jamais la une des journaux! Si ce n’est ici, dans ce livre, vous aurez peu de chance de relire cela. Mes références sont toutes vérifiables et officielles pourtant!

Épilogue

Dans tout esprit objectif où les évidences, les faits vérifiables, priment sur l’émotion, certaines questions deviennent inévitables:

- “...et si le Coran disait vrai?”
- “...et si réellement, comme cela a été ici démontré, Dieu à travers Moïse (p), dans la Bible (Deut. 18:18) nous avait bien demandé de suivre Mohammad (pbsl)?
- “...et si Jésus (p) disait vrai lorsqu’il annonçait la venue d’un autre messager qu’il fallait suivre? (Jean 14:26 et autres)
- “...et si Jésus (p) disait vrai lorsqu’il vous annonçait que seuls ceux qui obéissent à Dieu SEUL entreront dans le Royaume des cieux, et NON ceux qui croit en lui seulement? (Mat 7:21)
- “...et si Jésus (p) parlait de ceux qui se disent chrétiens, comme étant ceux qu’il a écartés dans sa définition des vrais disciples?
N’a t‘il pas dit: “Beaucoup me diront en ce jour-là, Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé , en ton nom que nous avons fait de nombreux miracles? Alors, je leur déclarerai: “Eloignez-vous de moi, je ne vous ai jamais connu...” (Mat 7:22). Qui d’autres que vous les chrétiens, l’appelleraient “Seigneur”? Les hindous? Les musulmans? Les juifs?
L’hypothèse qu’il s’agit en fait des “mauvais chrétiens” ne résiste pas à cette simple logique: aucun “mauvais chrétien” ne prophétiserait ni ne réaliserait un quelconque miracle au nom de Jésus (p).

J’ai essayé d’exposer, avec mes humbles moyens, une autre image de l’Islam, d’exposer son origine et sa consistance face à des parallèles que j’ai été forcé de faire avec le Christianisme, lorsque des dogmes de ce dernier contredisaient des éléments fondamentaux de l’Islam. J’espère avoir ainsi contribué à lever des préjugés.
Mais amis lecteurs, chrétiens ou non, l’appréciation ultime des éléments que je vous apporte ici, reste souverainement vôtre.

Comme vous, cette évaluation de l’Islam pour ce qu’elle est réellement, d’autres le font actuellement. Jugez plutôt.

- Le gouvernement chinois a fait, en 1992, une déclaration de loi. Celle-ci disait en substance que l’Islam est une religion indigène à la Chine, le Christianisme une religion étrangère à la Chine. Cela veut donc dire que l’Islam est officiellement reconnu comme partie de la culture chinoise. C’est, après tout normal, avec les 50 millions de chinois musulmans en Chine.

- Le gouvernement japonais a pris conscience qu’au 21ème siècle, ils auront à faire face à de multiples problèmes qui feront perdre aux japonais leur fibre morale, leur discipline et leur dévouement au travail pour un sort meilleur. Aussi ils ont chargé une commission, la MITA, d’étudier comment perpétuer leurs institutions face aux problèmes prévisibles des 50 prochaines années. Le Professeur Yugo Itagaki, a ainsi été chargé d’évaluer différentes religions dans cette perspective. Il a voyagé dans différents pays, dont l’Arabie Séoudite, dans le cadre de cette mission, mandaté par le gouvernement japonais. Ces conclusions, rendues publiques, ont été, en substance celles-ci:
Le Japon a atteint son niveau actuel de progrès grâce à son indépendance économique et financier, aux durs labeurs des japonais, et à une adhésion à certaines valeurs morales. Cependant, ce système de valeur commence à s’effriter. Dans les circonstances présentes, l’Islam est la religion qui offre de profondes solutions aux graves problèmes que le Japon aura à affronter au 21ème siècle.
Il n’a pas dit Judaïsme ou Christianisme. Il a dit l’ISLAM.
Le Japon, avec toute sa puissance économique, avec son extraordinaire capacité informatique, avec sa technologie de pointe, le Japon donc, s’est rendu à l’évidence que l’Islam est la religion de leur avenir!

Cela non plus, vous ne le lirez dans les gros titres de journaux.

Plus médiatique cependant, est l’inquiétude que suscitent les vastes mouvements d’adhésion à l’Islam et ses valeurs “archaïques”, usant de contre-vérités flagrantes ou improvisant des explications les plus fantaisistes, chacun y va de sa plume et de sa tribune pour ramener ce phénomène, à un mal de société, à un manque d’informations, à un opportunisme de gueux, voire à une triste dérive.

Jugez plutôt:
L’Amérique s’inquiète de ces 5000 GI’S (soldats) qui se sont convertis à l’Islam, en l’espace de 4 mois passés en Arabie pendant la Guerre du Golfe. Lire le Figaro-Magazine du 13 Juin 1992, malgré les énormités qui font sourire les musulmans informés.
Lire aussi le quotidien US, San Antonio Express News du 19 Février 1996 qui annonce des faits précis, chiffres à l’appui, et cherche à comprendre comment des petits et grands délinquants sont radicalement changés après leur conversion à l’Islam, en devenant des employés et des pères de famille modèles.
La France s’inquiète: “Itinéraire d’un loubard lorrain devenu missionnaire de l’intégrisme”, ”la délinquance au service du maquis islamistes?” (“L’Evènement du Jeudi” du 8 au 14/09/94). Malgré ces titres alarmants, le journaliste décline quand même que cela voulait dire former des mini-groupes d’études et d’alphabétisation dans les banlieues, cela voulait dire lutter -efficacement- contre les trafiquants de drogue!

Un petit jeu médiatique destiné à toujours tourner en dérision l’Islam et ses convertis. Bien triste jeu.

Cela dit, tout ceci ne veut forcément pas dire que votre évaluation doit être la leur.

Je ne vous demande pas de choisir entre le Christianisme ou l’Islam. Je vous suggère seulement de vous informer à des sources sûres afin d’aboutir à une évaluation réfléchie de ces valeurs spirituelles, et non de perpétuer une tradition ancestrale ou des habitudes ou des cérémonies que vous appréciez. J’insiste bien sur le fait que je ne fais pas ici une réduction simpliste de la foi ou la piété de quiconque, je vous rappelle humblement que notre religion à tous doit être le fruit d’un choix soumis à la Raison, si c’est déjà le cas, tant mieux. On peut très bien naître musulman, ou juif, ou chrétien, puis après évaluation objective, persister dans sa voie d’origine.
Alors, ce choix, cette position, vous pourriez forcément la défendre sur la base de saines évidences et d’analyses, par vous élaborées, à travers cette faculté de raisonnement dont Dieu nous a tous pourvu, lorsque viendra Le Jour. Terrible mais inéluctable moment où chacun sera jugé selon sa foi et ses actes. Et rien d’autres. Car nous n’aurons aucune excuse lorsque viendra, demain ou dans 50 ans, le temps, sombre et froid, des vains regrets éternels: une fosse creuse et la terre comprimant nos poitrines, dans lesquels nos cœurs auront cessé de battre.

Pour toujours.

Le Saint-Coran S3V64


Dis (O Mohammad): O Gens du Livre (juifs et chrétiens), venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n’adorions que Dieu, sans rien Lui associer, et que nous ne nous prenions point les uns les autres (des hommes comme nous) pour seigneur en dehors de Dieu. Puis s’ils tournent le dos, dites: “soyez témoins que nous, nous sommes soumis.

Le Saint-Coran S2V256


Nulle contrainte en religion, la vérité se distingue de l’erreur.


Si ce livre vous a éclairé sur l’Islam, ou mieux, vous a informé de la substance du message islamique, ne serait-ce que légèrement, tout le crédit revient à Allah (Dieu selon la terminologie chrétienne).

Je suis conscient que certaines informations ou analyses pourraient bouleverser certaines personnes. Si c’est le cas, posez-vous la question de savoir pourquoi, avant de condamner: contre-vérités, insultes, ou bouleversement de faits ou convictions que vous croyiez établis?
Mes sources sont toutes dignes de foi et contrôlables.

Dans tous les cas, alors, il vous sera facile de me prouver mes erreurs, si vous ne le pouvez, tenez-en compte, et surtout ne rangez pas ce livre au placard de l’oubli.

Mes objectifs, constructifs, et les moyens pour les atteindre ont été exposés dès le début. A aucun moment je n’ai dévié de mon approche méthodique, rationnelle et largement argumentée du sujet, puisant mes informations de sources érudites et fiables.

Tout en maintenant chaque ligne de ce livre, je m’excuse auprès de ceux qui, éventuellement submergés par l’émotion, ont cru y déceler autres choses. Et je reste ouvert, via l’association, à ce que l’on me prouve mes fautes.

Dieu Seul est infaillible.

Mohammad Amine ALIBHAYE

BIBLIOGRAPHIE: Notes


Comme évoqué dans l’introduction, la plupart du matériel d’informations sur l’Islam est l’œuvre de non-musulmans. Cela est un fait. Parmi ces ouvrages, l’écrasante majorité, mais pas tous -j’insiste-, ne sont destinés qu’à maintenir les non-musulmans dans l’ignorance, voire le mépris, vis à vis de l’Islam. Cela va des titres aux contenus: la thématique alarmiste des titres frappe l’imaginaire des gens, tandis que les contenus sont sans évidences solides, et incohérents par rapport aux faits établis. Et quelques fois le contenu n’est qu’un déballage de forfaitures ou de fantasmes, destiné à alimenter l’imaginaire des lecteurs dans leur peur de l’Islam: un fonds de commerce largement exploité. Vérifiez à loisir. J’ai une belle collection de ce genre d’ouvrages. Cet anti-islamisme aveugle substitue à la recherche de la vérité historique, les préjugés; aux sources contrôlées et fiables, le kleenex. Ces faits ici décrits ne se limitent pas seulement à l’information écrite, mais s’appliquent à l’ensemble des médias.
Je vous donnerai une liste bibliographique non exhaustive, fiable selon mes connaissances. Après contrôle, ou analyse, chacun pourra ensuite comparer et se forger sa propre opinion. Ces ouvrages ne sont qu’une faible partie des documents utilisés pour la rédaction succincte du présent ouvrage. Ils sont donnés à titre indicatif à ceux qui seraient intéressés par un sujet spécifique. Les ouvrages en caractères gras sont des ouvrages d’informations conseillés, sur l’Islam, et ses différents aspects.

BIBLIOGRAPHIE

* En Français *
Le Saint Coran - Maison des Sciences Religieuses - Paris (utilisé pour les traductions figurant dans ce livre)
M. Kassab: Gloire à Dieu et les 1000 vérités scientifiques du Coran (2 tomes)
Béchir TORKI: L’Islam, religion de la science - Ed. Chihab
Maurice Bucaille: La Bible, le Coran et la science - Ed. Seghers
Ahmed Deedat: Mohammed dans les écritures bibliques - Tempête du désert - La Bible ou le Coran, laquelle est la parole de Dieu - Mohammad, le successeur naturel du Christ
A. ALEM: Mohammad (pbsl) dans la Bible
Al Ghazali: Réfutation excellente de la Trinité
Rahmatoullah Al Hindi: Manifestation de la vérité - Créadif Ed.
Malek Bennabi: 1) Le phénomène coranique - 2) Vocation de l’Islam
Abul A’la Maudoudi: Comprendre l’Islam
Didier Hamoneau: La Torah, l’Evangile, le Coran
A. Djaber Eldjazaïri: La voie du musulman
Roger Garaudy: 1) L’Islam vivant - 2) Promesses de l’Islam
Ancelm Turmeda (ex-prêtre): Pourquoi j’ai embrassé l’Islam
Ismayl Urbain-Agmed Riza: Tolérance de l’Islam
Les bulletins du Centre Islamique de Genève (par Les frères Ramadan)
A. Omowale: L’Islam, âme de l’humanité
Sigrid Hunke: Le soleil d’Allah brille sur l’Occident
Saïd Kotb: Jalons sur la route de l’Islam - Ar Rissala -Bruxelles
Slaheddine Kechrid: Le vrai visage de l’Islam

Liste non-exhaustive: d’autres excellents ouvrages existent mais ne sont pas mentionnés ici, par manque de place.
Eugène Jung: L’Islam, notre ami, notre allié - Centre Abaad St-Ouen
Tristan Hananiel: Les controverses du Christianisme -Bordas
Etienne Dinet: La vie de Mohammad
Hugh Schonfield: Le mystère Jésus - - Jésus, Messie ou Dieu? Pygmalion - Paris
Revue: Souvenir Napoleonien n°291-1977
Général Baron Gourgaud: Journal inédit de Ste-Hélène (1815-1818) -Flam. Ed.
Christian Cherfils: Bonaparte et l’Islam - A. Pedone, Editeur - 1914
L. Duchesne: Histoire ancienne de l’Eglise -3 tomes- E. De Boccard, Ed.--1910
J. Lebreton et J. Zeiller: Histoire de l’église - 2 tomes - Bloud & Gay, Ed.-- 1946
St-Jean Chrysostome: Enseignements pratiques de l’Evangile- 1875-Paris - V. Palmé Ed.
Catéchisme de évêques de France - Pour adultes - Paris 1991
Dr Gustave Le Bon: La civilisation des Arabes - SFIED - 1985

* En Anglais *
M.A. Yussef: The Dead Sea Scrolls - By American Trust Association - Indianapolis
Pr Abdul-Ahad Dawud (ex-évêque): Muhammad in the Bible - IPCI - S.A.
Dr K.A.T. Al Mansour: Welcome to Islam - The Pentecostals -F.A.A.P-San Francisco
Dr H.M. Baabil: Christian Muslim Dialogue - Islamic Vision-- Birmingham
Pr K.S. Ramakrishna Rao: Muhummed
Mawlana S. Abul Hasan Nadwi: Islam and earliest muslims
M.H. Durrani: Muhammad, biblical promised prophet
Ahmed Deedat: The choice
History of Christianity in the light of Modern knowledge - A collective work - Harcourt - Brace & C°- New York

Liste d’érudits des écritures bibliques dont les ouvrages ont aussi été consultés dans le cadre de cette étude:
Dr William Foxwell Albright: From the stone age to Christianity - New York
Rev. Dr. A. Powell Davies: The meaning of the Dead Sea Scrolls-N.A.L.W.L-New York- The first Christians -Strauss & Cudhay-New York
Dr Hugh J. Schonfield: The Passover plot
Philip K. Hitti: History of the Arabs -The Macmillian C°-New York
William Smith: Smith Bible Dictionary

En gras: les livres conseillés en priorité
Tous ces livres peuvent être achetés dans toute bonne librairie islamique ou dans les librairies spécialisées, voire toutes celles qui ont un rayon “Sciences Humaines” fourni; ou sinon consultés dans des bibliothèques de littératures étrangères.

* Bibles en Français et en Anglais (listes partielles) *
Bible interlinéaire anglais français: Translation of the Greek Scriptures edited by B.F. Westcott and J.F. Hort (1881 et 1969)
The old Testament (hébreu/anglais) sur CD ROM: 1994 - Bible Land Software - New York
Bibles Segond (“à la Colombe”): différentes éditions (1954 à 93)
La Sainte Bible (1897): L’Abbé Glaire
La T.O.B. (Traduction Oecuménique de la Bible) 1993
La Bible de Jérusalem (1975-petit format) - (1994-Grand Format)
The Bible : Revised Standard Version - 1971
La Sainte Bible (T.B.S.)
Témoins de Jéhovah: La Traduction du Monde Nouveau (bible)

 



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