Effets des péchés dans ce monde et dans l’autre, selon le Coran et les hadiths



Parfois, notre péché consiste à ne pas payer le droit de Dieu, et parfois, il provient du fait de ne pas s’acquitter du droit des gens. Le droit de Dieu diffère. Parfois, nous n’accomplissons pas la prière, nous ne jeûnons pas. Parfois, que Dieu nous en préserve, nous buvons du vin, nous mentons, nous n’accomplissons pas le pèlerinage à la maison de Dieu. Il en va de même pour le droit des gens. Alors, ces deux droits ne diffèrent-ils pas ? Dieu ôte-t-Il n’importe quelle grâce face à n’importe quel péché ou chaque péché correspond-il à une grâce particulière ? C’est le deuxième cas qui est juste.

Dans l’invocation de Komayl (Do'â-ye Komayl), nous lisons ceci : (Les péchés forment des groupes distincts) « Ã” Seigneur, pardonne les péchés qui font descendre la vengeance sur le serviteur, pardonne les péchés qui ôtent la grâce, pardonne les péchés qui font descendre le malheur, pardonne les péchés qui emprisonnent nos invocations (qui nous empêchent d’invoquer ou qui font que nos invocations ne sont pas exaucées). Â» Il est ainsi clair que chaque type de péché comporte ses spécificités particulières.

Le péché prive une invocation d’être exaucée

L’Imâm al-Bâqer (as) dit : « Certainement, le serviteur expose à Dieu son besoin. Cela nécessite qu’il soit compensé, tôt ou tard. Ensuite, ce même serviteur commet un péché. Alors, Dieu dit aux anges : ‘Ne recouvrez pas sa demande, privez-le car il M’a mis en colère et mérite d’être privé.’ Â» (Al-Kâfî, Vol. 2, p. 271).

Le péché prive du pain quotidien

L’Imâm al-Bâqer (as) dit : « Un être humain commet un péché et il en résulte que sa subsistance quotidienne lui échappe. Â» (Al-Kâfî, Vol. 2, p. 271).

Le péché prive des prières de la nuit

L’Imâm al-Sâdeq (as) rapporte: « Parfois, l’être humain commet le péché et se retient d’accomplir de bons actes comme les prières de la nuit. (Sachez que) la mauvaise action est plus prompte à détruire l’être humain que le couteau (planté) dans la chair. Â» (Al-Kâfî, Vol. 2, p. 271).

Le péché prive de la sécurité face aux événements

L’Emir des croyants (as) dit : « Le pécheur ne doit pas se considérer à l’abri des malheurs nocturnes et des événements impromptus. Â» (Al-Kâfî, Vol. 2, p. 269).



back 1 2 3 4 next