L'Autorité Savante des Ahl al-Bayt (as)

L'Imam Ali ibn al-Hossein (saw) a compilé un traité bien organisé, intitulé Risalat al-Houqouq, qui se négocie avec plusieurs types de droits et de leurs conséquences. Cette occasion historique a préparé le chemin à l’Imam al-Sadiq pour fonder une école Islamique dans la Médine dont les étudiants étaient les plus grands traditionalistes, jurisprudentiels et savants de la communauté Musulmane venant de provinces différentes comme l’Irak, l’Hijaz, l’Iran, et la Syrie.

Certains disciples de l'Imam al-Baqir (saw) et de l’Imam al-Sadiq (saw) étaient Abou Hamzah al-Thumali, Burayd ibn Mu'awiyah, Abou Basir Zourarah ibn A'youn, Mohammad ibn Moslim, et Hisham ibn Hakam qui ont compilé vingt-neuf livres bien connus.([55])

Quelques disciples de l'Imam al-Sadiq (saw) ont également commencé à noter son hadith et ses jugements légaux et les ont rassemblés dans quatre cent volumes connus sous « Al-Ossoul al-Arba ma'ah Â» c’est-à-dire les quatre cent originales sources de Hadith.

Ensuite, les disciples des autres Imams, c’est-à-dire l’Imam Moussa al-Kazim, Ali ibn Moussa Al-Rida, Mohammad al-Jawad, Ali al-Hadi et al-Hassan al-Askari étaient les figures brillantes dans le domaine des études Islamiques et des bourses d'études. Ils ont transmis les traditions, les jugements légaux, et les directives de ces Imams (as)dans plusieurs domaines, surtout dans les disciplines Islamiques, et les ont compilés dans des volumes. Parmi eux, se trouvaient les savants suivants :

Ahmad ibn Khalid al-Barqi (auteur de cent livres), Hossein ibn Sa'id (auteur de trente livres), Fadl ibn Shadhan (auteur de plus de deux cent livres) et Mohammad al-Ayyashi (auteur de presque deux cent livres).([56])

La Famille du Saint Prophète (saw) n’a pas obligé leurs disciples d’apprendre les disciplines Islamiques. Plutôt, ils leur ont appris d’autres domaines de la connaissance. Par exemple, l’Imam Ali (saw) a appris la grammaire Arabe à Abou al-Aswad al-Du'ali et l’Imam al-Sadiq (saw) a appris la chimie à Jabir ibn Hayyan al-Koufi.([57]) Les Imams des Ahl al-Bayt (as)apprenaient aux gens ce qu’ils ont trouvé nécessaire pour eux tels que les principes de la jurisprudence, la théologie, la jurisprudence, l’éthique, etc. Aussi, les pensées et jugements des Imams ont servi comme le mot final et décisif pour tous les différends scientifiques et religieux qui avaient lieu dans les cercles des savants Musulmans venant de différentes écoles de droit et de théologie. Ce rôle central et influent est assez visible quant à l’unité de Dieu, les Attributs du Créateur, les Attributs du chemin en rapport avec l’Essence Divine, la Justice divine et les questions s’y reportant, les actions de l'homme sur les questions de la détermination par la prédestination et par son propre gré, l’état intermédiaire, le changement dans une première décision Divine (bada'), la dissimulation, et la théorie aussi bien que les règles pratiques de la jurisprudence formant les bases des écoles juridiques dominantes au sujet desquelles des milliers des livres ont été écrites jusqu'à présent.([58])

La Connaissance des Ahl al-Bayt (as)au service des intérêts de la communauté musulmane

En dépit de toute la détresse et des pressions imposées sur les Imams des Ahl al-Bayt (as)dans différentes périodes historiques, ils donnaient la priorité aux intérêts de la communauté Musulmane et l'unité des Musulmans, en raison de la lourde responsabilité qu’ils ont entrepris. De même, leur connaissance était invariablement au service des Musulmans pour les guider dans le chemin de la droiture Divine. La première question, faisant face aux Musulmans, était celui du Califat. En dépit de toutes les questions au sujet de sa légitimité en tant que Calife des Musulmans, l’Imam Ali (saw) a choisi de garder le silencieux, à cause de son inquiétude pour les intérêts de la communauté Musulmane. Les Musulmans, dans cette étape historique, ont été préoccupés de l'établissement de leur reconnaissance, leur pouvoir et leur rôle sur les terres nouvellement conquises et de l'expansion du territoire Musulman. Ainsi les circonstances et les conditions n'ont permis à personne d’abuser sur la question du Califat comme un atout divisant la communauté Musulmane pour rendre effectif ses propres plans. La position de l'Imam Ali (saw) sur l'action d'Abou Soufyan en est un bon exemple. Quand Abou Soufyan a proposé à l'Imam Ali (saw) le Califat, après l'incident de Saqifah, ce dernier s’est écarté de lui et a révélé ses mauvaises intentions. Plus important encore, l’Imam Ali (saw) n'a pas refusé d’exprimer ses bonnes idées et d’offrir ses conseils à ses prédécesseurs pendant leur Califat.