Les démarches du Prophète pour construire la société Musulmane selon le Martyr MotahhariIl s’est assis et s’est adressé à Zyad pour lui dire : « Je suis porteur d’un message de la part du Prophète. Devrais-je vous le dire ouvertement ou secrètement?» - « Mais le message du Prophète est un honneur pour moi. Dis le moi ouvertement bien sur. » - « Le Prophète d’Allah m’a envoyé pour te demander la main de ta fille. Donne-moi ta réponse pour que je la transmette au Prophète. - Tout étonné, Zyad demanda : « Est-ce que le Prophète t’a envoyé pour demander la main de ma fille ? » - « Mais est-ce possible que je puisse apporter une fausse parole du Prophète? » - « Mais, dans nos coutumes, nous ne donnons jamais nos filles à ceux qui ne sont pas des Ansars et de notre rang social. Pars maintenant et je viendrai moi-même voir le Prophète. » Guwaybir a quitté Zyad en réfléchissant d’une part aux paroles du Noble Prophète de l’Islam qui disait que l’Islam a anéanti les rivalités racistes et les variétés d’origine et se rappelant d’autre part des paroles de Zyad qui disait que dans leur coutumes, ils ne donnaient pas leurs filles à ceux qui ne n’ont pas leur équivalence économique et sociale. Mais en quittant la maison il chuchotait : « Par Allah, le Coran n’a pas été descendu et la prophétie de Mohammad n’a pas été annoncé pour affirmer cela ». Guwaybir chuchotait ces mots en sortant et Dulfâ l’a entendu. Elle transmit la nouvelle à son père et dit : « Par Allah, Guwaybir ne ment pas. Ne le laisse pas rentrer désespérer chez le Prophète. Envoie quelqu’un pour le chercher. Zyad a accepté de le faire revenir. Il s’est rendu en personne devant le Prophète et lui a dit : « Puissent mon père ou ma mère vous être sacrifiés. Ghuwaybir m’a rapporté votre message, mais ce n’est pas dans nos coutumes de donner notre fille à celui qui n’est pas de notre rang social. Le Prophète a répondu :
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