L’annonce de la venue du Prophète Mohammad (s) par Jésus (as)



La Bible fait état de certains cas à ce sujet, comme la succession d’Aron à Moïse et de Salomon à David, par exemple. Dans l’Evangile de Jean, nous lisons ce qui suit :

« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. Â» (Jean ; 1 : 20 à 24).

Signalons que dans les textes en grec et en syriaque, le terme prophète (nabî) est désigné par l’article défini et se rapporte à un prophète bien identifié.

Au chapitre 7 de l’Evangile de Jean, nous lisons aussi :

« Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète annoncé. D'autres disaient : C'est le Christ. Et d'autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L'Ecriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethlehem, où était David, que le Christ doit venir ? Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. Â» (Jean ; 7 : 41 à 44)

Dans l’Evangile de Jean, il est question aux chapitres 1, 14, 15 et 16 du Paraclet, qui a pour sens « celui qui prie le plus Dieu Â» (ahmed, en arabe), terme que, dans les nouvelles traductions, on rend par « consolateur Â» qui est aussi un sens du mot d’origine grecque paraclet, sans doute pour éviter de donner au lecteur l’idée qu’il puisse s’agir là d’un indice que Jésus (as) a bien annoncé la venue de Mohammad (s), comme certains prédicateurs le rappelaient à leurs interlocuteurs chrétiens.

Exemple :

« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement. Â» (Jean ; 15 : 27 et 28)

Un homme nommé Montanus (1) avait prétendu être lui-même le Paraclet attendu.

En outre, personne ne trouvera étrange que les prophètes s’adressent à leur peuple dans leur langue commune, de façon à être compris et soutenus par lui. Ils peuvent par conséquent faire leurs annonces concernant le prophète final selon des expressions qui ne soient pas énoncées forcément en langue arabe qui est la langue dans laquelle a été révélé le Coran.



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