Quel est son nom?
CHAPITRE II
Les concepts
Dans la terminologie religieuse à travers le monde, il est à constater que tous les "Fils de l'Homme" ont de tous temps, dans leur façon d'être et de s'exprimer, donné de merveilleux attributs au Seigneur des Paradis et de la Terre.
LE CONCEPT ZOULOU Dans notre pays, l'Afrique du Sud, les Zoulous, un peuple viril et militant, apparenté aux Qoraïch arabes de l'époque pré islamique, avait donné à Dieu Tout-Puissant le nom de "uMvelinqangi". Ce nom, lorsqu'il est correctement articulé dans sa phonétique originelle est identique au mot arabe "Wallahou ghani" qui veut dire "et Dieu est riche (généreux)". Il est très proche du terme "Allegany". Dan sa phonétique terme utilisé par les Indiens "Peaux-Rouges" d'Amérique du Nord (Souvenez-vous de leurs montagnes "Allegany"). Le sens et l'origine réels du mot "Allegany" n'est pas connu par le commun des Américains, mais demandez à n'importe quel Zoulou, qui est ce "uMvelinqangi", il vous expliquera sûrement en langage zoulou : "Hawu umnimzani ! Uyena, umoya oingcwele. Akazali yena, futhi akazalwanga; Futhi, akukho lutho olu fana naye."
Croyez-moi ceci est pratiquement, mot à mot, la traduction liuérale de la Sourate "Al-Ikhlas" chapitre 112 du Saint Coran :
"Dis : C'est Lui Dieu, seul et unique Dieu Le recours suprême et efficient Il n'a jamais enfanté , et Il n'a jamais été enfanté Nul ne Lui est égal ou semblable."
(Saint Coran 112:1-4)
PRATIQUEMENT ISLAMIQUE
Maintenant comparons les versets de la sourate "Al-Ikhlas" (La foi pure et exclusive) avec ma traduction libre de ce que le zoulou dit : "Ô Seigneur ! ll est pur et Saint-Esprit, il n'a pas enfanté et n'a pas été enfanté et il n'est rien qui lui soit semblable." Chaque tribu africaine, au Sud du fleuve Zambèse (en Afrique du Sud) a donné différents noms au Tout-Puissant : "Tixo", "Modimo", "Unkulunkulu", etc... Et chaque groupe linguistique africain, tente avec difficultés d'exprimer le même concept pur et saint que les Zoulous. Il est tout à la gloire des peuples africains qui, malgré le fait qu'ils n'avaient pas de langue écrite et par conséquent pas de documents de référence, ne pouvaient compter le nom de tous leurs prophètes. Pas une tribu cependant ne s'était avilie à vénérer des images ou des statues d'hommes ou d'animaux jusqu'à ce que l'homme blanc introduise sa religion et ne donne aux Africains son concept antropomorphique de Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit et ne conduise les Africains à se prosterner devant les statues de Jésus (P), Marie, Joseph, Christophe, etc... Parmi les douzaines de tribus africaines habitant cette partie du monde, pas une d'entre elles ne "fabriqua d'images" ("Umfanegisos") de son Dieu. Certes, ils étaient capables de sculpter des éléphants et des lions en bois et de faire des statues d'hommes et de femmes en argile, comme ils avaient une certaine maîtrise du travail des métaux. Lorsque je demandai à un vieux Zoulou pourquoi les Africains ne réalisaient pas d'images de leurs dieux, il me repliqua : "Comment pouvons-nous faire des images de Lui (Dieu Tout Puissant) quand nous savons qu'il ne ressemble pas à un homme, qu'i1 ne ressemble pas à un singe, ou un éléphant ou un serpent. ll ne ressemble à rien que nous pouvons imaginer ou qui peut nous venir à l'èsprit. Il est pur et Saint-Esprit."
COMME LES ARABES
Le mot "uMvelingangi", quoique très familier des Zoulous , était très peu utilisé par eux. Comme les païens Qoraïch de l'Arabie pré-islamique qui connaissaient le nom d'Allah et l'oublièrent, car ils étaient convaincus qu'il était trop haut, trop pur, trop saint pour être approché. Ils lui substituèrent leurs idoles et leurs dieux imaginaires, leurs ' Alats, al-Ouzzas et a1 Manats" et des centaines d'autres. Les Zoulous aussi ne pouvaient pas parler à leur "uMvelingangi" directement. Mais ils étaient mieux que les Arabes de Ayam al-Jahiliya (les jours de l'ignorance) car ils ne cherchaient pas de faux dieux, ils invoquaient l'esprit de leurs ancêtres afin qu'ils intercèdent auprès de "uMvelinqangi" exactement comme les catholiques lorsqu'ils invoquent la Vierge Marie et les saints.
Le nom le plus communément utilisé par les Zoulous pour désigner leur Dieu est "Unkulunkulu" qui signifie littéralement "Le plus grand des plus grands" ou "Le plus puissant des puissants". Plus familièrement lorsqu'ils prêtent serment, ils s'exclament "Inkosi phe-Zoulou !" Signifiant le Seigneur supérieur ou Dieu au Paradis ou le Paradis, sait que je dis la vérité. Le mot "zoulou" en langage zoulou veut littéralement dire "Le para dis élevé", les Zoulous se considérant comme supérieurs à toutes les autres tribus d'Afrique du Sud, ressemblant ainsi aux Qoraïch parmi les gens du désert avant l'Islam.
LE CONCEPT ASIATIQUE
En hindi, Dieu se dit "Pramatma", en sanscrit, langue de l'Inde ancienne, "Atma" signifiait "l'âme" alors que "Pram Atma" signifiait la sainte grande âme ou le saint-esprit qui est réellement une belle description du "Père" au paradis. La Bible nous révèle : "Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité:' (Jean 4:24) Non dans sa taille, dans sa forme, ni dans son apparence, mais dans son esprit. Malgré leur interprétation panthéiste de la divinité, les Hindous donnent à l'être suprême dans leur langue classique le nom de "Om" qui veut dire "gardien" ou "protecteur", un attribut approprié à propos duquel les musulmans ne peuvent avoir aucun doute.
LE CONCEPT OCCIDENTAL
Dans leurs langages ou ceux qui leur sont apparentes, les Anglo-Saxons et les Teutons désignent l'objet de leur vénération par le terme "God" (1) ou d'autres ayant la même consonance ou la même signification : God en anglais God en afrikaan (langage des Boers, descendants des Hollandais d'Afrique du Sud) Gott en allemand Gudd en danois, suédois et norvégien. 1. Le terme "Dieu" avec toutes ses ramifications contraste avec "Allah" qui sera étudié au chapitre IV de ce livre.
Les anciens Phéniciens appelaient leur Dieu, Allon (nom très proche de Allah si on ne considère que sa forme articulée). Le peuple de Canaan - Ado - Les Israélites ont non seulement partagé leur mot "EI" avec le peuple originel de Palestine, mais ils ont emprunté le nom de leur plus grande divinité Ado, ce qu'ils transformèrent en "Adonaï". Par ailleurs, chaque fois que les quatre lettres YHWH sont apparues dans leurs Saintes Ecritures ils les lisaient "Adonaï" à la place de "Yahuwa". Vous ne manquerez pas de remarquer la ressemblance entre "Adonaï", d'origine juive, et "Adonis", dieu païen aimé de Vénus, déesse de l'amour dans la Grèce antique.
LE CONCEPT LATIN
En latin, langue dominante qui prévalait en Europe de l'Ouest du fait de son usage généralisé pendant des siècles dans l'enseignement et la diplomatie, le terme principal pour désigner dieu était "Deus" :
Deus en portugais Dieu en français Dio en italien Dios en espagnol Dia en écossais et en irlandais Duw en gallois
Aussi surprenant que cela puisse paraître Deus et tous les autres mots de même consonnance voulaient dire "Paradis". Moulana Vidyarthi, dans son oeuvre maîtresse "Mohammed dans les Ecritures Universelles" (1), a consacré une centaine de pages à l'étude des noms donnés à Dieu dans les différentes langues. Par ailleurs, à partir d'une liste de 155 attributs, 40 d'entre eux font usage du mot "Paradis" ou le "Supérieur". Cependant, les chants psalmodiés musulmans "Asma Allah al-Husna" (les plus beaux noms donnés à Allah) 99 noms sont extraits du Saint Coran avec le nom couronné d'Allah. Le terme "Paradis" n'en fait pas partie. Symboliquement, le mot "Paradis" décrirait la demeure de Dieu et dans les termes de Worsworth dans l'Abbaye de Tintem: "Celui dont la demeure est la lumière des soleils couchants et des océans alentours, de l'air pur que l'on respire et le ciel bleu et l'esprit de l Homme, un signe et un esprit qui pousse toute chose pensante, tout objet et toutes les pensées et parcourt toute chose.'
1. Aucun étudiant ou chercheur en religions comparées ne peut évoluer sans cet ouvrage. Votre héritage le plus précieux
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