Est-ce que demander l'aide d'autrui est une sorte d'adoration et de chirk (associationnisme)?



Cela concerne l'invocation des idolâtres arabes de l'époque de l’ignorance (Djâhiliya) qui adoraient des idoles, des astres, des anges ou des djinns.

Ce verset et ses semblables concernent l’invocation accompagnée d'adoration. Quel lien ont ces versets avec l'invocation adresiée à quelqu’un sans prétend re à sa divinité, ni lui qu’ reconnaît re de capacité personnelle, ne le considérant un serviteur et un ami de Dieu?

Certains pourront prétendre que l’invocation des Amis de Dieu est permise de leur vivant et devient de l'associationnisme après leur mort.

En réponse à ce doute, nous dirons que premièrement, c’est aux esprits purs des serviteurs bienfaisants, comme le Prophète et les Imâms – les bénédictions de Dieu soient sur lui, sur eux et sur leur famille – qui, selon le Coran sont vivants dans l’autre monde, dans un horizon plus élevé que celui des martyrs, que nous demandons secours, et non à leurs corps ensevelis. Si nous adressons ces demandes auprès de leurs tombes, c’est parce que cette situation augmente le contact et notre attention à ces esprits sanctifiés. En plus, conformément aux Hadith, ces lieux saints sont aussi les lieux de l'écoute à ces demandes.

Deuxièmement, le fait qu’ils soient vivants ou morts ne constitue pas la limite entre le chirk et le Monothéisme. C’est notre parole qui est soumise aux critères du chirk ou du Monothéisme, non le fait que ces demandes soient ou non exaucées. La question de savoir si ce genre de demande est profitable ou non, sera examinée par la suite.

 



[1][90]– Sourate «Djinn» 72:18.

[2][91]– Sourate «Yûnos» 10:106.

[3][92]– Sourate «Nûh» 71:5.

[4][93]– Sourate «Hûd» 11:101.

[5][94]– Sourate «Nisâ’» 4:64.

[6][95]– Sourate «Ghâfir» (Mo’min) 40:60.



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