La causerie du quint (al-khums)■J'ai répondu en étant envahi par un sentiment mêlé d'assurance certaine et de crainte : Oui... Oui... Je le savais. Puis, il se leva pour me passer un livre intitulé al-wasâ’il écrit, comme l'indique la couverture, par Muhammad b. Al-hasan Al-hur Al-‘Âmilı et me demanda d'y retrouver et y lire le chapitre relatif au quint. Ainsi, j'ai lu un certain nombre de hadıths des Imâms ‘Alı (bsl), Al-Bâqir (bsl), Al-s.âdiq (bsl), et Al-Kâz.im (bsl) et qui concernent tout le quint. Parmi ces hadıths, celui rapporté par ‘Amrân b. Müsâ qui dit : J'ai lu auprès de Müsâ b. ja‘far (bsl) le verset relatif au quint et il m'a dit : «Ce qui est à Dieu est à Son messager et ce qui est à Son messager est à nous». Et il poursuivit : «Dieu divise les moyens de subsistance des croyants en cinq dirhams, un dirham pour Leur Seigneur et quatre pour eux, ils peuvent en disposer licitement». J'ai lu, également, ce hadıth rapporté par un nommé Sammâ‘a qui dit : J'ai interrogé Al-hasan (bsl) au sujet de quint et il m'a répondu : «Il concerne tout ce que les gens gagnent quelle que soit sa quantité». Et aussi le hadıth de Muhammad b. Al-hasan Al-’Ash‘arı qui dit : Un de nos compagnons a écrit à Abı ja‘far (bsl) en lui disant : Eclaire-moi sur le quint. Est-ce qu'il s'applique sur tout ce que gagne l'homme, quelle que soit sa nature et dans tous les métiers? Et comment le prélever? Il lui répondit par sa propre main : «Le quint se prélève après le prélèvement des provisions». Après avoir terminé la lecture de ce hadıth, j'ai dit à mon père : ■Dans la causerie de la prière tu m'as dit de ne pas faire la prière avec des vêtements qui n'ont pas fait l'objet du quint. Et dans Mon père me répondit : Le quint est obligatoire sur ce qui suit : 1 - Le butin, argent ou autre, pris par les musulmans lors d'une guerre licite contre les mécréants.
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