De la Précellence du mois de Cha‘bânLes Trois derniers jour du mois
L’Imam al-Redhâ (p) dit : “ Quiconque jeûne les trois derniers jours du mois de Cha‘bân et relie ce jeûne à celui du mois de Ramadhân, Allah inscrit à son actif le jeûne de deux mois consécutifsâ€. Abû-l-Çalt al-Harwî témoigne : «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Redhâ (p). C’était le dernier vendredi du mois de Chabân. L’Imam m’a dit : «O Abû-l-Çalt ! La plus grande partie du mois de Cha‘bân s’est déjà écoulée. Nous sommes au dernier vendredi de ce mois. Rattrape donc pendant ce qui en reste ce que tu as raté au cours de la partie écoulée : multiplie la récitation du du‘â’, de l’istighfâr et du Coran. Repens-toi auprès d’Allah de tes péchés passés afin que tu accueilles le mois de Ramadhân en état de pureté devant Allah. Acquitte-toi de tout dépôt qui te soit confié, débarrasse-toi de toute animosité que tu garderais dans ton coeur envers un croyant, mets un terme à tout péché que tu serais en train de commettre, crains Allah, confie-toi à Lui dans ton intimité et ouvertement, car « Allah suffit à quiconque se confie en Lui. Allah atteint toujours ce qu’Il s’est proposé. Allah a fixé un décret pour chaque chose »[7][7]. De même répète autant que tu pourras pendant le reste du mois cette imploration : “ O Allah ! Si Tu ne nous avais pas pardonné nos péchés pendant la partie écoulée du mois de Chabân, pardonne-nous nos péchés pour le restant de ce mois â€, car Allah libère de l’Enfer beaucoup de serviteurs par égard pour la sainteté de Cha‘bân.» La Prière de l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa réapparition)
Cette prière consiste en 2 rak‘ah. Dans chaque rak‘ah il faut réciter Sourate al-Fâtihah jusqu’au verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în »[8][8] (C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons le secours) lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit terminer la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç. Tout de suite après la prière, il faut lire le Du‘â’ suivant : « Allâhuma ‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu bi-mâ wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu fî-ch-chiddati wa-r-rakhâ’i ». اÙللهمَّ عَظÙÙ…ÙŽ الْبَلاءÙØŒ وَبَرÙØÙŽ الْخَÙاءÙØŒ وَانْكَشَÙÙŽ الْغÙطاءÙØŒ وَضاقَت٠الاَْرْض٠بÙما وَسÙعَت٠السَّماء٠وَاÙلَيْكَ يا رَبّ٠الْمÙشْتَكى وَعَلَيْكَ الْمÙعَوَّل٠ÙÙÙŠ الشّÙدَّة٠وَالرَّخاء٠( Ô mon Dieu! L’épreuve s’est aggravée et ce qui était dissimulé ne l’est plus, le voile est levé, la terre est encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir. C’est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l’aisance). “Allâhumma Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir i‘zâzahuâ€. اَللّـهÙمَّ صَلّ٠عَلى Ù…ÙØَمَّد٠وَآل٠مÙØَمَّد٠الَّذينَ اَمَرْتَنا بÙطاعَتÙÙ‡Ùمْ وَعَجّÙÙ„ اَللّـهÙمَّ ÙَرَجَهÙمْ بÙقائÙÙ…ÙÙ‡Ùمْ وَاَظْهÙرْ اÙعْزازَهÙ
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