Le djihadCe qui signifie que nous devons expliquer clairement le droit chemin aux gens ; sa réalité propre est manifeste. Il n’y a pas de place pour l’utilisation de la contrainte en religion ; personne ne doit être obligé à accepter la religion de l’Islam. Ce verset est explicite dans son sens. Dans les commentaires coraniques, il est écrit qu’un Ansari qui avait précédemment été un polythéiste, avait deux fils qui s’étaient convertis au Christianisme. Ces deux fils étaient devenus fascinés par le Christianisme et lui étaient très dévoués, mais leur père était maintenant un musulman et était contrarié que ses fils étaient devenus chrétiens. Il se rendit au saint Prophète et lui dit : « Ô Prophète ! Que puis-je faire pour mes fils qui sont devenus chrétiens ? Ils n’acceptent pas l’Islam. Me donnes-tu la permission de les forcer à quitter leur religion et à devenir musulmans ? ». Le Prophète dit : « Non. Il n’y a pas de contrainte en religion ». Concernant les circonstances dans lesquelles ce verset fut révélé, il est aussi écrit qu’il y avait deux tribus, les Aws et les Khazraj, qui vivaient à Médine, et qui étaient les habitants d’ origine de Médine. A l’aube de l’Islam, ils vivaient là ensemble avec plusieurs grandes tribus juives qui étaient venues à Médine en une période postérieure. L’une était la tribu Bani Nazil, et une autre était les Bani Qoraizeh, tandis qu’il y avait encore une autre grande tribu de juifs qui vivait aux extrémités de la ville. Les juifs, ayant le Judaïsme pour religion et ayant aussi un livre saint, vinrent pour être plus ou moins considérés comme les érudits de cette société, tandis que parmi les habitants d’origine de Médine, qui étaient polythéistes et généralement illettrés, il était récemment venu à l’existence un petit groupe aussi capable de lire et écrire. Les juifs, en conséquence de leur culture supérieure et de la dimension étendue de leurs pensées, exercèrent une certaine influence sur ce groupe. Ainsi, en dépit du fait que la religion des Aws et des Khazraj était différente de celle des juifs, ils se permirent néanmoins d’être influencés par les idées juives. Par conséquent, ils envoyaient parfois leurs enfants chez les juifs pour être éduqués, et alors qu’ils se trouvaient parmi les juifs, les enfants renonçaient de temps à autre à leur religion païenne de polythéisme et se convertissaient au Judaïsme. Ainsi, lorsque le saint Prophète entra à Médine, un groupe de ces garçons de cette ville étaient formés par les juifs et s’étaient choisis la religion juive, dont certains d’entre eux choisirent de ne pas y renoncer. Les parents de ces enfants devinrent musulmans, mais les enfants n’abandonnèrent pas leur nouvelle religion, le Judaïsme. Et lorsqu’il avait été décidé que les juifs devaient quitter Médine (en punition au chaos qu’ils avaient éveillé), ces enfants s’en allèrent aussi avec leurs collègues juifs. Leurs pères vinrent au saint Prophète, lui demandant la permission pour eux de séparer leurs enfants des juifs, pour les forcer à abandonner le Judaïsme et à devenir musulmans ; permission que le saint Prophète ne donna pas. Ils dirent : « Ô Prophète ! Permets-nous de les forcer à quitter leur religion et à embrasser l’ Islam ». Le saint Prophète leur dit : « Non. Maintenant qu’ils ont choisi de partir avec les juifs, laissez-les s’en aller avec eux ». Et les commentateurs disent que c’est alors que le verset : {Nulle contrainte en religion, car le bon chemin s’est distingué de l’égarement.}22 fut révélé. Celui-ci est un autre verset bien connu : {Appelle au sentier de ton Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation. Et discute avec eux de la meilleure façon.} 23. Invitez les gens au chemin de votre Seigneur. Comment ? Avec la force de l’ épée ? Non. Par la bonne exhortation et le bon conseil. {Et discute avec eux de la meilleure façon.}24 Avec ceux qui discutent avec nous, nous devons aussi discuter, de la meilleure façon. Ce verset a clairement introduit la méthode de l’Islam pour communiquer son message aux gens. Dans un autre verset, il nous est dit : {La vérité émane de votre Seigneur. Alors quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut, qu’il mécroie.} 25.
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