RÉFLEXION APPROFONDIEÀ quoi font penser les maladies? L’homme est un être qui a beaucoup de faiblesses et qui doit faire des efforts continus pour s’occuper de ses insuffisances. Les maladies exposent la faiblesse de l’homme plus explicitement. Par conséquent, quand un ami tombe malade ou quand nous-mêmes tombons malades, nous devons penser au but caché de notre maladie. Quand nous réfléchissons, nous voyons que même la grippe, qui est considérée comme une maladie banale, présente des enseignements qui peuvent nous servir d’avertissement. Quand nous attrapons cette maladie, nous devons nous rappeler que la cause principale de la grippe est un virus si petit qu’il est invisible à l’œil nu. Il est étonnant de penser qu’un si petit organisme suffit à faire perdre toutes ses forces à un homme de 60-70 kg et l’épuise au point de l’empêcher de marcher ou de parler. La plupart du temps, les médicaments que nous prenons ou les aliments que nous mangeons ne nous font aucun bien. La seule chose que nous puissions faire c’est de nous reposer et d'attendre. Dans notre corps a lieu une bataille dans laquelle nous ne pouvons pas intervenir. Nous sommes ligotés par un organisme minuscule. Dans une telle situation, nous devons nous rappeler ce verset de Dieu dans lequel le Prophète Ibrâhîm (que la bénédiction de Dieu soit sur lui) dit: Et c’est Lui qui me nourrit et me donne à boire; et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit, et qui me fera mourir, puis me redonnera la vie, et c’est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la rétribution. (Sourate 26, “les poètesâ€, v. 79-83) Une personne qui attrape n’importe quel type de maladie doit comparer son attitude alors qu’elle est en bonne santé et celle qu’elle a durant sa maladie et elle doit réfléchir. Elle doit prendre conscience de son piteux état quand elle est malade, comprendre combien elle a besoin de Dieu à ce moment-là , et quand elle va subir une opération par exemple, elle doit Le prier sincèrement et profondément. Quand nous voyons quelqu’un de malade, nous devons tout de suite remercier Dieu en pensant à notre bonne santé. Quand un croyant voit un homme avec une jambe estropiée, il doit penser quelle grande bénédiction représente sa bonne santé pour lui. Il doit se souvenir que pouvoir marcher aussitôt qu’il se lève le matin et quand il le veut; courir quand c’est nécessaire et pouvoir s’occuper de lui-même sans avoir besoin de quiconque, font partie des grandes faveurs que Dieu lui a accordées. En pensant et en faisant de telles comparaisons, il comprend mieux la valeur des bénédictions qu’il a reçues.
|