Le Sermon de la noble Zeinab à Cham et KufaMa chère fille, comme si je te voyais défendre le droit violé par des arguments solides et une éloquence invraisemblable ». Son décès enveloppa les musulmans d'un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l'adieu au Prophète, son père l'Imâm `Alî (as) dit : « Toute patience est belle sauf vis-à -vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie ». Sa mère, Dame Fâtimah Az-Zahrâ', ne put supporter la séparation ; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard.C'est ainsi qu'en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l'époque des Califes. Durant le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb, Dame Zaynab épousa `Abd Allâh Ibn Ja`far Ibn Abî Tâlib. Leur noce eut lieu à Médine alors que l'armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Shâm. De grands Compagnons comme Abû Dharr Al-Ghifârî et Salmân Al-Fârisî fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils `Alî, `Abbâs, `Awn et Muhammad , ainsi qu'à une fille Umm Kulthûm. Une adoration pure Dame Zaynab passait ses nuits à la porte de son Seigneur demandant Sa satisfaction et se dévouant à Son adoration. Elle n'abandonna jamais ses prières nocturnes même à la veille de l'assassinat de son frère Al-Husayn (as) qui lui demanda de ne pas l'oublier dans ses invocations.
Glorifié soit le Puissant et le Généreux. Ô Allâh, je Te demande par la grandeur de Ton trône, par la clémence infinie de Ton Livre, par Ton grand Nom, Ta splendeur et Tes mots accomplis, de faire miséricorde à Muhammad et à ses descendants purifiés et de m'accorder le bien ici-bas et dans l'au-delà . Allâh, Tu es le Vivant Qui n'a besoin de rien alors que tout a besoin de Lui. C'est Toi Qui me guidas et c'est Toi Qui me nourris.C'est toi Qui me donnas et me prendras la vie… Ta miséricorde, ô Le plus Clément parmi les cléments ».Pendant qu'elle animait ses nuits par les prières nocturnes, elle répétait souvent ces vers : Combien a-t-Il de douceur cachée dont la subtilité échappe à la raison de l'intelligent ! Et combien de prospérité arriva après l'adversité mettant fin à la misère du cœur attristé ! Et combien de choses t'inquiètent le matin, alors que la bonne nouvelle te parvient la nuit ! Si un jour tu te trouves en adversité, aie confiance en l'Un, l'Unique et le Haut ! Et prends le Prophète comme intercesseur car tout serviteur, est certes secouru par l'intercession du Prophète !
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