Est-ce que demander l'aide d'autrui est une sorte d'adoration et de chirk (associationnisme)?Les versets cités sont une preuve évidente que da‘wat l'appel, l'invitation, n’est pas un simple vÅ“u, mais prend un sens d'adoration, dans le verset où le terme da‘wat (appel, invitation) est complété par le terme de ibâda (acte d’adoration): ﴿وَقالَ رَبّÙÙ‡Ùمْ ادْعÙونيْ اَسْتَجÙبْ Ù„ÙŽÙƒÙمْ إنَّ الَّذÙيْنَ يَسْتَكْبÙرÙوْنَ عَنْ عÙبادَتÙيْ سَيَدْخÙÙ„Ùوْنَ جَهَنَّم داخÙرÙيْنَ﴾ [6][95] «Votre Seigneur a dit: «Invoquez-Moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne». Ainsi, au début du verset, le terme ud‘ûni (dans le sens de demande), est suivi par le terme ‘Ibâdati (dans le sens d’adoration), cela est la preuve que l'essence de cette demande ou de cette demande de pardon, était une adoration envers des créatures auxquelles ils attribuaient des qualités divines. Conclusion Nous pouvons conclure que le but du Coran dans ces versets, est de prohiber le modèle d'invocation des idolâtres qui considérant les idoles comme des associées de Dieu qui détiennent d'elles-mêmes un pouvoir d'intercession. Toutes ces prières, ces lamentations, ces demandes de pardon et d’intercession et ces vÅ“ux venaient du fait que ces idoles étaient considérées comme de petits dieux, chargés d'actes divins, et les idolâtres croyaient que Dieu leur avait délégué une partie de Ses pouvoirs, dans les deux mondes. Quel rapport avec les supplications adressées à des esprits purs qui sont considérés comme des exemples de servitude et qui sont des nobles serviteurs de Dieu?! Si le Coran dit: ï´¿ وَأنَّ الْمَساجÙدَ Ù„Ùلّه٠Ùَلا تَدْعÙوا مَعَ الله Ø£ÙŽØَداً ï´¾ “Les mosquées appartiennent à Dieu: n’invoquez donc personne à côté de Dieu".
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