Les Recommandation Des Gens de la Demeure que la Paix soit avec, eux



 

La Responsabilité des Savants

Al-Hossein (S), les Paroles suivantes : Ô vous, les Gens! Prenez leçon de ce que Dieu a dit de déplorable à l'encontre des Rabbins(1) : «Pourquoi leurs Rabbins et leurs Moines ne leur interdisent-ils pas de pécher en Paroles et de manger des gains illicités ? », (Coran 5/63) ; Dieu révéla également ceci : « Ceux qui, parmi les fils d'Israel, ont été incrédules, ont été maudits par fa bouche de David et par celle de Jésus fils de Marie; parce quils ont été rebelles, parce qu'ils ont été transgresseurs. Ils ne s'interdisaient pas mu­tuellement les actions blâmables qu'ils commettaient. Que leurs actions étaient donc execrables ! » (Coran 5/78.79) .

Dieu leur fit ce reproche car ils voyaient bien que les oppresseurs qui fai­saient partie de leurs rangs étaient des personnes foncièrement malfaisantes et commettant des actes coupables d'impiété ; mais, ils ne leur interdisaient pas d'agir de cette manière car, en fait, ils attendaient de ces personnes quel­ques rétributions et ils les craignaient terriblement ; pourtant . Dieu avait révélé ceci : «Ne craignez pas les Hommes; craignez-Moi », (Coran 5/44) ; et ainsi que ceci : «Les Croyants et les Croyantes sont amis les uns des autres. Ils ordonnent ce qui est convenable, ils interdisent ce qui est blâmable ». (Coran 9/71)

(1) Rabbins: Docteurs de la loi juive qui avaient des fonctions juridiques et pédagogiques, dans la Palestine éternelle. Aujourd'hui, ils sont les chefs des communautés juives et ils président au culte.

 

Dieu, dans Son Décret a commencé par ordonner ce qui est Bien et inter­dire ce qui est Mal. sachant parfaitement que si ce Commandement religieux était convenablement appliqué, alors, toutes les autres obligations légères ou pesantes le seraient aussi. Car, en ordonnant la réalisation d'Å“uvres portées au Bien et l'interdiction de celles portées au Mal, equiva­lait en définitive à appeler l'Islam dont le Fondement repose sur rendre les Droits à ceux qui en ont été dépossédés, s'opposer à la persécution, répartir les biens et les revenus du Trèsor public de façon équitable, collecter la Za­kat et la redistribuer également de façon équitable.

Or, vous êtes une société dont l'honorable réputation s'est construite à partir de votre Connaissance et de grande renommée à cause de votre Bienveil­lance; et, Grâce à Dieu, votre société est regardée par les autres avec beaucoup de respect et d'envie. Les puissants vous craignent alors que vous êtes généreusement soutenus par les faibles, même ceux sur lesquels vous ne pouvez faire preuve de supériorité ou qui ne sont pas endettés envers vous, vous prefèrent à eux-mêmes. Les démunis viennent à vous même s'ils crai­gnent de vous soumettre leur requte, Vous marchez sur les chaussées et dans les ruelles à la façon des rois remplis de gloire et d'honneurs. Donc, maintenant, vous êtes parvenus à un rang où vous devez soutenir la Vérité, pour quelle raison ne le faites-vous pas? Vous avez méprisé les Droits des Imams, vous avez négligé les Droits des faibles ; mais, ce que vous préten­dez être votre Droit, vous le reclamez, Vous n'avez jamais distribué aucun bien ni mis en danger votre vie ni combattu avec un clan pour la Cause de Dieu; néanmoins vous aspirez au Paradis, à la proximité des Prophètes et à l'exemption du Châtiment de Dieu.

Ô vous, les Gens! Vous aspirez à de telles choses de la part de Dieu ! Je crains plutôt pour vous un châtiment car, par rapport à la Bonte de Dieu. vous avez atteint un niveau jamais atteint par quiconque d'autre; vous navez jamais fait preuve de respect envers celui qui connait et craint  Dieu, alors que vous êtes respectés par les gens; vous gardez le silence au sujet des Directives de Dieu qui ne sont pas respectées, mais dès que vous remarquez que l'un des contrats de vos pères n' est pas honoré, vous vous sentez gravement affligés et remplis d'inquiétude ; vous voyez parfaitement que les Avertissements de Sa Sainteté le Messager (pslf) sont négligés et que l'aveugle, le muet et le malade ne sont pas secourus dans les villes ; jamais vous n'en prenez le moindre soin, ni faites quelque chose pour ces person­nes ; pas davantage vous n'apportez une aide à ceux qui

s'en occupent. Vous flattez les oppresseurs et cela vous suffit pour vous sentir heureux .



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