La joie et la tristesse dans le noble CoranÙˆ ÛŒÙطعÙمونَ الطَّعامَ على ØÙبÙّه Ù…Ùسکیناً ÙˆÙŽ یتیماً Ùˆ اسیراً اÙنّما Ù†ÙطعÙÙ…ÙÚ©ÙÙ… Ù„Ùوجه٠اللّه٠لانÙرید٠مÙÙ†Ú©Ù… جزاءً Ùˆ لا Ø´Ùکوراً اÙنّا نَخاÙÙ Ù…ÙÙ† رَبّنا یوماً عَبوساً قَمطریراً ÙوَقاهÙÙ… اللّه٠شَرَّ ذلکَ الیوم٠وَ لَقّاهم نضرةً Ùˆ سÙروراً Les membres de la famille du vénéré Prophète sont les meilleurs serviteurs de Dieu. L'Islam les présente comme les modèles pour l'humanité toute entière, car ils sont supérieurs à toutes les créatures de Dieu le Très-haut : le vénéré Messager de Dieu, Ali, Fatemeh, Hassan et Hossein _que la paix divine soit sur eux_ font l'objet de ces versets du noble Coran. Ces versets disent que Dieu les protége du mal dans l'au-delà et leur offrira le verdoiement et la joie. Quel est le but du noble Coran de donner cet exemple à propos de l'Ahlulbeit ? En effet, le saint Coran veut encourager les croyants à les prendre pour modèles pour pouvoir bénéficier de la même protection de la part du Seigneur, pour que Dieu leur donne le verdoiement et la joie dans l'au-delà . Dans plusieurs autres versets, le noble Coran évoque la vie des serviteurs dévoués du Seigneur, qui se trouvaient dans des situations dures et difficiles. Quand le saint Coran relate leur histoire, il affirme que Dieu les a gratifiés par Sa clémence pour dissiper leur chagrin, illuminer leurs yeux et remplir leurs cÅ“urs de joie. C'est l'exemple de la mère du vénéré Moïse (as) et de la vénéré Marie (as). A l'époque où le pharaon persécutait les Israélites en Egypte, les réduisait en esclavage et assassinait leurs fils, la mère du vénéré Moïse (as) est tombée enceinte, et l'a caché de tout le monde pour que les hommes du Pharaon ne l'apprennent pas. En effet, elle craignait que si les hommes du Pharaon l'apprennent, ils tuent son bébé. Cette inquiétude et cette angoisse sont des sentiments qu'un homme ne pourra jamais éprouver, car c'est uniquement une mère qui le ressent. Mais Dieu a ordonné à la mère de Moïse de ne rien craindre. Le verset 7 de la sourate 28 du noble Coran relate cet épisode de l'histoire du vénéré Moïse (as) : « Ne crains pas, et ne sois pas affligée : Nous te le rendrons certainement et le désignerons du nombre des Envoyés. » اَلاّ تَخاÙÛŒ Ùˆ لاتَØزنی اÙنّا رادّوÙÙ‡ اÙلیک٠و جاعلوه٠مÙÙ† المÙرسلینَ Ce message divin a calmé le cÅ“ur de la mère du vénéré Moïse (as). Le verset 13 de la sourate 28 nous le décrit : « Puis Nous le rendîmes à sa mère, afin que son Å“il se rafraîchît, et qu'elle ne s'affligeât pas. » Ùَرددناه٠اÙلى اÙÙ…Ùّه Ú©ÙŽÙ‰ تَقرَّ عینها Ùˆ لاتØزن Dans plusieurs autres versets du saint Coran, cette histoire a été relatée avec plus ou moins les mêmes concepts. Par conséquent, nous apprenons que Dieu le Très-haut a voulu gratifier la vertueuse mère du vénéré Moïse (as) afin de dissiper son chagrin et de remplir son cÅ“ur de joie. Il est donc évident que si la joie n'était pas un état d'âme agréable et positif, Dieu n'aurait pas voulu la donner à la mère du vénéré Moïse (as). Un épisode similaire existe dans le récit de la vénérée Marie, mère du vénéré Jésus (as). La vertueuse Marie (as) est tombée enceinte sans qu'elle n'ait jamais eu de mari, et un jour le temps est arrivé pour qu'elle donne naissance à son fils, le vénéré Jésus (as). Ce jour-là , la vénérée Marie (as) se trouvait dans une situation inquiétante, car elle se sentait exposée aux dures accusations. Il est évident pour la dame qui était le symbole de la vertu dans le monde, du début jusqu'à la fin de la création, il était ô combien attristant de se voir accusée. Le noble Coran évoque cet état d'âme de la vénérée Marie (as) dans les versets qui relatent que la vertueuse Marie a souhaité qu'elle soit morte pour ne pas voir un tel déshonneur. Or, les simples croyants savent que la vie est un très précieux don du Seigneur, et qu'il faut en être reconnaissant à tous les moments. Cela nous apprend donc que la vénérée Marie (as) se trouvait dans un état de chagrin et de tristesse qui l'entraînait à souhaiter la mort. Le verset 23 de la sourate 19 du noble Coran, évoque ce souhait de la vénérée Marie (as) : « Que ne suis-je morte avant ! Et que ne suis-je un oublie qu'on oublie ! » یا لیتنى Ù…ÙتÙÙ‘ قبلَ هذا Ùˆ کنت٠نسیاً منسیاً Dans les versets suivants, Dieu s'adresse à la vertueuse Marie pour la calmer et la rassurer : « Ne t'afflige pas ! Ton Seigneur, certes, a assigné de dessous toi une source. Secoue vers toi le tronc du dattier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches bonnes à cueillir. Puis mange et bois, et te rafraîchis l'Å“il. » [versets 24-26, sourate 19]
|