L'Imam ar-Ridha A.S ou Alime Ale Mouhammad



L’histoire ne manque pas d’anecdotes. On raconte qu’en une certaine circonstance, ce même Yahiâ « Barmaki » fit venir un parfum pour quatre mille dinars qu’il aspergea sur ses habits alors qu’à sa mort, il fallut trouver un quart de dinar pour l’achat du camphre à embaumer son corps.

 

Un récit nous rapporte qu’une fois, un jeune garçon fit connaissance d’une vieille dame chez sa mère. Elle était l’épouse de Yahiâ « Barmaki. » Il tomba sur ses pieds pour les embrasser car les Barmécides avaient de la classe.

 

« Ô mon fils ! dit-elle, ma consternation va en croissant lorsque je parcours l’histoire car, au moment de l’Eid de l’année dernière, j’étais entourée de quatre cents dames habillées de vêtements cousus d’or que mes enfants m’avaient offertes, alors qu’aujourd’hui, je suis sortie justement pour trouver de quoi se couvrir du froid. »

 

Il dépassa ses prédécesseurs dans le carnage. Comme s’il n’avait pris les rênes que pour édifier l’hécatombe des descendants du Saint Prophète (saw) et des Shias ou fidèles de l’Imam Ali (as). Il passa au fil de l’épée, en une nuit, soixante Sadates qu’il fit venir de Médina à Tûs appelé Meshhed. Ce lieu, connu sous le nom de « la prison de Haroun », existe de nos jours à Meshhed, en Iran, où des milliers de Pèlerins viennent verser leurs larmes et y réciter le Fatihà.

 

Yahia Ibn Abdoullah Mahaz qui fut aussi de la postérité de l’Imam Hassan (as) élit domicile en Iran, après la terrible tuerie des environs de la Mecque par l’armée de Hâdi. Il put regrouper de nombreux fidèles en sa faveur et renforça son pouvoir. Haroun le fit venir à Bagdad pour conclure le traité de paix. Cependant, il le fit enfermer dans une geôle atroce où la mort tragique l’emporta.

 



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