GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN




Le Déluge a-t-il été universel au point de recouvrir toute la surfacedu globe ? La question semble déplacée, tant est ancrée dans la pensée populaire l'idée qu’effectivement le Déluge a submergé la terre entière,détruisant toute trace de vie, exception faite des hommes et des animauxembarqués dans l'Arche de Noé. Pourtant, les données scientifiques neconfirment pas la version d’une inondation planétaire. Mais le Déluge biblique est tellement important dans l'histoire de l'humanité que sonempreinte est restée profondément gravée dans la mémoire des gens.Pourtant l’histoire est truffée de déluges catastrophiques qui se sont produits dans le monde entier, et qui ont été assimilées au DélugeUniversel.

En Amérique centrale circulent des versions d'époquesdifférentes sur des inondations désastreuses qui se seraient produites pour détruire l'humanité et dont seuls quelques naufragés ont pu y échapper.En Grèce, Deucalion fils de Prométhée était avec sa femme Pyrrhales seuls justes, ils furent sauvés du Déluge qui détruisit l'humanité del’âge de bronze, en s'embarquant sur une arche. Une fois saufs, ilslancèrent derrière eux des pierres pour repeupler la terre. Les pierres deDeucalion devinrent des hommes, celles qui étaient jetées par Pyrrha setransformèrent en femmes.La mythologie assyro-babylonienne possède aussi son déluge,l’Abubu provoqué par les dieux pour anéantir les hommes. Mais Ea ledieu des eaux, prévint Uta-Napishtim qui réussit à s’enfuir à bord d’uneembarcation.Au Mexique, c'est Cox Cox qui se sauva avec sa femme, à bordd'une barque, pour échapper au déluge, alors que Xisuthrus dans lemonde hellénique ordonna de construire un navire de cinq stades de longafin d’y embarquer parents et amis. De nombreux récits traitent dedéluges et d’inondations catastrophiques qui se sont produits un peu partout dans le monde ancien, qu’il est impossible de reprendre en raisonde leur diversité. Ces déluges locaux font-ils partie du Déluge Universelmentionné par la Bible et qui recouvrit les plus hautes montagnes de la terre sous sept mètres d'eau ? Auquel cas l'universalité du Déluge biblique ne saurait souffrir d'aucune contestation. Ou bien s'agit-ilseulement d'événements isolés, sans aucun lien entre eux et sans relationavec le Grand DélugeLes points communs aux divers récits sont nombreux.

Lescatastrophes se présentent toujours sous forme d'inondationsgigantesques qui s'abattent sur les contrées, noyant les hommes et les biens. Une autre analogie est à souligner, à chaque Déluge des hommessont emportés par les eaux et d'autres arrivent à survivre en fuyant à bordd'embarcations diverses. Le troisième trait touche à la cause desévénements qui sont décrits comme une punition du genre humain pour ses méfaits et ses exactions.Toutes ces inondations plaident apparemment pour l'hypothèsed'un Déluge Universel. Mais les contradictions existantes inclinent à penser que ces catastrophes sont isolées, et n'ont rien de commun entreelles. L'argument le plus convaincant est certainement le décalage dans letemps des multiples inondations qui se sont produites dans des régionstrès éloignées les unes des autres. En outre, la périodicité des récitss'échelonne sur plusieurs siècles, alors que la Bible n'attribue quequelques mois au Déluge. Par ailleurs, l’auteur du châtiment est incarné par la Puissance divine dans les Livres Révélés, mais il est imputé auxdivinités locales dans les légendes mythologiques.Pour ce qui est du comportement des populations, si la fuite dansune embarcation peut être vue comme une conduite naturelle lorsque toutest submergé, les moyens utilisés ne laissent pas d'étonner. Alors queCox Cox, le Noé mexicain, s'enfuit seul avec sa femme dans une barque,le roi Xisuthrus par contre ordonna de construire un bateau de 850 mètresde long en vue d'embarquer parents et amis. Un tel navire est deux fois plus grand que les paquebots géants en circulation actuellement ! Leseffets des inondations sont un autre sujet de controverse. D'un récit àl'autre, les êtres humains ont été soit totalement décimés, soit seulementéprouvés dans leurs biens. Le fait est qu’il s’agissait de débordementscirconscrits géographiquement, qui n'ont pas de portée planétaire. Dureste, les éléments tels que le vent, l'eau, le feu, le tonnerre, la pluie etautres phénomènes, étaient régis par une pléiade de puissancessurnaturelles qui exerçaient leur pouvoir le plus souvent d'une façoncatastrophique.La version biblique du Déluge constitue apparemment la première 295 source de ce désastre révélée par les livres sacrés. Voici comment il est présenté dans la Genèse. Les contradictions qui peuvent exister avec lesthèses scientifiques seront traitées plus loin.Selon la Bible, Noé avait pour ancêtres, successivement : Lemek,Mathusalem, Hénok, Yéred, Malaleel, Quenan, Enos, Seth et Adam. Ilserait né 1056 ans après la création d'Adam et aurait vécu 950 ans. Neuf générations seulement séparent Adam de Noé. Abraham quant à lui ferait partie de la vingtième génération et serait né 1948 ans après Adam et 892ans après Noé. Il aurait vécu 175 ans.

Différentes sources prétendentqu'Abraham vivait 1850 ans avant Jésus ; ce chiffre sera retenu pour étayer la démonstration du récit. Comme la période écoulée depuis leChrist est de 2010 ans (année 2010 comme référence, il ressort qu’Adamaurait été créé il y a 5809 ans, selon le calcul suivant :Adam à Abraham ...............................................1948 ansAbraham à Jésus .................................................1850 ansJésus à ce jour ....................................................2010 ansLe Déluge s'est déroulé lorsque Noé avait l'âge de 600 ans, soit1656 ans après la création d'Adam et 2142 ans avant Jésus. Selon cesdonnées, le Déluge universel se serait produit il y a 4152 ans. Mais une précision à ce niveau n'est pas révélatrice, en raison des donnéescontradictoires des différents auteurs, mais surtout de l’absence totale desources historiques.

En outre le texte yahviste se démarque du textesacerdotal par une antériorité de plusieurs siècles. Ensuite, le décomptedes générations varie selon l'origine des informations. Dans les Evangiles par exemple, Matthieu donne quarante générations entre Abraham etJésus, alors que Luc dresse une liste de 76 générations. Trente sixgénérations ont été soit passées sous silence, soit surajoutées, selon lasource de référence. De même, l'application du calendrier grégorienreposant sur l'année solaire et sa concordance avec le calendrier lunaire,en usage chez les Israélites ont été une source d'erreurs notable.L'imprécision arrive à devenir tellement flagrante, que dans l'histoire deMoïse, personne n’arrive à situer les événements dans leur contexte.Les docteurs juifs, fixent la sortie d'Egypte des Hébreux, 1514 ansavant J.C., les chronologistes chrétiens donnent le chiffre de 1645 ans(Le Calendrier. Paul Couderc), alors que d'autres sources situent l'Exodeà moins 1250 (Larousse 1980), soit 4 siècles de décalage. Ces dates quidivergent donnent un aperçu quant à l’authenticité des récits bibliques, qui ne reposent sur aucune historicité établie. Comme le but de cetouvrage n’est pas d'établir une chronologie historique des faits, qui estinexistante dans les faits, les dates de référence mentionnées neconstituent que des points de repère. Ainsi compris, voici le résumé dutexte biblique évoquant le Déluge Universel, et dont l'introduction estconsacrée à l'histoire de Noé.A l'âge de 182 ans, Lemek eut un fils qu'il appela Noé. Dieu avaitmaudit le sol et la naissance fut un bon augure. Quand il atteint l'âge de500 ans, Noé eut trois fils : Sem, Cham et Japhet. Les hommescommençaient à se multiplier sur terre. Des filles naquirent; elles étaient jolies et les habitants du ciel les choisirent pour épouses.

Dieu regrettaitdéjà d'avoir accordé une si longue vie aux humains et décida dorénavantde fixer leur terme à 120 ans au plus. Il y avait des géants sur terre, et ilen resta par la suite. C'étaient des héros de l'Antiquité, aux nomscélèbres, nés de l'union des habitants du ciel avec les filles des hommes.Lorsque le Seigneur vit que les hommes étaient de plus en plusmalfaisants et que leurs penchants les portaient au mal, Il en fut attristé etregretta de les avoir créés et décida de les supprimer ainsi que lesanimaux et les oiseaux. Noé bénéficiait de la bienveillance de Dieu, quilui confia Ses desseins. Il lui ordonna de construire une arche, un grand bateau en bois de cyprès en lui donnant des indications précises. Le bateau devait avoir 150 mètres de long, 25 mètres de large et 15 mètresde haut. Le Seigneur lui révéla encore qu'Il allait provoquer une grandeinondation pour anéantir toute forme de vie sur terre, excepté Noé lui-même, sa femme, ses fils et belles-filles, ainsi qu'un couple de chaqueespèce animale.

Cependant, pour les animaux purs et les oiseaux, Dieuordonna d’embarquer sept couples de chaque espèce. plusieurs milliers de milliards de fois au cours de la vie d’un être humain, pratiquement sans faute. Lorsqu’une erreur surgit, des mécanismescomplexes procèdent à son élimination. Le langage cellulaire est ici propagé par la mitose, durant laquelle chaque chromosome se dédoubleafin de perpétuer le message.En outre, la cellule utilise d’autres moyens de communication, pour correspondre avec les diverses cellules qui constituent le corps humain.Pour comprendre la prodigieuse complexité de cette machinerie, il fautsavoir que le corps humain est composé d’un assemblage de quelquetrente milliards de milliards de milliards, de particules élémentaires.C’est l'agencement de toutes ces particules au sein des atomes, desmolécules, des structures et enfin des cellules, qui assure l'existence del'homme. Pour maintenir la cohésion de l'ensemble, lutter contre lesagressions, et assurer le bon fonctionnement du corps, les cellules ont besoin de communiquer entre elles.Elles doivent alimenter une conversation permanente et parer auxsituations les plus imprévisibles. En empêchant les cellules d’échanger des informations qui leur sont vitales, l'être humain serait condamné à lamort. Et, tandis qu’il est plongé dans une profonde inconscience lescellules entretiennent d'intenses relations entre elles. Elles le font selonun langage codé, où les lettres, les mots et les phrases sont des moléculesou des assemblages de molécules.

« A l’échelle moléculaire, il existe un système de codage, de mémorisation et de transmission de l'information,ainsi que des récepteurs capables de reconnaître cette information et dedéclencher une action. C'est là probablement que réside l'un des secretsdes communications biologiques et du langage de la vie. » (« LaRévolution biologique ». Science et Vie)Le langage chimique est complété par d'autres formes decommunication qui font appel aux messages électriques. Les neurones oucellules des centres nerveux sont reliées entre elles par un câblageincroyablement complexe, qui véhicule l'influx nerveux et assurel'échange de l'information. Les laboratoires spécialisés se sont d'ailleursattelés à l'étude des cellules nerveuses qui communiquent selon unlangage à la fois chimique et électrique. De plus les expériences récentesont fait apparaître que les cellules pouvaient dialoguer par contact direct.La membrane qui entoure leur surface présenterait en effet des points demoindre résistance, de minuscules canaux ou « gap-junctions », à traverslesquels s'échangent des molécules messagères. (« Comment fonctionnela cellule nerveuse », par Pernette Langley-Dannysz).

A lui seul, le cerveau humain, qui est le centre de décision et decommandement de tout l’organisme, comporte plus de 100 milliards deneurones, ou cellules nerveuses qui sont en contact entre elles, à traversles synapses. Chaque neurone peut avoir des contacts synaptiques avecdes milliers d’autres cellules. Certains neurones particulièrementdéveloppés, possèdent des arborisations plus complexes et peuventrecevoir jusqu’à 100 000 contacts synaptiques, à travers lesquels,l’information circule continuellement. Les spécialistes estiment que lecerveau humain comporte plus de 100 000 milliards de connexions, quifont de lui, l’organisme le plus complexe de l’univers. Encore que dansces chiffres qui donnent le vertige, il n’a pas été tenu compte des cellulesgliales, qui constituent le tissu interstitiel de soutien du système nerveux,dont on pensait qu’il ne jouait pratiquement aucun rôle actif, et quis’avère maintenant être d’’une grande importante. Or, à elles seules, lescellules gliales seraient au nombre de 1 000 à 10 000 milliards, toutesinterconnectées entre elles !Quand de soi-disant savants prétendent que l’univers, les cieux, laterre, les plantes, les animaux et l’homme seraient le produit de la nature,de l’évolution, du hasard, du chaos et d’autres phénomènes qui ont étéérigés par leurs soins au rang de divinités créatrices, la simple logiqueimplique que ces déités circonstancielles, qui ont été inventées à dessein, juste pour nier et contrecarrer le Pouvoir créateur d’Allah, le Seigneur del’univers, ne soient jamais en mesure de concevoir un être humain dotéd’un cerveau aussi extraordinaire, qui est infiniment plus complexe et plus élaboré que les prétendus phénomènes qui lui ont donné naissance !Si ces entités possédaient effectivement un pouvoir aussi puissant et unescience aussi infuse, elles auraient été bien inspirées, d’en profiter elles-mêmes afin d’accroître leur propres capacités, qui restent dans tous lescas affligeantes, plutôt que d’en doter d’autres structures et de rester dansl’avilissement !En définitive, l'activité cellulaire est d'une complexité inouïe,impensable !

A titre de comparaison, la réalisation d'un ensembleindustriel aussi sophistiqué qu'une « simple » cellule, nécessiterait desmillions de mètres carrés, alors que Dieu a logé un milliard de cellules par centimètre cube. Encore que le complexe industriel édifié par l'homme ne sera jamais en mesure de se dédoubler indéfiniment, nimême une seule fois, tandis que la cellule peut donner naissance à unecellule absolument identique en quelques minutes ! D’autre part, lecomplexe restera dans tous les cas minéral, amorphe et sans vie alors quela cellule est une entité vivante, qui mange, qui boit, qui respire, qui communique et prend des myriades de décisions en fonction de lasituation à laquelle elle est confrontée. Et ces décisions sont toujoursconformes à l’intérêt du corps humain auquel elles appartiennent. Ilsuffit de les transférer sur un autre support, pour qu’aussitôt, elles fassentle don d’elles-mêmes et meurent, parce que la nouvelle tache à laquelleelles se trouvent confrontées dépasse de loin leurs capacités de réactionet leur programme génétique se trouve pris au dépourvu. En effet, il estadapté à l’origine et à titre personnel à l’organisme, pour lesquelles ellesont été créées. Mais a-t-on besoin d'établir des comparaisons de ce genre pour apprécier l'Omnipotence Divine ?Le langage cellulaire est une réalité que personne n'ose plusremettre en cause. Les cellules sont dotées de moyens decommunications aux multiples facettes, qui leur assurent desconversations « animées » avec leurs consœurs aussi bien proches quelointaines. Le plus admirable dans tout cela (peut-on parler de "plus",alors que tout est admirable dans ce domaine ?), est que les cellules ont pleinement conscience de l'unité organique à laquelle elles appartiennent.Elles s'attaqueront avec détermination aux corps étrangers qui tenteraientde violer leur domaine, allant jusqu’à faire le sacrifice ultime. La paroledont est gratifiée la cellule, qui est l'unité fondamentale morphologiqueet fonctionnelle de tout organisme vivant, confirme la révélationcoranique selon laquelle « Dieu fait parler toutes choses. » (Coran41.21).Le Livre Sacré symbolise cette réalité par une allusion au Jour Dernier où les organes témoigneront de leurs actions :

« Ils (lescoupables) diront à leur peau : Pourquoi témoignes-tu contre nous ? » Elle répondra : « Dieu nous fait parler, Lui qui fait parler touteschoses. » (Coran 41.19 à 21).Or, la peau est un assemblage de cellules, solidaires les unes desautres, comme n'importe quel organe. Chaque organe possède descellules qui lui sont adaptées et il existe quelque 300 types de cellulesdifférentes, dans le corps humain. Le verset implique en conséquencequ'elles sont dotées d'un langage adéquat, qui les rend aptes à s'exprimer dans des conditions appropriées. Le fonds spirituel de la citation ne doit pas remettre en cause l'existence du phénomène qui est indéniable, et quis'exerce quotidiennement des milliards de fois, à l’intérieur même ducorps humain. Le Coran admet ainsi que toutes les formes de vie, qu'ellessoient unicellulaires ou complexes, possèdent un système decommunication. Cela semble aujourd'hui une évidence. Mais, il s'en est fallu avant que l'opinion ne la considère comme telle, en découvrant lessecrets du langage de la vie.

LA PHYSIOLOGIE VEGETALE


La physiologie végétale est un autre domaine abordé par le Coranqui va à l’encontre des croyances anciennes, fausses et erronées, quicirculaient alors. En effet, les naturalistes ont longtemps pensé que les plantes trouvaient dans la terre, les éléments tout préparés, qu'il leur suffisait de puiser par les racines pour subsister et produire des fruits.Ainsi, les branches qui s'accroissaient, les feuilles, les fleurs et les fruitsétaient directement prélevés des substances qui composaient la terre, etallaient se loger dans les parties correspondantes de l'arbre. Les plantesavaient la faculté de choisir ce qui convenait à leurs besoins, enabsorbant les éléments qui se trouvaient mélangées à la terre. Uncomportement qui était imposé par les nécessités de l'organisme. Les pommiers absorbaient les éléments constitutifs de la pomme, et les bananiers faisaient de même pour produire des bananes. Toutefois, avantcela, il leur fallait d'abord assimiler la matière dont étaient formées lesfleurs, et aussi les feuilles.

L'arbre était un grand seigneur qui décidait deson menu et l'adaptait en fonction de ses besoins changeants.Parfois, dans la foulée des attributions contradictoires, qui étaientde règle à l'époque, les plantes étaient au contraire considérés commeamorphes et ne jouaient aucun rôle dans le cycle physiologique. Elles secontentaient de subir et de tirer parti passivement des opportunités quis’offraient à elles. Cette tendance est développée par Raoul Combes, quiécrit :

« On crut tout d'abord que les divers composants des plantesvenaient du sol, et qu'ils s'y trouvaient tout formés ... On nereconnaissait ainsi au végétal qu'un rôle à peu près passif. Dans cettehypothèse, la nutrition et la croissance se réduisaient à une absorption,à une répartition et à une mise en place des constituants ayant déjà reçuleur forme définitive. »

(« La physiologie végétale » Par Raoul Combes.)Ces convictions pseudo-scientifiques ne reposaient évidemment sur aucune observation sérieuse et ne reflétaient que l’ignorance de leursauteurs.Le Coran qui avait à son tour abordé ce sujet important est venumodifier ces croyances inexactes, puisqu’il accorde à la plante des propriétés physiques qui font d’elle une entité vivante soumise auxmêmes lois que le reste du règne organique :

« II y a sur terre des parcelles voisines les unes des autres; des jardins plantés devignes, de céréales et de palmiers disposés en touffes ou bien dispersés. Ils sont tous arrosés avec la même eau, mais Nous rendons les uns supérieursaux autres. Il y a vraiment là, des Signes pour un peuple qui réfléchit » (Coran 13.4) Le Coran soutient que les plantes d’espèces différentes sontarrosées avec la même eau et qu'une sève quasiment identique les irrigue,alors que leurs fruits sont si dissemblables. Pour une substance analogue prélevée du sol, elles sont en mesure d’élaborer des produits aussi variéset tellement distincts les uns des autres. La terre ne pouvait contenir lamultitude de substances destinées à satisfaire toutes les demandes durègne végétal, car celui-ci participe activement au processus vital de laconstitution de la matière.Une telle conception revenait à admettre que les arbres ne retirent pas du sol les éléments constitutifs des branches, des feuilles, des fleurset des fruits qui sont si différents et variés, mais que ceux-ci sontélaborés en leur propre sein, dans leur structure intime. Chaque espèce(ou variété) construit ses branches, ses feuilles, ses fleurs, ses fruits,selon un programme déterminé, qui est fixé à l'intérieur de sa structureintime. Ainsi, les plantes deviennent des organismes complexes, dotésd'un code encore mystérieux.C’est en 1580, près de mille ans après la révélation du Coran, quele naturaliste italien Andrea Cesalpino, émit pour la première fois, dansson ouvrage intitulé « De plantis », une hypothèse similaire. Selonlui :

« La matière prise en dehors par les plantes doit subir à l'intérieur des organes, des transformations qui la font passer sous une formeconvenable à son incorporation. »

Cette notion, nouvelle mais étrangefut adoptée par tous les naturalistes qui vinrent après lui, notamment enAllemagne, par Joachim Jung, dans les Pays Bas, par Van Helmont, enItalie par Malpighi, sans, toutefois qu'aucune démonstration ne fut faite pour prouver son bien fondé. Elle semblait découler de la logique, mêmesi le niveau scientifique d’alors, rendait impossible son expérimentation.La démonstration ne fut réalisée qu'en 1679 par le physicien et biologiste français Edme Mariotte. A cette époque, la chimie en était àses premiers pas et avait pour base essentielle la croyance aux quatreéléments d'Aristote : le feu, l'eau, l'air et la terre ... « Mariotte parvient àdonner des preuves très solides de l'existence de transformationschimiques à l'intérieur des corps végétaux. Il fait par exemple remarquer que les liquides puisés dans le sol par une plante greffée, deviennent des substances végétales différentes dans le porte-greffe et le greffon. Il rappelle que lorsqu'on greffe un poirier à fruits sucrés sur un poirier sauvage, la même sève qui vient du sol alimente à la fois le porte-greffeet le greffon; or, puisqu'elle permet la production de fruits sucrés sur le greffon et de fruits acides et amers sur le porte-greffe, c'est la preuvequ'elle subit des transformations à l'intérieur des tissus et que cestransformations sont différentes dans les deux parties de la plante... »

Mariotte ne faisait qu'entrevoir une réalité soutenue par le Coran,qui devait se concrétiser par la suite grâce, aux travaux de chercheurs quise sont succédé durant des siècles. Aujourd’hui, personne ne doute plusqu’effectivement, la plante renferme son propre programme génétiquesous forme d'ADN. Celui-ci donne les instructions nécessaires afin de produire (les fruits ou autres) en fonction du code particulier de chaqueindividu. Les arbres ne trouvent pas leur matière entièrement constituéedans le sol, suivant la version des anciens naturalistes. Ils élaborent leur substance à partir de la matière inerte. Ils prennent à la nature, l'eau, legaz carbonique, l'oxygène, les sels minéraux et construisent sousl'influence de la lumière solaire, leur structure végétale en fonction ducode génétique qui commande leur activité. Avec le concours de la photosynthèse, ils transforment la matière minérale en matière organique.Plus tard, la matière organique retournera à son tour au règne minéral, àla suite de dégradations biochimiques, accomplissant ainsi le cycle del'éternel recommencement et corroborant les nombreux passages duCoran qui attestent que Dieu fait sortir la vie (la matière organique), de lamort (règne minéral), et la mort de la vie.Seule l’eau constitue la matière de base, nécessaire à la plantecomme à tout être vivant.

« A l'échelon cellulaire, elle participe aumaintien des structures et permet le déroulement du métabolisme. Par la pression qu'elle exerce sur les membranes, elle contribue au port desvégétaux, qui sans elle, se flétrissent ; elle commande diversmouvements d'organes (feuilles, étamines) et de cellules (stomates) et elle participe à l'allongement cellulaire. Au niveau de l'organisme, elle sert de véhicule aux substances nutritives, déchets et hormones. »

(« Physiologie végétale », par R. Masson) C'est sous cet angle qu'il faudrait comprendre le sens de la Révélation Coranique anticipant sur ceque les spécialistes allaient découvrir bien plus tard, grâce aux progrèsaccomplis dans le domaine de la physiologie végétale.

LA SEXUALITE DANS LE REGNE VEGETAL


Plusieurs versets du Coran évoquent la reproduction sexuée dans lerègne végétal, telle qu'elle est reconnue aujourd'hui par les botanistes etles biologistes. La différenciation suppose le recours à la fécondation, quidésigne l'acte par lequel deux cellules de sexe opposé (gamètes), unissentleur protoplasme et leur noyau en une fusion intime, d'où dérive l'œuf.Mais le problème de la sexualité chez les plantes est différent du règneanimal. Voici ce qu’en dit le Livre Sacré à ce sujet :1. –

« C'est Lui (Dieu) qui étendit la terre. Il y implanta lesmontagnes, fit couler les cours d'eau, et de tous les arbres (fruitiers) ll conçut les deux éléments du couple (mâle et femelle). Il recouvre le jour de la nuit. Il y a là des signes pour un peuple qui croit. » (Coran 13.3)2. –

« C'est Lui (Dieu) qui fit pour vous de la terre un berceau. Il ya tracé des chemins. Il a fait descendre du ciel, l'eau avec laquelle Nous faisons sortir des couples (sexués) de plantes variées.» (Coran 20.53)3. –

« …Ne vois-tu pas aussi la terre éprouvée par la sécheresse ? Dès que Nous y faisons descendre l'eau, elle palpite, se gonfle et fait germer toutes sortes de végétaux en couples (sexués). » (Coran 22.5)4

. – « ...Et Nous faisons descendre du ciel l'eau avec laquelle Nous faisons croître toutes sortes de couples de végétaux (sexués)luxuriants. » (Coran 13.10).Le nombre de citations est éloquent et démontre clairement que lasexualité dans le règne végétal est reconnue par le Coran, sans l'ombred'un doute. Le mot « zaoudjin" » décrit le couple formé par le mâle et lafemelle, qui ont recours à la reproduction sexuée pour se multiplier. Une telle conception dans le domaine des plantes était tout à fait nouvelle. Car seules les formes asexuées de reproduction comme le bouturage, legreffage ou le marcottage étaient connues. Quant à la germination desgraines, aucun caractère sexuel ne lui était attribué. Il est vrai que la pollinisation était déjà pratiquée manuellement, mais l'usage étaitréservé au seul palmier-dattier, et plus tard au vanillier, à l'exception desautres espèces. La pollinisation du palmier était d'ailleurs répandue bienavant l'avènement de l'Islam. Les traces de sa pratique remontent autemps du roi d'Assyrie, Assunazirpal, neuf siècles avant l'ère chrétienne.Hérodote avait confirmé cette coutume des Assyriens, quatre siècles plustard. Les paysans assyriens fécondaient artificiellement les palmiers enagitant des inflorescences mâles, au-dessus des fleurs femelles,exactement comme le font les agriculteurs des pays producteurs dedattes.La pollinisation du palmier-dattier était pratiquée aussi du tempsdu Prophète Mohammed. Dans son livre intitulé « Le Prophète del'islam », Muhammad Hamidullah raconte comment à son arrivée àMédine, après l'Hégire, le Prophète, vit les habitants pratiquer la pollinisation. Cela le blessa dans ses sentiments de pudeur et de moralité publique, et il suggéra de ne pas le faire. La fécondité fut très réduite etles cultivateurs vinrent s'en plaindre. Le Prophète répondit, selon letraditionnaire Muslim :

« Faites comme vous avez l’habitude de taire,vous connaissez mieux que moi les affaires de votre monde d'ici-bas. »

En dépit de son immense savoir, Aristote soutenait fermement quela sexualité végétale n'était qu'un mythe. Mais, il ne faisait qu'abonder dans le sens de la croyance populaire. Pline l'Ancien, pensait aucontraire que tous les arbres et toutes les plantes avaient deux sexes etque la poussière pollinique était le matériel de la fertilisation. C'était prêcher dans le désert, car pour les savants occidentaux, la sexualitévégétale était un produit de l'imagination.Il fallut attendre le 16 ème siècle, pour voir les botanistes Lecluse etVon Gessneï, accepter l'idée de l'existence de sexes différenciés chez les plantes. A la fin du 17 ème siècle, le naturaliste allemand, Camerariusréussit à démontrer en quelques expériences, qu'un ovule de plante ne peut se développer en graine que s'il est préparé par l'action du pollen,lequel est sécrété et collecté par les étamines, que sont les organessexuels mâles. Au 18 ème siècle, le botaniste allemand Kolreuter avaitobservé le rôle des insectes dans le transport du pollen et produit deshybrides artificiels. En 1812, Spengel mettait en lumière le caractère De nombreux autres critères entrent en jeu dans cette procédured'élimination successive, qui est complétée périodiquement en fonctionde l’acquisition de nouvelles connaissances. Si bien, qu'à à la fin du processus, il ne reste plus qu'une étoile sur un million à remplir lesconditions, propres non seulement à assurer la vie, mais à bénéficier dumême niveau de développement que celui des terriens.

D'où cetteconclusion, qu'il serait possible d'échanger des messages radio.Cependant, l'éloignement et l’absence de localisation, constituent deshandicaps majeurs. Car si la distance des étoiles les plus proches semesure en années-lumière, le fait de sélectionner une étoile sur unmillion, diminuerait d'autant la densité et augmenterait les distances, quise chiffreront alors en centaines d'années-lumière. Même en supposantrésolu le problème de fréquences, et que les installations respectives des planètes émettrices et réceptrices, soient assez puissantes, un messagevoyageant à la vitesse de la lumière mettrait plusieurs siècles pour arriver à destination et autant pour revenir sur terre.Selon cette hypothèse, la Galaxie ou Voie Lactée, qui est riche dequelque deux cents milliards d'étoiles, verrait sa population active sesituer autour six cent mille étoiles pourvues de planètes abritant uneforme de vie développée. L'univers visible ou observable, quant à luirecèlerait quelque trente millions de milliards de planètes portant une vieorganisée, équivalente à celle des terriens.

Cependant, selon la méthodede calcul, il pourrait renfermer un milliard de fois plus ou autant enmoins, sans aucune conséquence car ce domaine est par vocation illimité.De tels chiffres ne peuvent que donner le vertige aux hommesdoués de raison. Penser que l'univers pourrait renfermer trente millionsde milliards de planètes habitées en même temps (et peut être un milliardde fois plus, puisque le calcul se fait uniquement sur l’universobservable, et non sur l’ensemble de l’univers créé), c'est remettre encause les fondements de toutes les spéculations philosophiques dont legenre humain s'est abreuvé depuis sa création. C'est balayer du coupl'esprit étroit de ceux qui pensaient être les élus de Dieu à l'exception detoute autre communauté, et qui se sont accaparés au nom de leurscroyances infondées, de la Terre, en l’enchâssant au centre de l’univers,afin de lui donner la qualification requise, pour accueillir le « Fils uniquede Dieu », et valider son sacrifice ultime, pour le rachat d’une humanité,elle aussi, unique dans l’univers. C'est aussi reconnaître au Seigneur del'univers, la Toute-puissance, la Gloire, la Majesté et la Sublimité quiLui sont dues, et rejeter la conception d’un Dieu biblique minusculeentièrement préoccupé par les problèmes des communautés juive et chrétienne, comme si cette attention exigeait de lui, la mobilisation detout Son pouvoir, qui est par définition illimité.C'est, enfin fouler au pied les conceptions athées des prétendueslois du hasard et de l’évolution, qui auraient été les conceptrices del’univers, lorsqu'on sait que la combinaison des 20 acides animés quiconstituent la formule protéinique des êtres vivants n’a qu’une chancesur 1 suivi de 125 zéros de se réaliser.

Ce qui exclut définitivement touteintervention d'une soi-disant nature sélective, qui aurait « sorti » le seul bon numéro, parmi les milliards de milliards, de milliards, etc.., decombinaisons possibles. Non, il le ne s’agit pas d’un emballement descalculatrices, même à très gros débit, mais bien le nombre d’opérationsnécessaires, pour « confectionner » la formule protéinique des êtresvivants. Quant à concevoir l’être humain dans toute sa spécificité, c’est àun tout autre challenge qu’il faudrait s’attaquer, car les combinaisonssont encore des milliards de fois plus complexes.

Aussi, accorder des pouvoirs créateurs au hasard, à la nature, à l’évolution ou au chaos, et lesdénier au Seigneur et Créateur de l’univers, relève du domaine de lafantasmagorie, et non de celui de la raison et du discernement. Il est vrai,que quelques siècles en arrière, d’éminents savants occidentaux, faisaientnaître des grenouilles de la pourriture, des souris étaient engendrées par les chemises sales, et d’autres petites bestioles étaient créées à partir derien. Dès lors que la ligne directrice était tracée, il ne fallait pas trop setorturer les méninges, pour attribuer à d’autres étrangetés, ce fabuleux pouvoir de création.Dieu est Immense, d'une Puissance illimitée. Il est Incréé etEternel, aussi la Création de l'univers et Son ordonnancement ne Luicoûtent aucune peine. Un tel Pouvoir est inimaginable, hors de portée du jugement de l’être humain, qui est obnubilé par un orgueil insensé. CeDieu Omnipotent, se serait-Il limité à la seule création d’un mondeminuscule, perdu dans les immensités cosmiques, à l'exclusion de touteautre forme de vie extra-terrestre ? Aurait-Il donné Son prétendu « Filsunique » en pâture à bande de crapules ?Le Coran débute par cette liminaire :

« Louange à Allah, Seigneur de l’univers ».

Cette expression revient tout au long du Livre Sacré, pour marquer l'importance attachée à la Création qui ne se limite pas à la terreet à son environnement. Si la création de l’homme est une œuvreextraordinairement complexe, elle ne représente que peu de choses,comparée à celle de l'univers. Ceux qui pensent que l'univers esttributaire du monde ont une conception diamétralement opposée à la réalité. L'univers subsistera toujours si la terre avec son système solairevenait à disparaître, par contre, l'inverse entraînera infailliblementl’anéantissement de toute forme de vie. La terre est donc bien tributaireet dépendante totalement de son environnement, et ne constitue qu'une particule noyée dans l'espace cosmique.Si l'homme est le Vicaire de Dieu sur Terre, et qu'il dispose d'unemainmise absolue sur les autres créatures de la planète, cela est le fait dela Volonté divine. Sans elle, il n’aurait jamais pu émerger pour acquérir ce statut supérieur.

Le monde a été créé pour l'homme, en fonction de ses besoins et à sa mesure. Une terre sans êtres humains n'aurait pas de sens.Elle serait comme vidée de sa principale substance. Qui pourraitimaginer un soleil se levant uniquement sur les végétaux et les animaux ?Ou pire encore, sur un règne minéral, à jamais fossilisé ? Ou bienl'alternance des saisons, le régime des vents ou le cycle atmosphériquevoué à une œuvre inutile ? Cela a été certes, le cas aux premiers âges dela Terre, mais uniquement pour préparer la venue de l'homme et sonaccueil dans un lieu pourvu de subsistances et doté de commodités. Lamaturation terminée, Dieu créa l'homme pour qu'il puisse disposer enmaître incontesté de toutes les richesses créées.

Sans la Déterminationdivine, et soumis à la seule loi de la nature, l’homme aurait disparuinévitablement, comme l'ont fait des millions d'espèces avant lui.L’être humain n'était ni le plus fort, ni le plus rapide, ni le plusgrand, ni le plus prolifique parmi les autres créatures. Il ne pouvait nivoler comme les oiseaux, ni nager comme les poissons, ni courir commeles quadrupèdes, ni grimper aux arbres comme les singes, ni attaquer comme les bêtes sauvages. Il était dépourvu de fourrure, de griffes, decrocs, de cornes, de carapace et de venin et totalement désarmé etimpuissant, face aux éléments déchaînés de la nature, aux bêtes féroces etaux maladies. Durant les dix premières années de sa vie, il est totalementinoffensif, sans aucune défense, cas unique dans la nature. Pourtant cetêtre si fragile et si vulnérable allait prendre l’ascendant sur toutes lesautres espèces et les soumettre à sa volonté, au point de leur inspirer unevéritable terreur, par sa seule apparition.Le dessein du Seigneur de l’univers était de promouvoir l’une des plus faibles créatures en puissance tutélaire, appelée à dominer le monde,souverainement. Mais, dès qu’il acquit ces pouvoirs, il manifesta del’ingratitude vis-à-vis de son Créateur et devint arrogant. L’homme estcertes l’échelon supérieur de la Création et cela est avéré par rapport aumonde qu’il habite et à l’ensemble du système solaire, puisqu’il est le 461 vicaire de Dieu sur terre. (Coran 2.30). Cependant, au niveau del'univers, d'autres formes de vie sont d’une extraction supérieure, ainsique le précise le Coran Sacré : « Nous avons ho noré les fils d'Adam. Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer. Nous leur avonsaccordé des nourritures excellentes et Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d'êtres que Nous avons créés. »

(Coran 17.70).Il existe ainsi à travers d'autres systèmes stellaires et d'autres galaxies,des créations d'un genre inconnu, qui surpassent le genre humain enéminence et en considération. De même, il est fait allusion à d'autresêtres, d'un niveau inférieur. L’humanité se situerait en conséquence, dansun milieu intermédiaire, certainement dans la partie supérieure puisqu'ilest précisé qu'elle bénéficie de la préférence divine par rapport à beaucoup d'êtres créés.En quoi certaines civilisations extra-terrestres peuvent-elles prévaloir sur les terriens ? Elles seraient certainement disposées à unemeilleure reconnaissance de l'Existence divine.

Elles seraient enclines à professer une foi profonde et pure, en accordant une grande considérationà l’Œuvre divine, car elles ne pourraient avoir le pas sur les terriens, alorsqu'elles renieraient l'Etre Suprême, le Seigneur et le Créateur del’univers, qui leur a donné vie. Peut-être que leurs civilisations les prédisposeraient-elles à un caractère plus humain, porté vers la solidarité,l'entraide, la ferveur, au détriment de l’incroyance, du matérialisme et del'égocentrisme ? De plus, leur niveau intellectuel et la maîtrise du savoir leur permettraient d'envisager la réalité de Dieu, d'une façonincontestable, à travers l'ordonnancement universel, par lequel semanifeste la Toute-puissance Divine. Ce que nombre de terriens nesauraient concevoir de par la corruption de leurs facultés cognitives.Tels pourraient être, les traits principaux des civilisations extra-terrestres dominantes.

Il n'est pas exclu, toujours à l'image de ce quiexiste sur terre, que des tendances à l'impiété se manifestent, mais c'est le propre des êtres évolués que de diverger dans leurs croyances.Cependant, comme le niveau de développement de ces civilisations, esten mesure de réduire à néant, les spéculations philosophiques délétèresde leurs extrémistes, la ferveur restera dominante et la reconnaissance del’existence divine, constituera une réalité sans faille. Bien entendu, il nes’agit que d’hypothèses, relativement au mode de vie de ces créaturesextraterrestres, le plus important aura été de souligner l'absolue certitudede leur existence. Cette vérité est attestée sans ambages à différentesreprises dans le Livre Sacré, dont voici encore un exemple :

« Dieu est Celui qui a créé sept cieux et de la terre autant. Le Commandement descend entre eux afin que vous sachiez que Dieu est Tout-Puissant et que Sa Science s'étend à toute chose. » (Coran 65.12).La pluralité des mondes est nettement reconnue dans ce verset.L'expression :

« les sept cieux et de la terre autant », suggère l’existencede nombreux mondes habités, dont chacun est pourvu des sept cieuxconcentriques, déjà explicités par ailleurs. Un observateur posté dansn'importe quelle planète habitée de l'univers verrait au-dessus de lui unestructure céleste résultant de la hiérarchisation cosmique. De cette façon,chaque humanité se trouve située au centre d’un système concentrique,formé par les sept cieux, d’où l’égalité exprimée par le Coran : « Les sept cieux et de la terre autant. »

Ainsi l’hypothèse plausible de l’existenced’un milliard d’humanités extraterrestres, se trouve confirmée par la présence d’autant de cieux concentriques. Ce qui est le fondement de lalogique. Personne ne saurait concevoir, une terre habitée lointainehabitée dans le cosmos, déconnectée de tout, sans cieux et sans lois physiques pour la régir.Actuellement, de plus en plus de savants, prennent conscience quel'univers, pourrait très vraisemblablement abriter la vie ; une théorie jugée blasphématoire, quelque temps auparavant, surtout dans lescroyances judéo-chrétiennes.

De nombreux pays disposent d'un réseaud'écoute électronique en mesure de détecter « les signes intelligents » provenant d'une autre planète. Si aucun écho n’a été capté à ce jour enraison, principalement des distances colossales qui séparent les systèmesstellaires entre eux, par contre, les instruments de grande sensibilité ont permis de détecter l’existence de plusieurs centaines de planètesextrasolaires. Ce qui constitue une nouveauté extraordinaire et ouvre deshorizons inespérés, qui ne pourront que conforter le Coran Sacré dansson authenticité… et par là même, infirmer tous ceux qui prétendent lecontraire. Y compris l’enseignement biblique.Cependant, de là, à croire que les extra-terrestres débarqueront bientôt, relève de la gageure. Il suffit simplement de souligner quel'univers n'est pas vide et que d'autres « civilisations » ou « humanités »existent dans le cosmos.

Des milliards d’humanités. Le Coran le soutientfermement, cela devrait suffire à l’intelligence et à la raison. L'opiniondes savants d'aujourd'hui se démarque de celle de leurs prédécesseurs.C'est un grand progrès dans la voie d'une vérité exprimée de tout temps par le Livre Sacré des Musulmans. Cependant, même si les incrédulescontinuent à nier une telle l’existence, ce n’est pas l’univers qui setrouverait pénalisé, mais leurs propres croyances qui seraient ridiculisées, un peu plus. Malgré toutes les avancées, elles l’ont été copieusement toutau long des siècles. Si le livre sanscrit Vishnu-Purana affirme lui aussi,que l’univers est peuplé de milliards de planètes habitées, par contre le philosophe Italien Bruno Giordano (1548-1600), fut brûlé vif sur ordrede l’Eglise , pour avoir soutenu entre autres la thèse de mondes multiplesau sein de l’univers. Comme quoi, il ne faut pas avoir raison avant lesautres. Surtout avant les religieux, qui sont tenus d’être infaillibles, entoutes circonstances. A son détriment, Giordano n’est pas prêt d’oublier ce principe élémentaire.

L'EXISTENCE DE L'AME


Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âmeoccupe cependant une place très importante dans toutes les religions ettous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle del'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétésdiffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propreou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale etrecommencer une nouvelle existence. Elle possède la faculté decommuniquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels,tels que les médiums. Parfois, elle se pare d'un aspect surnaturel pour venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion lesgens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces,afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque,selon les destins.L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement.Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences desspécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphoneet amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect,le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sadépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accordele plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement,sans lequel la vie future n'est pas concevable.

Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessitéabsolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle enniant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voicisuccinctement les principales conceptions existant dans le monde : LesBrahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Aprèsla mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir lesvolontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ouBrahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou« jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et àaccéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une préparation psychique.Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est unétat de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âmecollective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recoursau Mahayâna (Grand véhicule).Dans le Taoïsme, fondée au 6 ème siècle avant l'ère chrétienne, par leChinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constituésde bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange deshen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monteau ciel, alors que le kwei demeure sur terre.Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée del'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent ens'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemininverse.

Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Lesâmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sousl’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombrede dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiantd'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent descontacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis.

Ils peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotencedivine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Ila révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus etcontesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal auxdémonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjàforgées par la réfutation de l’existence de Dieu.

« (Les incroyants) ne possèdent nulle science, ils ne suivent quedes conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. » (Coran 50.28). LeCoran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait êtretrahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativementl'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âmespirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sansfaire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir auxmanifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotéesde pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec desesprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les paysdu monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans uncadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.Les gens qui nient l'existence de 1’âme se fondent sur l’absenced'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle estsynonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de luiaccorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité,car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide deressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autoritédivine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.

 

LA RESURRECTION


« Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nousles traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que lavie et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?Quel mauvais jugement ! »

(Coran 45.21). La rétribution des œuvres estune notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans lareligion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur quiaura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainteinspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sanslimite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec lesrichesses terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devratraverser deux étapes décisives et contraignantes.La première, est celle d'affronter un phénomène aussi commun quela naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparutiondevant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant larétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres.Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels.Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles,mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles, les millénairess'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quelqu'il soit.Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection.La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité deretour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs setransforment en réalité. Le Coran se fait l'écho de cette mentalitédélétère :

« Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent qu'à des conjectures. »

(Coran 45.24).Entre l’anéantissement sans retour au moment de la mort et larésurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui setraduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la premièrealternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès desincroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'êtreconsidérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle lesgens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou deleurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) :

« Dis-leur, Dieu vous fait vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute.

Mais la plupart deshommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Allah. Le Jour où l'Heure arrivera, les imposteurs seront perdus. »« Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaquecommunauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serezrétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre (leCoran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récitésMes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuplerebelle. Quand on, vous disait : Les promesses d’Allah sont vraies ainsi que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez : Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague, sans aucune certitude. »« Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront. Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avezoublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votredemeure (éternelle) et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieuet que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Allah, le MaîtreSouverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui laMajesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, leSage. »

(Coran 45.26 à 37).Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissementsou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés àne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre encause des croyances qu’ils tenaient jusque-là, pour des parolesd’Evangile et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence etleur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’unexercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiésde scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement. Lematérialisme enseigne en effet que la dégradation de la matière vivante prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort.Ils s’en tiennent alors à cette définition, par tous les pores de leur peau.Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cetévénement majeur auquel sera confronté chaque être humain.Le Coran dit :

« L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritableadversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : « Qui peut faire revivre les os réduits en poussière ? » Réponds : « Celui quiles a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est le Créateur Sublime, l'Omniscient ! » (Coran 36.77 à 81).

Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance deDieu à sa juste valeur. La création de l'homme et sa résurrection ne sont que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards desoleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans lecosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieuest une réalité, si l’être humain a été créé à son tour, qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chosed’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules nesauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne neserait tenté de subir les rigueurs de la Loi divine à leur place.Le Coran dit :

« Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapablesd'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient aumensonge de la même façon. Vois comment a été la fin des injustes.Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais tonSeigneur connaît les corrupteurs.

Dis-leur, quand ils te traitent dementeur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certainsd’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils necomprennent rien ? D’autres te regardent :

dirigerais-tu les aveuglesalors qu’ils ne voient rien ? Dieu ne lèse personne, mais se font tort àeux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dansleurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux.Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).

La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la pensée. (Dieu dit) :

« Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons unvoile entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leursoreilles deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dansle Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avecquelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent :« C'est un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils tecomparent ! Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. »« Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds :« Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donnéla vie la première fois. » Ils hocheront la tête et t'interrogeront :« Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds : « Il se peut que cela soit proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le glorifiant.

Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dansvos tombes. »

(Coran 17.45 à 52).Des dizaines de versets sont consacrés au problème de larésurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologiequi traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donnedes détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtreshumains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral etspirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par uneadmission au Paradis des réjouissances et de l’éternité.La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’êtrehumain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfindébarrassée de toutes les corruptions humaines. Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En premier lieu, se trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie decelle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve.Puis la mort, imposable à chacun, vient accomplir la mission pour laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers estSeul à posséder le pouvoir de donner la vie, puis de la reprendre. A lamort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie,qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier et la rétribution, en bien ou en mal ; deux phases complémentaires qui pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité,ou celles de l’enfer pour les temps des temps.

Les athées qui pensent que la résurrection est un défi au bon senset ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dansl’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort ets’ingénient ainsi à calmer l’angoisse qui les étreint à cette la penséequ’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort, disent-ils, lecorps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matièrevivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de larésurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe plus, qui est retourné au néant.Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, ilne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute formeorganique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bienavant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature,aussi bien humaine qu’animale.Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, lesanatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes derésurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie.Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente ethésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes.

Au cours du temps,il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir lechamp d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, lesspécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a étérendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toutematière vivante est une structure très complexe. Si le corps humainrenferme 100 mille milliards de cellules, par contre depuis la naissanced’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliardsde cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de lacréation. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, lerésultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de savie, un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies,depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles,ni personnel qualifié, car tout se déroule hors du contrôle même dusujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.

La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appeléeADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, dans la terminologie anglo-saxonne) qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoinegénétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de sescaractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur leschromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plande fabrication de l’être humain, dont l’image et le capital génétique estunique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par lemonde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une foisen place, l’ADN est alors activé, et l'œuf commencera à se diviser selonune progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont lecorps renfermera déjà, des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication. Théoriquement, il suffit de prélever un seulexemplaire pour reconstituer, l’enfant en question à l’identique, pratiqueutilisée dans le clonage.Pour ce faire, il faudrait prélever le noyau de la cellule et l'injecter dans un œuf fécondé, débarrassé de son noyau d'origine avant del'implanter dans l'utérus d'une femelle en gestation, où il se développeranormalement. Le futur-né de cette manipulation sera le sosie du donneur.Il aura les mêmes traits, la même physionomie, une doublure que rien, ousi peu de caractéristiques distingueront de l'original. Les versionsofficielles déclarent que pour un problème d'éthique, les spécialistes n'ont pas conduit à leur terme ce genre d'expériences sur les êtres humains. Par contre, la pratique est devenue courante pour les animaux. Denombreuses espèces animales ont pu bénéficier de cette nouvelletechnique, qui est certes délicate, mains néanmoins parfaitementmaitrisable.

Des pionniers essayèrent de gravir un échelon supérieur en tentantde greffer à l'ovule, non seulement du matériel génétique d'animauxexistants, mais encore ceux d'espèces disparues depuis très longtemps, envue de les ... ressusciter ! Ainsi, des expériences ont été tentées pour essayer de reconstituer l'ADN d'une momie égyptienne vieille de 2 500ans, par Svante Pa"a"bo et son équipe de l’université d’Uppsala, en Suède.Après avoir prélevé un peu plus d'un gramme de tissu sec sur la jambe dela dépouille, les chercheurs firent reproduire des fragments d'ADN enutilisant des bactéries (escherichia coli). Les résultats furent prometteurset le seul obstacle à la reconstitution de l'ADN était la faiblesse de larécolte qui ne comprenait qu'une infime partie du patrimoine génétique,absolument insuffisante pour reformuler le génotype de la momie. Mais,l’espoir d’arriver à des résultats satisfaisants reste de mise.En URSS, des scientifiques soviétiques, dont le professeur Nicolaï Veechtchaguine, et d'autres spécialistes des Instituts de Zoologie et deCytologie de l'Académie des Sciences d'URSS, ont entrepris desexpérimentations en vue de ressusciter le mammouth, sorte d'éléphantfossile du quaternaire, disparu depuis des milliers d’années. Pour ce faire,ils se sont attelés à récupérer des cellules en bon état, auprès de cadavresde mammouths conservés dans le sol gelé de Sibérie et envisagent detransplanter les cellules dans les ovules d'éléphants précédemmenténucléés, et de fixer le tout dans l'utérus de femelles en gestation. Ilsespèrent ainsi réussir à donner la vie, pour la première fois dans l'histoirede l'humanité, à des animaux qui n'existent plus depuis des millénaires.

En 1984, des chercheurs américains de l'Université de Berkeley(Californie) sous la conduite de Russel Higuchi et d’Allan Wilson ont puétablir que l'ADN d'un quaggua, sorte de zèbre et de cheval, est restéfonctionnel après une exposition de 140 ans au Muséum d'Histoire Naturelle de Mainz (RFA). Des cellules ont été prélevées des muscles del'animal, où leur état a été jugé comme un indice encourageant pour lareconstitution de l’ADN au complet et éventuellement sa mise en culture pour recréer l’espèce disparue. Wilson a déjà réussi à isoler l'ADN d'unmammouth de Sibérie, mais sans pour autant pouvoir le reconstituer enraison de son mauvais état. La mort de l'animal remonterait en effet àquelque 40 000 ans. De telles expériences ont évidemment pour but derécupérer du matériel génétique intact, ou même des morceaux de gènes pour reconstituer l’ADN et faire revivre les espèces disparues. Bien quela route soit encore longue, la voie est déjà bien balisée. Les spécialistessont d'accord pour estimer que dans un futur plus ou moins proche, des progrès considérables seront accomplis par la biogénétique.

Au début de cette épopée pour ne pas dire de cette révolution, lerecours à l’expression « reconstitution » de certaines espèces, n’étaitévoqué qu’avec réserve, désormais le langage devient plus hardi. Lesnouvelles perspectives qui s'offrent aux savants favorisent l'émergenced'un vocabulaire où le verbe « ressusciter » n'est pas vu comme unobjectif déplacé, bien au contraire. Ce terme signifie littéralement :« ramener de la mort à la vie ». L’évolution de l'état d'esprit estrévélatrice des progrès d’une science, qui mise sur un avenir ouvert auxspéculations les plus audacieuses.

Tout ce qui vit est constitué descellules, qu’il s’agisse d’organismes unicellulaires ou pluricellulaires.L'organisation, l'agencement et le fonctionnement des cellules sontdéterminés par les informations contenues dans les gènes, aussi l’ADN peut être considéré comme le plan de fabrication, sous forme codée, del’ensemble du règne du vivant, aussi bien végétal qu’animal.Grâce aux manipulations génétiques les chercheurs sont en train derévolutionner la productivité agricole, entraînant une dépendancealimentaire quasi-totale du tiers monde vis-à-vis des pays développés.L'esprit scientifique impose sa domination, car c'est la locomotive quitire le train de l'humanité. Dans un avenir plus ou moins lointain, ledéveloppement de la biogénétique sera tel qu'il permettra d'exécuter un programme génétique entièrement en laboratoire.

Il suffira d'introduirel'ADN dans un décodeur où des machines agenceront les acides aminés,les protéines et les autres constituants de la matière, de façon à permettreà la cellule initiale de se dédoubler dans un environnement artificiel, jusqu’à constituer l’organisme complet. Que ce soit pour une bactérie ouun corps plus complexe et ce, même longtemps après sa disparition. Acondition de conserver le matériel génétique correctement.Une telle avancée ne relève pas de visions chimériques. Et ce n'est pas faire acte de foi que de renier entièrement une telle éventualité alorsque des savants s'appliquent à la mettre en pratique. Bien entendu, lesrecherches passeront au stade expérimental, d'autres serontopérationnelles dans quelques années, quelques siècles ou jamais. Les biologistes et les généticiens pensent que des progrès considérables peuvent être accomplis encore, dans un domaine qui vient à peine d'êtredéfriché. Déjà, signe de confiance (ou d'inconscience), des hommes sontdisposés à mettre en conserve quelques-unes de leurs cellules, afin d'êtreressuscités lorsque le progrès scientifique permettra d'arriver à ce stade.A la manière du phénix qui renaît de ses cendres, ils pensent, à tort ou àraison, pouvoir revoir le jour, par l'effet d'une prodigieuse recombinaisonqui les ferait revivre à nouveau, défiant ainsi les lois de la nature.

Si les savants ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche quidoit les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capitalgénétique, qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les biologistes sont-ils devenus plus compétents que le Seigneur de l’universau point de faire revivre leurs homologues, alors que le Seigneur nedispose pas du pouvoir de faire revivre sa créature ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique etla raison ? Ceux qui sont conscient avec eux-mêmes, rejettent cetteconception erronée de la puissance respective de Dieu et de l'homme. LeSeigneur de l’univers embrasse de Sa Science, toutes les connaissanceshumaines passées et à venir, alors que l’homme n'appréhende de SaScience, que ce qu'Il veut bien Lui concéder. (Coran 2.225).L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout lesavoir dont l'humanité peut s'enorgueillir.

« Lorsqu'Il a décrété unechose, rappelle le Coran, il dit : Sois ! Et elle est . » (Coran 19.35). Celane saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent lesincroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatricede Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décided'un Ordre, il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne,n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du codegénétique de l'homme, qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards delettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit :

« L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nousavons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran75.3-4). L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabricationdéjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque dereconnaissance pour l'éternité.

« Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé Lui-même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14).

« L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alorsqu'il n'était rien ? » (Coran 19.67)La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par leCréateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité,seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs proprescompatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un anglescientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, lesgénérations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité.

« La vérité, c'est que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là, ô homme, tu rejoindras ton Seigneur. »

(Coran 75.5 à 12).La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du processus de la vie, afin que l’existence des hommes et celle de l'universne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. LaPuissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la créationinterdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans lavie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. LeCoran dit (C’est Dieu qui parle) : « Ce n'est pas par divertissement que Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Noustendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommesl'ignorent. Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous leshommes pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là, protecteurs et protégés seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car envérité, Il est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42).

LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL


« Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons renduintelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et uneMiséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52.)Afin que cet ouvrage présente toutes les garanties d'authenticité,toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélationcoranique n’ont pas été prises en compte. Il ne convenait pas en effet,d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant,afin d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmansest venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. LesGrecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumièresolaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusionaprès avoir longtemps admis l'opinion contraire.Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, quin'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devaitremettre en cause cette version.

Le soleil et la lune devenaient deuxastres également sources de lumière dont la différence tenait plus àl'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit : « Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. »

(Genèse1.16). Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétienabandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deuxsources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut ànouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière :

« Nousavons placé un luminaire éblouissant. »

(Coran 78.13). La lune n'est pasdotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de lavérité, de tels exemples n’ont pas été pris en compte.De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ;seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible. Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel quecelui qui est consacré aux liminaires qui sont des lettres introductivesdont la signification est restée mystérieuse. Ces liminaires, ouvrent 29des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore« al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, etcontinuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pasarrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation.La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur.Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour.Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable dedélire ou de mystification, mais personne n’a pu rapporter la justeréponse. Selon Régis Blachère, qui lui-même s’est échiné en vain, ilrevient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plusintelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les lettres en question,étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent lesrecueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et laBénédiction d’Allah, soient sur lui.

Toutefois, pour vérifier le bien-fondé,de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales desintéressés, qui sont connus des historiens, pour constater la parfaitecorrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale.Or ce travail de collation devait laisser un surplus important de lettresinutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi lalettre M pouvait servir à identifier Moghira (prise comme initiale), tandisque la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. Laclassification est subordonnée au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, quetout chercheur rationnel aurait désavoués, Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettresinemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors, il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes, puisqu'il ne voyait pasd’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés, puis en ajoutant celles du nomdu père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre laquadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutesles initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car saméthode aléatoire et dépourvue de logique.

Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistesl'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké,revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée. Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, celadispensera le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaientmoins éminentes.Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui auraitnécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit desnombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutesréalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire quela science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pasété utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au seul aspect scientifique.Voici un exemple de cette disposition à maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes :

« A.L.M. »(Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un paysvoisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dansquelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé commedans le futur. Ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux.C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, maisla plupart des hommes ne savent pas »

(Coran 30.1 à 6).Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse Khosrô Il (Chosroes Parviz, 590à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant deconquérir Jérusalem (614) et l'Egypte (618). Naguère si puissant,l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses quis’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuer la division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un paysréduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres.Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eutcommunication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins etleur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présenceétaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et s'écriera : Malheur à moi! Si seulement je pouvais être poussière. »

(Coran 78.40)L'horreur du châtiment sera telle, que ceux qui auront nié la réalitédivine, appelleront de tous leurs vœux l'anéantissement total de leur être,afin d'échapper à leur sort. Vainement. Le Décret de Dieu s'accompliradans toute sa rigueur. Tous les hommes ne seront pas traités d'unemanière aussi implacable. Les croyants musulmans, qui se seront attelésà glorifier leur Seigneur, à observer scrupuleusement les prescriptions deleur religion, l'Islam, a prendre comme modèle, le comportement de leur Prophète, Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui, ceux-là seront protégés du malheur de ce jour menaçant etcatastrophique (Coran 78.40). Le Coran fournit quelques détails sur lesort réservé à ces bienheureux élus du Paradis :

« Dieu les a protégés dece Jour maléfique. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Il lesrécompensera pour leur patience en leur donnant un jardin et desvêtements de soie. Là, accoudés sur des lits d'apparat, ils n'auront à subir, ni soleil ardent, ni froid glacial. Au-dessus d'eux s'étendront desombrages. Des fruits seront à portée de leurs mains, prêts à être cueillis. Ils seront servis à la ronde dans des vases d'argent et des coupes decristal, de cristal d'argent, remplis jusqu'à bord. Ils boiront une coupedont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée« Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d'eux, tu lescompareras quand tu les verras à des perles détachées. Quand tu porteras ta vue tu ne verras en ces lieux que délices et magnificence royales... » (Coran 76.11 à 20).Le Livre Sacré fourmille de descriptions relatives à la vie éternelle,qu’elle soit infernale ou paradisiaque. Il met en opposition, l'atrocité duchâtiment réservé à ceux qui ont nié l'existence de Dieu, à ceux qui ontassocié d'autres divinités à Son Règne et au partage de Sa Toute- puissance et l'extrême félicité des croyants qui verront s'ouvrir devanteux, les portes de l'éternité, dans des lieux enchanteurs et paradisiaques.Ce sera la juste rétribution du comportement de l'humanité. Les athéesqui nient tout aussi bien l'existence de Dieu, que la réalité de l'âme, prétendent qu’à sa mort, l'homme se décompose et se désintègre avantd'entrer dans le règne minéral. En foi de quoi, la résurrection et le jugement Dernier ne sont que des inventions destinées à perpétuer l’ordresocial au profit d'une classe privilégiée. Erreur, proclame le Coran :

« Nous N'avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux(l'univers), qu'avec vérité. » (Coran 15.86).

La création de l'univers est une manifestation extraordinaire del'Omniscience et de l'Omnipotence divines. Un acte aussi solennel ne peut pas être comparé à un simple geste futile sans intérêt. L'extrêmegravité et la fantastique puissance déployées lors de la Création,impliquent que celle-ci doit être considérée à sa juste mesure car ellereflète la Majesté du Créateur. Dans cet ordonnancement de la nature, LeSeigneur de l’univers, a promu l’homme en qualité de régisseure de la planète terre. Ce dernier a pris possession de la planète, il a régné enmaître absolu durant des milliers d'années, répandant le malheur, le sanget les destructions sur son chemin. Il a asservi toutes les formes de vie ets'est approprié l'ensemble des richesses sans retenue. Il a renié sonCréateur et méconnu Ses Bienfaits et Sa Grâce. Il s'est comporté enconquérant inconscient et insoucieux de ses actes, au point de contester jusqu’à sa comparution devant le Seigneur de l’univers. Comme si lesactions commises durant sa vie devaient rester ignorées et sanslendemain. Comme si sa gestion calamiteuse de la planète était laissée àsa discrétion absolue. Comme si aucune Autorité ne préside à l'ordreuniversel. Alors que lui-même, s'il venait à confier le moindre pouvoir àl'un de ses semblables, s'empresserait de demander des comptes encontrôlant les résultats de cet exercice. Quel jugement erroné etfantaisiste !

« Dieu tient compte de toutes les actions en vue du Jugement Dernier. »

(Coran 36.12).Rien ne peut échapper à Sa perspicacité et l'homme n'est pas enmesure d'explorer une voie dont il ne comprendrait pas la signification.En fait, l'homme est un grand ignorant qui s'ignore. Les hommes d'il y adeux mille ans ignoraient tout de la vie actuelle, de la même façon queceux d'aujourd'hui méconnaissent ceux qui vivront dans deux mille ans,qui à leur tour passeront leur vie en quête de la vérité à un échelonsupérieur. Ce n'est pas sans raison que Socrate affirmait que la seulechose qu'il savait, est qu'il ne savait rien. Personne, exception faite desgens démunis de raison, ne saurait rejeter un phénomène, du seul faitqu'il n'arrive pas à démonter ses mécanismes et ses rouages.

L'homme, neconnaîtra jamais les Desseins de Dieu, sans cela il serait son égal, ce quin'est pas le cas. Malheureusement, sa jactance le pousse à vouloir abolir trop facilement des obstacles qui sont et demeurent insurmontables.En religion, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Car souvent lesintérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus,le Coran ne s'accommode pas de compromis. Le Texte Sacré doit être accepté ou rejeté dans sa totalité. Une rigidité mal perçue au niveau d'unecertaine opinion, qui a tendance a naviguer dans les méandres de lacontroverse. Mais parce qu'elle est immuable, la Parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixesouverainement. Qui pourrait d'ailleurs désavouer un Enseignement dontles preuves sont si manifestes ?Aucune autre religion ni aucune doctrine ne peut se prévaloir derenfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple suffit àdémontrer son origine divine absolue. Une simple phrase dont aucunscientifique n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle Et pourtant, elleest d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentalesaux questions-clés que l’homme se pose sur l'origine de l'univers, dumonde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant : « Les incrédulesn'ont-ils pas vu que les cieux et la terre (l'univers) formaient une massecompacte, et que Nous les avons séparés et qu'au moyen de l'eau, Nousavons créé toute forme de vie » ?

(Coran 21.30)Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran Sacré qui adécrit la formation de l'univers, à partir de l’atome initial, (massecompacte), qui aurait explosé dans un formidable Big bang (Que Nousavons séparés, avec une notion de force et de violence) puis de sonexpansion à travers l’espace. C'est également le Coran qui a établi quetoutes les formes de vie sont issues de l'eau, élément vital, dontl'importance précise ne devait apparaître qu’au cours du vingtièmesiècle, seulement. Qui donc pouvait évoquer des phénomènes, tels quel'atome initial, le Big bang, l'expansion de l'univers, le rôle irremplaçablede l'eau dans le cycle de la vie ? Ainsi que des centaines d’autres véritésavérées à caractère scientifique ?Le Prophète lui-même ne cessait de répéter qu'il n'en n'était pasl'auteur, que les Révélations émanaient du Seigneur de l'univers. Ce quiest quand même le comble, car s’il avait prétendu être l’auteur, il auraitété rabroué, car il n’aurait pas été à la hauteur ! D'ailleurs, personnen'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aurafallu attendre plus d’un millénaire pour voir les savants occidentaux« inventer » et revendiquer le plus sereinement, la paternité de cesdécouvertes. Non, il suffit d'ouvrir le Coran pour constater que ni lemathématicien soviétique Friedman ni l'astrophysicien belge, Lemaitre,ni les physiciens américains Alpher et Gamow ne peuvent se targuer d'avoir imaginé l'explication de ce phénomène grandiose. Le véritableAuteur n'est autre que le Seigneur et le Créateur de l'univers qui a voulu manifester Son Omnipotence en divulguant des Signes évidents :

« Afinque vous sachiez, qu'Il connaît tout ce qui se passe dans les cieux et sur la terre, qu'Il connaît toute chose. »

(Coran 5.97)Les articles scientifiques développés plus avant prouvent àl'évidence que l'origine humaine du Coran doit être systématiquementécartée. Seul, le Créateur a pu révéler des informations inconnues del'humanité. II suffit de rappeler que le courant chrétien qui s'est substituéà la science grecque avait entraîné une profonde régression desmentalités et des connaissances. A la chute de l'empire romain, débuta lerègne du Moyen Age, fait d'obscurantisme et de superstitions. C'est lemoment où fut révélé le Coran Sacré, descendu avec la Science de Dieu.(Coran 11.14), Pour guider l'humanité vers la voie de la vérité. » (Coran46.12).

« A .L. R. Ce Livre t'est révélé par Nous, pour que tu fasses sortir les hommes des ténèbres vers la lumière, et les engages par la Volontédu Seigneur, sur la voie du Tout-Puissant, du Très-Glorieux, dans lavoie de Dieu, Souverain, Maître des cieux et de la terre... »

(Coran 14.1-2).Le Coran exhortait les hommes à sortir de l'ignorance dans laquelleils étaient plongés, afin d'acquérir le savoir, la science, la vérité. Lerappel ne visait pas uniquement le domaine de la religion et de lathéologie, mais également tout ce qui a trait à la création de l'univers, àl'apparition de la vie, à l'existence, en un mot à toutes les manifestationsde la Puissance Divine. Et pour !a première fois dans l'histoireuniverselle, le Livre Sacré allait dévoiler les grands mystères qui étaientcachés jusque-là. L'humanité commençait à prendre connaissance etconscience de l'existence du cosmos aux dimensions incommensurables àla mesure de la Toute-puissance divine. La science grecque, dont nul nesaurait méconnaître la portée ou l'influence, fut pulvérisée par lesRévélations. Il est vrai que le savoir grec était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matièresabordées par le Coran, n'avaient pas d'équivalent dans les ouvragesoccidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus desspécialistes. Il a fallu attendre l'époque moderne et même, souvent levingtième siècle pour les voir figurer dans la terminologie scientifique.Au point que lorsque les orientalistes se mirent en devoir de traduire leCoran, ils dénaturèrent involontairement (?) l’aspect scientifique faute de pouvoir le comprendre.Ce n'est pas par hasard, si la civilisation arabo-islamique connutson apogée, après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance trouvèrent auprès duLivre Sacré, un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telleentreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisitdes vérités qui étaient inconnues des autres civilisations. Elles permirentde définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont lacohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsicomprise, la constitution du Coran allait apparaître comme une œuvredépassant de loin les possibilités d'un homme seul. De la sorte, il ne seraque plus aisé de mesurer le degré d'insanités des propos tenus par lesathées, qui persistent à croire le contraire. Pour faire acte de soumission,les incrédules exigeaient du Prophète des preuves personnalisées.

« Chacun d'eux, précise le Coran, relativement à ces exigences, voudrait qu'il lui arrivât de Dieu, un édit personnel. Non, il n'en sera pas ainsi, puisqu'ils ne redoutent nullement la vie future. » (Coran 74.52-53).Malgré ses efforts, l'homme n'atteindra jamais la connaissance parfaite de tous les mystères de la création, en raison de ses facultésrestreintes. De plus, il est limité par sa propre finitude. Chaque fois qu'unhomme meurt, une partie de son savoir est récupéré par la communauté,tandis que son génie propre disparaît irrémédiablement. Seul Dieu resteEternel, Vigilant et Inébranlable. Son Existence, n'est pas seulementvraisemblable mais nécessaire et fondamentale, afin d'assurer la bonnemarche de l'univers. Dieu est le Créateur Sublime, par définition et par essence. Mais le Dieu de l'Islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image dece qui est vénéré par les autres croyances. Il s’agit d’Allah, le Seigneur etCréateur de l'univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Omnipotent etOmniscient à qui nul ne saurait ressembler ni de près, ni de loin. Il estCelui dont la Puissance est illimitée et qui « au Jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'univers dans Sa Main. » (Coran 39.67).

« Il est le Dominateur Suprême, Redoutable et Implacable dans le châtiment des incrédules, mais aussi Miséricordieux et plein de mansuétude pour les croyants. Il est Celui qui s'est prescrit à Lui-même, la Miséricorde. »

Si, malgré toutes les marques éclatantes de Son Existence, leshommes continuent à se bercer d'illusions et à se leurrer avecinsouciance, ils ne le font qu’à leur détriment.

« Ne pense pas que lesinfidèles puissent affaiblir la Puissance de Dieu sur terre... ».

(Coran24.57). En effet, nul ne saurait porter atteinte à la Majesté et à la Gloiredu Seigneur, ni sur terre, ni dans le reste de l'univers. Tout lui est soumis.Tout périra exceptée la Face de Dieu auréolée de Majesté et deMagnificence. (Coran 55.26-27).

« Gloire à Celui qui détient la Royauté des cieux et de la terre et de ce qu'ils contiennent, et qui est Puissant sur toute chose. »
(Coran 2.107 et 5.120).



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