Le martyr de Fâtima Zahrâ (as)Il dit : « Je pleure à cause de mes enfants et de ce que ma communauté leur fera après moi. Je vois Fâtima, ma fille, que l’on opprimera après moi, je la vois crier : « Ô père ! » sans qu’un seul parmi m’a communauté ne lui vienne en aide. » ‘Âysha dit : « Lors de la maladie par laquelle il fut affecté, l’Envoyé manda Fâtima et lui parla secrètement : Fâtima pleura. Il lui dit autre chose : Fâtima rit. Je n’ai jamais vu personne ressemblant davantage à l’Envoyé (s) dans la manière de parler que Fâtima. Lorsqu’elle venait auprès de l’Envoyé (s), il lui prenait la main, l’embrassait et lui désignait sa place. Lorsque l’Envoyé (s) est mort, j’ai demandé à Fâtima : « Quelles sont les paroles qui t’ont faite pleurer et qui t’ont faite rire ? » Elle répondit : « L’Envoyé (s) m’a dit secrètement : « Je suis en train de partir. » J’ai pleuré. Puis il m’a dit : « Sois la première parmi les miens à rejoindre. » Alors j’ai ri. » Asmâ’ bent ‘Omays dit : « Lorsque la mort de Fâtima (as) fut proche, elle me dit : « Apporte-moi de l’eau afin que je fasse mon wudhû (2) . » Elle fit alors son wudhû – le ghosl (3) selon un hadith, le meilleur des ghosl. Elle demanda du parfum et se parfuma. Elle demanda une tunique neuve et s’en habilla. Puis elle dit : « Ô Asmâ’, Jabra’ïl a apporté un morceau de camphre du paradis lors de la mort de mon père (s). Mon père l'a séparé en trois. Il a mis un morceau de côté pour lui, un pour moi et un pour ‘Alî (as). Maintenant, apporte-moi mon morceau afin que l’on embaume mon corps. » Lorsque je le lui ai apporté, elle dit : « Pose-le auprès de ma tête. »
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