GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN
LA PHYSIOLOGIE VEGETALE
LA SEXUALITE DANS LE REGNE VEGETAL
L'EXISTENCE DE L'AME
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LA RESURRECTION
« Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nousles traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que lavie et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?Quel mauvais jugement ! »
(Coran 45.21). La rétribution des œuvres estune notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans lareligion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur quiaura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainteinspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sanslimite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec lesrichesses terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devratraverser deux étapes décisives et contraignantes.La première, est celle d'affronter un phénomène aussi commun quela naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparutiondevant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant larétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres.Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels.Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles,mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles, les millénairess'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quelqu'il soit.Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection.La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité deretour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs setransforment en réalité. Le Coran se fait l'écho de cette mentalitédélétère :
« Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent qu'à des conjectures. »
(Coran 45.24).Entre l’anéantissement sans retour au moment de la mort et larésurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui setraduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la premièrealternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès desincroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'êtreconsidérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle lesgens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou deleurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) :
« Dis-leur, Dieu vous fait vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute.
Mais la plupart deshommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Allah. Le Jour où l'Heure arrivera, les imposteurs seront perdus. »« Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaquecommunauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serezrétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre (leCoran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récitésMes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuplerebelle. Quand on, vous disait : Les promesses d’Allah sont vraies ainsi que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez : Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague, sans aucune certitude. »« Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront. Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avezoublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votredemeure (éternelle) et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieuet que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Allah, le MaîtreSouverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui laMajesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, leSage. »
(Coran 45.26 à 37).Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissementsou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés à ne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre encause des croyances qu’ils tenaient jusque-là , pour des parolesd’Evangile et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence etleur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’unexercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiésde scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement. Lematérialisme enseigne en effet que la dégradation de la matière vivante prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort.Ils s’en tiennent alors à cette définition, par tous les pores de leur peau.Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cetévénement majeur auquel sera confronté chaque être humain.Le Coran dit :
« L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritableadversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : « Qui peut faire revivre les os réduits en poussière ? » Réponds : « Celui quiles a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est le Créateur Sublime, l'Omniscient ! » (Coran 36.77 à 81).
Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance deDieu à sa juste valeur. La création de l'homme et sa résurrection ne sont que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards desoleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans lecosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieuest une réalité, si l’être humain a été créé à son tour, qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chosed’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules nesauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne neserait tenté de subir les rigueurs de la Loi divine à leur place.Le Coran dit :
« Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapablesd'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient aumensonge de la même façon. Vois comment a été la fin des injustes.Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais tonSeigneur connaît les corrupteurs.
Dis-leur, quand ils te traitent dementeur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certainsd’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils necomprennent rien ? D’autres te regardent :
dirigerais-tu les aveuglesalors qu’ils ne voient rien ? Dieu ne lèse personne, mais se font tort à eux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dansleurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux.Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).
La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la pensée. (Dieu dit) :
« Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons unvoile entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leursoreilles deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dansle Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avecquelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent :« C'est un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils tecomparent ! Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. »« Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds :« Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donnéla vie la première fois. » Ils hocheront la tête et t'interrogeront :« Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds : « Il se peut que cela soit proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le glorifiant.
Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dansvos tombes. »
(Coran 17.45 à 52).Des dizaines de versets sont consacrés au problème de larésurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologiequi traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donnedes détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtreshumains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral etspirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par uneadmission au Paradis des réjouissances et de l’éternité.La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’êtrehumain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfindébarrassée de toutes les corruptions humaines. Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En premier lieu, se trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie decelle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve.Puis la mort, imposable à chacun, vient accomplir la mission pour laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers estSeul à posséder le pouvoir de donner la vie, puis de la reprendre. A lamort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie,qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier et la rétribution, en bien ou en mal ; deux phases complémentaires qui pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité,ou celles de l’enfer pour les temps des temps.
Les athées qui pensent que la résurrection est un défi au bon senset ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dansl’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort ets’ingénient ainsi à calmer l’angoisse qui les étreint à cette la penséequ’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort, disent-ils, lecorps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matièrevivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de larésurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe plus, qui est retourné au néant.Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, ilne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute formeorganique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bienavant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature,aussi bien humaine qu’animale.Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, lesanatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes derésurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie.Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente ethésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes.
Au cours du temps,il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir lechamp d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, lesspécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a étérendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toutematière vivante est une structure très complexe. Si le corps humainrenferme 100 mille milliards de cellules, par contre depuis la naissanced’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliardsde cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de lacréation. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, lerésultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de savie, un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies,depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles,ni personnel qualifié, car tout se déroule hors du contrôle même dusujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.
La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appeléeADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, dans la terminologie anglo-saxonne) qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoinegénétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de sescaractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur leschromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plande fabrication de l’être humain, dont l’image et le capital génétique estunique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par lemonde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une foisen place, l’ADN est alors activé, et l'œuf commencera à se diviser selonune progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont lecorps renfermera déjà , des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication. Théoriquement, il suffit de prélever un seulexemplaire pour reconstituer, l’enfant en question à l’identique, pratiqueutilisée dans le clonage.Pour ce faire, il faudrait prélever le noyau de la cellule et l'injecter dans un œuf fécondé, débarrassé de son noyau d'origine avant del'implanter dans l'utérus d'une femelle en gestation, où il se développeranormalement. Le futur-né de cette manipulation sera le sosie du donneur.Il aura les mêmes traits, la même physionomie, une doublure que rien, ousi peu de caractéristiques distingueront de l'original. Les versionsofficielles déclarent que pour un problème d'éthique, les spécialistes n'ont pas conduit à leur terme ce genre d'expériences sur les êtres humains. Par contre, la pratique est devenue courante pour les animaux. Denombreuses espèces animales ont pu bénéficier de cette nouvelletechnique, qui est certes délicate, mains néanmoins parfaitementmaitrisable.
Des pionniers essayèrent de gravir un échelon supérieur en tentantde greffer à l'ovule, non seulement du matériel génétique d'animauxexistants, mais encore ceux d'espèces disparues depuis très longtemps, envue de les ... ressusciter ! Ainsi, des expériences ont été tentées pour essayer de reconstituer l'ADN d'une momie égyptienne vieille de 2 500ans, par Svante Pa"a"bo et son équipe de l’université d’Uppsala, en Suède.Après avoir prélevé un peu plus d'un gramme de tissu sec sur la jambe dela dépouille, les chercheurs firent reproduire des fragments d'ADN enutilisant des bactéries (escherichia coli). Les résultats furent prometteurset le seul obstacle à la reconstitution de l'ADN était la faiblesse de larécolte qui ne comprenait qu'une infime partie du patrimoine génétique,absolument insuffisante pour reformuler le génotype de la momie. Mais,l’espoir d’arriver à des résultats satisfaisants reste de mise.En URSS, des scientifiques soviétiques, dont le professeur Nicolaï Veechtchaguine, et d'autres spécialistes des Instituts de Zoologie et deCytologie de l'Académie des Sciences d'URSS, ont entrepris desexpérimentations en vue de ressusciter le mammouth, sorte d'éléphantfossile du quaternaire, disparu depuis des milliers d’années. Pour ce faire,ils se sont attelés à récupérer des cellules en bon état, auprès de cadavresde mammouths conservés dans le sol gelé de Sibérie et envisagent detransplanter les cellules dans les ovules d'éléphants précédemmenténucléés, et de fixer le tout dans l'utérus de femelles en gestation. Ilsespèrent ainsi réussir à donner la vie, pour la première fois dans l'histoirede l'humanité, à des animaux qui n'existent plus depuis des millénaires.
En 1984, des chercheurs américains de l'Université de Berkeley(Californie) sous la conduite de Russel Higuchi et d’Allan Wilson ont puétablir que l'ADN d'un quaggua, sorte de zèbre et de cheval, est restéfonctionnel après une exposition de 140 ans au Muséum d'Histoire Naturelle de Mainz (RFA). Des cellules ont été prélevées des muscles del'animal, où leur état a été jugé comme un indice encourageant pour lareconstitution de l’ADN au complet et éventuellement sa mise en culture pour recréer l’espèce disparue. Wilson a déjà réussi à isoler l'ADN d'unmammouth de Sibérie, mais sans pour autant pouvoir le reconstituer enraison de son mauvais état. La mort de l'animal remonterait en effet à quelque 40 000 ans. De telles expériences ont évidemment pour but derécupérer du matériel génétique intact, ou même des morceaux de gènes pour reconstituer l’ADN et faire revivre les espèces disparues. Bien quela route soit encore longue, la voie est déjà bien balisée. Les spécialistessont d'accord pour estimer que dans un futur plus ou moins proche, des progrès considérables seront accomplis par la biogénétique.
Au début de cette épopée pour ne pas dire de cette révolution, lerecours à l’expression « reconstitution » de certaines espèces, n’étaitévoqué qu’avec réserve, désormais le langage devient plus hardi. Lesnouvelles perspectives qui s'offrent aux savants favorisent l'émergenced'un vocabulaire où le verbe « ressusciter » n'est pas vu comme unobjectif déplacé, bien au contraire. Ce terme signifie littéralement :« ramener de la mort à la vie ». L’évolution de l'état d'esprit estrévélatrice des progrès d’une science, qui mise sur un avenir ouvert auxspéculations les plus audacieuses.
Tout ce qui vit est constitué descellules, qu’il s’agisse d’organismes unicellulaires ou pluricellulaires.L'organisation, l'agencement et le fonctionnement des cellules sontdéterminés par les informations contenues dans les gènes, aussi l’ADN peut être considéré comme le plan de fabrication, sous forme codée, del’ensemble du règne du vivant, aussi bien végétal qu’animal.Grâce aux manipulations génétiques les chercheurs sont en train derévolutionner la productivité agricole, entraînant une dépendancealimentaire quasi-totale du tiers monde vis-à -vis des pays développés.L'esprit scientifique impose sa domination, car c'est la locomotive quitire le train de l'humanité. Dans un avenir plus ou moins lointain, ledéveloppement de la biogénétique sera tel qu'il permettra d'exécuter un programme génétique entièrement en laboratoire.
Il suffira d'introduirel'ADN dans un décodeur où des machines agenceront les acides aminés,les protéines et les autres constituants de la matière, de façon à permettreà la cellule initiale de se dédoubler dans un environnement artificiel, jusqu’à constituer l’organisme complet. Que ce soit pour une bactérie ouun corps plus complexe et ce, même longtemps après sa disparition. Acondition de conserver le matériel génétique correctement.Une telle avancée ne relève pas de visions chimériques. Et ce n'est pas faire acte de foi que de renier entièrement une telle éventualité alorsque des savants s'appliquent à la mettre en pratique. Bien entendu, lesrecherches passeront au stade expérimental, d'autres serontopérationnelles dans quelques années, quelques siècles ou jamais. Les biologistes et les généticiens pensent que des progrès considérables peuvent être accomplis encore, dans un domaine qui vient à peine d'êtredéfriché. Déjà , signe de confiance (ou d'inconscience), des hommes sontdisposés à mettre en conserve quelques-unes de leurs cellules, afin d'êtreressuscités lorsque le progrès scientifique permettra d'arriver à ce stade.A la manière du phénix qui renaît de ses cendres, ils pensent, à tort ou à raison, pouvoir revoir le jour, par l'effet d'une prodigieuse recombinaisonqui les ferait revivre à nouveau, défiant ainsi les lois de la nature.
Si les savants ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche quidoit les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capitalgénétique, qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les biologistes sont-ils devenus plus compétents que le Seigneur de l’universau point de faire revivre leurs homologues, alors que le Seigneur nedispose pas du pouvoir de faire revivre sa créature ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique etla raison ? Ceux qui sont conscient avec eux-mêmes, rejettent cetteconception erronée de la puissance respective de Dieu et de l'homme. LeSeigneur de l’univers embrasse de Sa Science, toutes les connaissanceshumaines passées et à venir, alors que l’homme n'appréhende de SaScience, que ce qu'Il veut bien Lui concéder. (Coran 2.225).L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout lesavoir dont l'humanité peut s'enorgueillir.
« Lorsqu'Il a décrété unechose, rappelle le Coran, il dit : Sois ! Et elle est . » (Coran 19.35). Celane saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent lesincroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatricede Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décided'un Ordre, il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne,n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du codegénétique de l'homme, qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards delettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit :
« L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nousavons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran75.3-4). L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabricationdéjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque dereconnaissance pour l'éternité.
« Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé Lui-même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14).
« L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alorsqu'il n'était rien ? » (Coran 19.67)La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par leCréateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité,seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs proprescompatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un anglescientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, lesgénérations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité.
« La vérité, c'est que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là , ô homme, tu rejoindras ton Seigneur. »
(Coran 75.5 à 12).La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du processus de la vie, afin que l’existence des hommes et celle de l'universne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. LaPuissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la créationinterdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans lavie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. LeCoran dit (C’est Dieu qui parle) : « Ce n'est pas par divertissement que Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Noustendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommesl'ignorent. Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous leshommes pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là , protecteurs et protégés seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car envérité, Il est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42).
LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL
« Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons renduintelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et uneMiséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52.)Afin que cet ouvrage présente toutes les garanties d'authenticité,toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélationcoranique n’ont pas été prises en compte. Il ne convenait pas en effet,d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant,afin d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmansest venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. LesGrecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumièresolaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusionaprès avoir longtemps admis l'opinion contraire.Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, quin'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devaitremettre en cause cette version.
Le soleil et la lune devenaient deuxastres également sources de lumière dont la différence tenait plus à l'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit : « Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. »
(Genèse1.16). Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétienabandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deuxsources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut à nouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière :
« Nousavons placé un luminaire éblouissant. »
(Coran 78.13). La lune n'est pasdotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de lavérité, de tels exemples n’ont pas été pris en compte.De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ;seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible. Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel quecelui qui est consacré aux liminaires qui sont des lettres introductivesdont la signification est restée mystérieuse. Ces liminaires, ouvrent 29des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore« al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, etcontinuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pasarrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation.La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur.Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour.Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable dedélire ou de mystification, mais personne n’a pu rapporter la justeréponse. Selon Régis Blachère, qui lui-même s’est échiné en vain, ilrevient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plusintelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les lettres en question,étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent lesrecueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et laBénédiction d’Allah, soient sur lui.
Toutefois, pour vérifier le bien-fondé,de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales desintéressés, qui sont connus des historiens, pour constater la parfaitecorrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale.Or ce travail de collation devait laisser un surplus important de lettresinutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi lalettre M pouvait servir à identifier Moghira (prise comme initiale), tandisque la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. Laclassification est subordonnée au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, quetout chercheur rationnel aurait désavoués, Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettresinemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors, il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes, puisqu'il ne voyait pasd’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés, puis en ajoutant celles du nomdu père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre laquadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutesles initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car saméthode aléatoire et dépourvue de logique.
Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistesl'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké,revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée. Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, celadispensera le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaientmoins éminentes.Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui auraitnécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit desnombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutesréalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire quela science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pasété utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au seul aspect scientifique.Voici un exemple de cette disposition à maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes :
« A.L.M. »(Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un paysvoisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dansquelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé commedans le futur. Ce jour-là , les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux.C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, maisla plupart des hommes ne savent pas »
(Coran 30.1 à 6).Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse Khosrô Il (Chosroes Parviz, 590à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant deconquérir Jérusalem (614) et l'Egypte (618). Naguère si puissant,l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses quis’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuer la division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un paysréduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres.Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eutcommunication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins etleur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présenceétaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et s'écriera : Malheur à moi! Si seulement je pouvais être poussière. »
(Coran 78.40)L'horreur du châtiment sera telle, que ceux qui auront nié la réalitédivine, appelleront de tous leurs vœux l'anéantissement total de leur être,afin d'échapper à leur sort. Vainement. Le Décret de Dieu s'accompliradans toute sa rigueur. Tous les hommes ne seront pas traités d'unemanière aussi implacable. Les croyants musulmans, qui se seront attelésà glorifier leur Seigneur, à observer scrupuleusement les prescriptions deleur religion, l'Islam, a prendre comme modèle, le comportement de leur Prophète, Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui, ceux-là seront protégés du malheur de ce jour menaçant etcatastrophique (Coran 78.40). Le Coran fournit quelques détails sur lesort réservé à ces bienheureux élus du Paradis :
« Dieu les a protégés dece Jour maléfique. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Il lesrécompensera pour leur patience en leur donnant un jardin et desvêtements de soie. Là , accoudés sur des lits d'apparat, ils n'auront à subir, ni soleil ardent, ni froid glacial. Au-dessus d'eux s'étendront desombrages. Des fruits seront à portée de leurs mains, prêts à être cueillis. Ils seront servis à la ronde dans des vases d'argent et des coupes decristal, de cristal d'argent, remplis jusqu'à bord. Ils boiront une coupedont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée« Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d'eux, tu lescompareras quand tu les verras à des perles détachées. Quand tu porteras ta vue tu ne verras en ces lieux que délices et magnificence royales... » (Coran 76.11 à 20).Le Livre Sacré fourmille de descriptions relatives à la vie éternelle,qu’elle soit infernale ou paradisiaque. Il met en opposition, l'atrocité duchâtiment réservé à ceux qui ont nié l'existence de Dieu, à ceux qui ontassocié d'autres divinités à Son Règne et au partage de Sa Toute- puissance et l'extrême félicité des croyants qui verront s'ouvrir devanteux, les portes de l'éternité, dans des lieux enchanteurs et paradisiaques.Ce sera la juste rétribution du comportement de l'humanité. Les athéesqui nient tout aussi bien l'existence de Dieu, que la réalité de l'âme, prétendent qu’à sa mort, l'homme se décompose et se désintègre avantd'entrer dans le règne minéral. En foi de quoi, la résurrection et le jugement Dernier ne sont que des inventions destinées à perpétuer l’ordresocial au profit d'une classe privilégiée. Erreur, proclame le Coran :
« Nous N'avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux(l'univers), qu'avec vérité. » (Coran 15.86).
La création de l'univers est une manifestation extraordinaire del'Omniscience et de l'Omnipotence divines. Un acte aussi solennel ne peut pas être comparé à un simple geste futile sans intérêt. L'extrêmegravité et la fantastique puissance déployées lors de la Création,impliquent que celle-ci doit être considérée à sa juste mesure car ellereflète la Majesté du Créateur. Dans cet ordonnancement de la nature, LeSeigneur de l’univers, a promu l’homme en qualité de régisseure de la planète terre. Ce dernier a pris possession de la planète, il a régné enmaître absolu durant des milliers d'années, répandant le malheur, le sanget les destructions sur son chemin. Il a asservi toutes les formes de vie ets'est approprié l'ensemble des richesses sans retenue. Il a renié sonCréateur et méconnu Ses Bienfaits et Sa Grâce. Il s'est comporté enconquérant inconscient et insoucieux de ses actes, au point de contester jusqu’à sa comparution devant le Seigneur de l’univers. Comme si lesactions commises durant sa vie devaient rester ignorées et sanslendemain. Comme si sa gestion calamiteuse de la planète était laissée à sa discrétion absolue. Comme si aucune Autorité ne préside à l'ordreuniversel. Alors que lui-même, s'il venait à confier le moindre pouvoir à l'un de ses semblables, s'empresserait de demander des comptes encontrôlant les résultats de cet exercice. Quel jugement erroné etfantaisiste !
« Dieu tient compte de toutes les actions en vue du Jugement Dernier. »
(Coran 36.12).Rien ne peut échapper à Sa perspicacité et l'homme n'est pas enmesure d'explorer une voie dont il ne comprendrait pas la signification.En fait, l'homme est un grand ignorant qui s'ignore. Les hommes d'il y adeux mille ans ignoraient tout de la vie actuelle, de la même façon queceux d'aujourd'hui méconnaissent ceux qui vivront dans deux mille ans,qui à leur tour passeront leur vie en quête de la vérité à un échelonsupérieur. Ce n'est pas sans raison que Socrate affirmait que la seulechose qu'il savait, est qu'il ne savait rien. Personne, exception faite desgens démunis de raison, ne saurait rejeter un phénomène, du seul faitqu'il n'arrive pas à démonter ses mécanismes et ses rouages.
L'homme, neconnaîtra jamais les Desseins de Dieu, sans cela il serait son égal, ce quin'est pas le cas. Malheureusement, sa jactance le pousse à vouloir abolir trop facilement des obstacles qui sont et demeurent insurmontables.En religion, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Car souvent lesintérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus,le Coran ne s'accommode pas de compromis. Le Texte Sacré doit être accepté ou rejeté dans sa totalité. Une rigidité mal perçue au niveau d'unecertaine opinion, qui a tendance a naviguer dans les méandres de lacontroverse. Mais parce qu'elle est immuable, la Parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixesouverainement. Qui pourrait d'ailleurs désavouer un Enseignement dontles preuves sont si manifestes ?Aucune autre religion ni aucune doctrine ne peut se prévaloir derenfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple suffit à démontrer son origine divine absolue. Une simple phrase dont aucunscientifique n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle Et pourtant, elleest d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentalesaux questions-clés que l’homme se pose sur l'origine de l'univers, dumonde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant : « Les incrédulesn'ont-ils pas vu que les cieux et la terre (l'univers) formaient une massecompacte, et que Nous les avons séparés et qu'au moyen de l'eau, Nousavons créé toute forme de vie » ?
(Coran 21.30)Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran Sacré qui adécrit la formation de l'univers, à partir de l’atome initial, (massecompacte), qui aurait explosé dans un formidable Big bang (Que Nousavons séparés, avec une notion de force et de violence) puis de sonexpansion à travers l’espace. C'est également le Coran qui a établi quetoutes les formes de vie sont issues de l'eau, élément vital, dontl'importance précise ne devait apparaître qu’au cours du vingtièmesiècle, seulement. Qui donc pouvait évoquer des phénomènes, tels quel'atome initial, le Big bang, l'expansion de l'univers, le rôle irremplaçablede l'eau dans le cycle de la vie ? Ainsi que des centaines d’autres véritésavérées à caractère scientifique ?Le Prophète lui-même ne cessait de répéter qu'il n'en n'était pasl'auteur, que les Révélations émanaient du Seigneur de l'univers. Ce quiest quand même le comble, car s’il avait prétendu être l’auteur, il auraitété rabroué, car il n’aurait pas été à la hauteur ! D'ailleurs, personnen'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aurafallu attendre plus d’un millénaire pour voir les savants occidentaux« inventer » et revendiquer le plus sereinement, la paternité de cesdécouvertes. Non, il suffit d'ouvrir le Coran pour constater que ni lemathématicien soviétique Friedman ni l'astrophysicien belge, Lemaitre,ni les physiciens américains Alpher et Gamow ne peuvent se targuer d'avoir imaginé l'explication de ce phénomène grandiose. Le véritableAuteur n'est autre que le Seigneur et le Créateur de l'univers qui a voulu manifester Son Omnipotence en divulguant des Signes évidents :
« Afinque vous sachiez, qu'Il connaît tout ce qui se passe dans les cieux et sur la terre, qu'Il connaît toute chose. »
(Coran 5.97)Les articles scientifiques développés plus avant prouvent à l'évidence que l'origine humaine du Coran doit être systématiquementécartée. Seul, le Créateur a pu révéler des informations inconnues del'humanité. II suffit de rappeler que le courant chrétien qui s'est substituéà la science grecque avait entraîné une profonde régression desmentalités et des connaissances. A la chute de l'empire romain, débuta lerègne du Moyen Age, fait d'obscurantisme et de superstitions. C'est lemoment où fut révélé le Coran Sacré, descendu avec la Science de Dieu.(Coran 11.14), Pour guider l'humanité vers la voie de la vérité. » (Coran46.12).
« A .L. R. Ce Livre t'est révélé par Nous, pour que tu fasses sortir les hommes des ténèbres vers la lumière, et les engages par la Volontédu Seigneur, sur la voie du Tout-Puissant, du Très-Glorieux, dans lavoie de Dieu, Souverain, Maître des cieux et de la terre... »
(Coran 14.1-2).Le Coran exhortait les hommes à sortir de l'ignorance dans laquelleils étaient plongés, afin d'acquérir le savoir, la science, la vérité. Lerappel ne visait pas uniquement le domaine de la religion et de lathéologie, mais également tout ce qui a trait à la création de l'univers, à l'apparition de la vie, à l'existence, en un mot à toutes les manifestationsde la Puissance Divine. Et pour !a première fois dans l'histoireuniverselle, le Livre Sacré allait dévoiler les grands mystères qui étaientcachés jusque-là . L'humanité commençait à prendre connaissance etconscience de l'existence du cosmos aux dimensions incommensurables à la mesure de la Toute-puissance divine. La science grecque, dont nul nesaurait méconnaître la portée ou l'influence, fut pulvérisée par lesRévélations. Il est vrai que le savoir grec était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matièresabordées par le Coran, n'avaient pas d'équivalent dans les ouvragesoccidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus desspécialistes. Il a fallu attendre l'époque moderne et même, souvent levingtième siècle pour les voir figurer dans la terminologie scientifique.Au point que lorsque les orientalistes se mirent en devoir de traduire leCoran, ils dénaturèrent involontairement (?) l’aspect scientifique faute de pouvoir le comprendre.Ce n'est pas par hasard, si la civilisation arabo-islamique connutson apogée, après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance trouvèrent auprès duLivre Sacré, un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telleentreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisitdes vérités qui étaient inconnues des autres civilisations. Elles permirentde définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont lacohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsicomprise, la constitution du Coran allait apparaître comme une œuvredépassant de loin les possibilités d'un homme seul. De la sorte, il ne seraque plus aisé de mesurer le degré d'insanités des propos tenus par lesathées, qui persistent à croire le contraire. Pour faire acte de soumission,les incrédules exigeaient du Prophète des preuves personnalisées.
« Chacun d'eux, précise le Coran, relativement à ces exigences, voudrait qu'il lui arrivât de Dieu, un édit personnel. Non, il n'en sera pas ainsi, puisqu'ils ne redoutent nullement la vie future. » (Coran 74.52-53).Malgré ses efforts, l'homme n'atteindra jamais la connaissance parfaite de tous les mystères de la création, en raison de ses facultésrestreintes. De plus, il est limité par sa propre finitude. Chaque fois qu'unhomme meurt, une partie de son savoir est récupéré par la communauté,tandis que son génie propre disparaît irrémédiablement. Seul Dieu resteEternel, Vigilant et Inébranlable. Son Existence, n'est pas seulementvraisemblable mais nécessaire et fondamentale, afin d'assurer la bonnemarche de l'univers. Dieu est le Créateur Sublime, par définition et par essence. Mais le Dieu de l'Islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image dece qui est vénéré par les autres croyances. Il s’agit d’Allah, le Seigneur etCréateur de l'univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Omnipotent etOmniscient à qui nul ne saurait ressembler ni de près, ni de loin. Il estCelui dont la Puissance est illimitée et qui « au Jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'univers dans Sa Main. » (Coran 39.67).
« Il est le Dominateur Suprême, Redoutable et Implacable dans le châtiment des incrédules, mais aussi Miséricordieux et plein de mansuétude pour les croyants. Il est Celui qui s'est prescrit à Lui-même, la Miséricorde. »
Si, malgré toutes les marques éclatantes de Son Existence, leshommes continuent à se bercer d'illusions et à se leurrer avecinsouciance, ils ne le font qu’à leur détriment.
« Ne pense pas que lesinfidèles puissent affaiblir la Puissance de Dieu sur terre... ».
(Coran24.57). En effet, nul ne saurait porter atteinte à la Majesté et à la Gloiredu Seigneur, ni sur terre, ni dans le reste de l'univers. Tout lui est soumis.Tout périra exceptée la Face de Dieu auréolée de Majesté et deMagnificence. (Coran 55.26-27).
« Gloire à Celui qui détient la Royauté des cieux et de la terre et de ce qu'ils contiennent, et qui est Puissant sur toute chose. » (Coran 2.107 et 5.120).
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