Le Livre Du JeûneR. - Il suffit de voir le croissant daus les pays unis ou proches les uns des autres, du point de vue de leur horizon, ou dans les pays situés à l'est du pays concerné. Q. 848: Qu'est-ce qu'on entend par la réunion de l'horizon? R. - Cela veut dire les pays situés sur une même longitude. Ainsi, si deux pays ont une même longitude (dans la terminologie des astronomes), ces deux pays sont alors unis du point de vue de leur horizon. Q. 849: Est-ce que les habitants d'une ville comme Boushahr peuvent rompre le jeûne, si le jour de la fête arrive au vingt-neuvième jour du mois à Téhéran et au Khorassan, sachant que l'horizon de Téhéran et de Khorassan ne sont pas unis avec celui de Boushahr? R. - Si l'horizon d'une ville diffère de celui de l'autre au point que le croissant vu dans l'une ne pe lit pas être vu dans l'autre, sa vision dans la ville située à l'ouest de l'autre n 'est alors pas suffisante pour les habitajits de la ville située à l'est, parce que le soleil s'y couche avant l'autre, ce qui n 'est pas le cas de la ville située à l'ouest. Q. 850: Quel est le jugement à suivre par le sujet responsable au cas où les savants d'un seul et même pays ne s'accordent pas sur l'établissement de la vision du croissant, sachant qu'il est établi, pour ce sujet responsable, que tous ces savants sont justes et rigoureux dans leurs recherches? R. - Si le désaccord est celui des preuves affirmatives et négatives, c'est-à -dir si certains d'entre eux prétendent l'établissement de la vision du croissant, alors que certains autres affirment l'établissement de sa non vision, cela veut dire que les deux preuves sont contradictoires. Le sujet responsable doit alors abandonner les deux preuves et pratiquer conformément aux exigences originelles de sa responsabilité. Mais si le désaccord porte sur l'établissement de la vision du croissant et sur celui de l'absence d'informations prouvant cet établissement, c'est-à -dire si certains d'entre eux prétendent avoir vu le croissant, alors que certains autres prétendent ne pas l'avoir vu, l'avis de ceux qui prétendent l'avoir vu constituent alors -au cas où il y a, parmi eux, deux témoins justes- une preuve légale qui doit être obligatoirement suivie par le sujet responsable. Il en est de même pour le jugement émanant de l'autorité légale et affirmant l'établissement de la vision du croissant, ce jugement étant une preuve légale qui doit être obligatoirement suivie par l'ensemble des sujets responsables. Q. 851: Est-ce que la personne qui voit le croissant et sait que l'autorité religieuse de sa ville n'a pas l'occasion de le voir, pour une raison ou une autre, a la responsabilité de l'informer de sa vision du croissant ou non? R. - Elle n 'a pas l'obligation de l'informer sauf au cas où cela entraîne une perversité. Q. 852: Comme vous le savez, pour la plupart des honorables jurisconsultes, la détermination du premier jour du mois de shawwal se fait exclusivement à partir de cinq voies ne comprenant l'établissement de ce jour comme tel, pour l'autorité religieuse légale. Comment alors la plupart des croyants peuvent-ils rompre le jeûne par le simple établissement de ce jour, entant que tel, pour les seuls honorables références jurisprudentielles? Et quelle est la responsabilité légale de la personne qui n'arrive pas à la certitude en ce qui concerne l'établissement de la vision du croissant à partir de cette voie?
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