Shams ed-Din Mohammad TabriziUn dernier mot
Shams, l’oiseau, s’est envolé et il ne nous reste que ces paroles nous aidant à flâner de temps en temps sous la voûte de son ciel et à remplir nos poumons de son air toujours vif, toujours frais. Pouvons-nous y extraire des dogmes et des lois ? Loin d’être behavioriste (ce courant étant très à la mode dans notre pays et à notre époque), il faut dire que la parole de Shams ne nous donne pas l’occasion d’en dégager un manuel comportemental pour l’humain. Lui-même n’en avait d’ailleurs pas l’intention. Shams, qui ne baissait la garde que devant le Prophète Mohammad, était lui-même un vrai destructeur des lois et des dogmes à l’époque. C’est donc à travers Mowlavi qu’il nous a parlé, et c’est lui qu’il a choisi pour faire étinceler sa vision du monde au travers d’une poésie magnifique et éternelle. La grandeur de Mowlânâ Djalâleddin Balkhi et de son œuvre sont et seront toujours une marque de respect à la splendeur de l’esprit de Shams. Moi, rêveur muet, et le monde, sourd/Incapable, moi, de le dire, le monde, de l’entendre » Ce vers est attribué à Shams. Bibliographie : Notes[1] Movahhed, Mohammad ’Ali, Shams-e Tabrizi, Tarh-e No, Téhéran, 1375 (1996), p. 175. [2] Hâshemi, Mortezâ in Akherat-Doust, Vahid, Majmou’eh Maghâlât Hamâyesh-e Bozorgdâsht Shams-e Tabrizi (Recueil d’articles à l’occasion du séminaire consacré à Shams Tabrizi) 1378 (1999), p. 1033. [3] Tabrizi, Shams al-Din Mohammad, Maghâlât, version corrigée par M. A. Movahhed, Téhéran, 1ère ed., Khârazmi, 1990, p. 119. [4] Ibid., 1990, p. 740. [5] Movahhed, Mohammad ’Ali, Shams-e Tabrizi, Tarh-e No, Téhéran, 1375 (1996), p. 173. [6] Tabrizi, Shams al-Din Mohammad, Maghâlât, version corrigée par M. A. Movahhed, Téhéran, 1ère ed., Khârazmi, 1990, p. 77. [7] Franklin, D. Lewis, Rumi : Past and Present, East and West, 1ère ed. Tr. Farhamand, traduit en persan par Farhâd Sâless, Téhéran, 1383 (2004), p. 188.
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