Fatima (as), de la naissance jusqu'au décès du Prophète (que la paix soit"Quand mon cœur brûle du désir d'être au Paradis, J'embrasse le cou de Fatima!"(5) Tous les historiens et tous les maîtres de hadiths sont unanimes pour dire que le Prophète (Que la paix soit sur lui) éprouvait un incroyable sentiment d'affection pour sa fille Fatima (Salut sur elle). Il est clair que l'attachement profond du Prophète pour Fatima n'était pas uniquement le fruit de la relation père - enfant, même si ce sentiment d'affection normal habitait l'âme du Prophète (Que la paix soir sur lui); car, de tout ce qu'a pu dire le Prophète (Que la paix soit sur lui) et de tous ses commentaires pour tenter d'exprimer son attachement pour sa fille Fatima (Salut sur elle) il apparaît que d'autres critères entraient en ligne de compte. "Cet amour n'est pas un amour comme les autres. C'est l'amour de celui qui aime Dieu, c'est l'amour de Dieu!". Parmi les abondants récits qui furent rapportés à ce propos, il nous suffit de n'en citer que quelques uns auxquels il est fait référence dans les célèbres ouvrages des chiites comme des sunnites: "Personne parmi les hommes n'était plus aimé du Prophète (Que la paix soit sur lui) que l'Émir des croyants, Ali (Salut à lui) et aucune femme, parmi les femmes, n'était plus aimée de lui que Fatima (Salut sur elle)". (6) Il est intéressant de savoir que beaucoup ont attribué ce hadith à Aïcha, la femme du Prophète. b) Quand le verset glorieux 63, de la sourate "La Lumière" a été révélé: "Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres!", les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (Que la paix soit sur lui) en disant " Ô Mohammad"; Ils dirent dès lors ; " Ô Envoyé de Dieu" ou " Ô Prophète de Dieu". Fatima (Salut sur elle) dit: " Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon père en lui disant "cher père" alors. Lorsque je me trouvais en sa présence je lui disais "Ô Envoyé de Dieu". Je l'ai ainsi interpellé une, deux fois puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait et qu'il se détournait de moi. La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit:
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