Biographie de Fatima Zahra (pse)Mais seule, Fatima Zahra avait reçu le titre de la dame des femmes des mondes et de toutes les époques : c'est le modèle absolu de la femme et elle fournissait le bon exemple sur tous les plans. Mais, d'après les citations qui nous sont parvenues du prophète (pslp) et de sa progéniture purifiée, Fatima Zahra' était beaucoup plus qu'un simple modèle pour la femme en général et elle jouissait d'un rang très élevé auprès du Seigneur, à Lui pureté. Et pour ne citer qu'un seul indice de la proximité de cette sainte femme de son Seigneur, rappelons que tous les musulmans après chaque prière sont appelés à titre de "forte indication" d'exécuter un rite spécial : le chant de pureté d'Zahra (pse), ce rite dont l'histoire dépasse les limites de ce petit espace. Le départ du père Le père de Fatima Zahra (pse), revenu du pèlerinage de l'adieu, eut une fièvre très grave qui l'obligea à se tenir au lit, subissant de temps à autre des évanouissements sporadiques. Fatima Zahra (pse) accourut auprès de lui et, toute en larmes, elle tenta de repousser la mort qui le menaçait. Le prophète (pslp) ouvrit ses yeux, regarda tout autour et, contemplant son unique fille, il lui demanda de lui lire du Coran. Et elle s'y adonna avec déférence et dévotion. Ce père, exceptionnellement grand et magnanime, écouta sa fille réciter les paroles de Dieu qui commencèrent à remplir la chambre et à l'animer : Il voulait quitter ce monde en faisant ses adieux aux deux poids qui occupaient son cœur : Le Saint Coran et sa fille unique fondatrice de sa progéniture purifiée que Dieu a déléguée pour préserver Son Livre de toute mauvaise interprétation... Seul Ali (psl) avait eu droit aux derniers secrets du maître des créatures qui paria ensuite auprès de son Seigneur laissant sa fille unique sous un choc irréparable. Fatima Zahra n'avait pas pu supporter d'être séparée de son bien aimé père, d'autant plus que les événements politiques qui ont succédé le décès du sceau des prophètes n'étaient pas de nature à consoler son unique fille, bien au contraire ; les musulmans de l'époque ont montré une ingratitude inimaginable envers la fille de leur prophète, la privant même de son héritage de la parcelle de Fadak. Mais, le coup le plus dur que Fatima Zahra (pse) avait dû subir dès le décès de son père : c'était l'annulation pure et simple du testament du sceau des prophètes par l'ensemble des musulmans...
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