L'Imam ar-Ridha A.S ou Alime Ale Mouhammad Mansour était d’un caractère hideux et d’une avarice sordide. C’est pourquoi, il fut célèbre par cette appellation de « Mansour Dawaniqui. » Il est la première personne ou le premier calife qui fit détruire la sainte tombe de l’Imam Houssein (as) à Kerbela. L’âge n’a aucune importance pour la vie d’un Imam. « Saghirôna va Kabhirôna Savaoune » a formulé l’Envoyé de Dieu : nos petits comme nos grands se ressemblent. L’Imam Ali Riza (as) grandissait, donc, dans cette atmosphère qui sentait l’odeur du sang des Martyrs, des Alawites, descendants de l’Imam Ali (as). Il avait à peine dix ans lorsque Mansour quitta cette vallée de larmes, à l’âge de soixante huit ans, après un règne de plus de deux décennies. Même enduit de miel, l’arbre amer ne donne que des fruits amers. Al Mahdi fut proclamé calife alors que son père Al Mansour était encore sur son lit de mort. Mais, son successeur devait être son cousin et l’oncle de Mahdi, du nom de Issâ qui avait été évincé par Al Mansour au profit de son fils. Il arrangea cela de telle manière qu’il le proclamât l’héritier présomptif de Al Mahdi, sachant bien que Issâ, étant déjà âgé, mourrait avant Mahdi qui était encore jeune. Il reçut, en contrepartie de ce désistement, de grosses sommes d’argent pour lui, ses enfants, ses femmes et sa famille. Trois ans après son avènement, Mahdi songeait à faire proclamer comme héritier présomptif du trône un de ses fils, à la place de son oncle Issâ, son successeur désigné. Il commença par lui proposer d’importantes sommes d’argent afin qu’il renonce à son droit de succession. Après diverses manœuvres, Al Mahdi obtint ce qu’il désirait : Issâ reniait à son droit d’héritier. Son fils, Mousa Al Hadî fut nommé comme dauphin et, après lui, son second fils, Haroun Al Rachid.
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