Les Repères des deux Ecoles (Ma'âlim-ul-Madrasatayn)3)- Al-Bukhârî et Muslim rapportent ceci: «Le Messager d'Allah (SAW) se fâchait, maudissait, insultait ainsi ceux qui ne le méritaient pas. Mais il demanda à Allah qu'il en fît un bien et une purification pour la personne concernée».(29) 4)- Ils rapportent aussi ce récit: «Quelque juif ensorcela le Messager d'Allah (SAW) jusqu'à ce qu'IL lui arrivât d'imaginer qu'il faisait la chose alors qu'il n'en était rien».(30) 5)- Muslim rapporte ceci: «Le Messager d'Allah (SAW) passa près d'un groupe de personnes qui étaient en train de ''féconder'' des dattiers et leur dit: si vous ne le faites pas, ce sera mieux. Ces gens mirent fin alors à cette opération de fécondation. Quand la récolte en dattes s'est avérée bien médiocre, le Prophète se contenta de dire: Vous êtes plus à même de savoir ce qui arrange les affaires de votre vie (d'ici-bas)».(31) 6)- Al-Bukhârî et Muslim rapportent aussi ceci: «Le Messager d'Allah (SAW) écoutait des filles d'Al- Ançâr qui chantaient jusqu'à ce qu'Abû Bakr les éloignât».(32) 7)- Muslim rapporte ceci: «Le Messager d'Allah (SAW) porta un jour Aïsha sur son épaule afin qu'elle puisse regarder les Abyssins qui jouaient dans la Mosquée, jusqu'à ce que 'Umar les grondât».(33) Dans la version d'At-Tirmidhî: «Soudain il ('Umar) surgit; les gens alors se dispersèrent ce qui fit dire au Messager d'Allah (SAW): j'ai vu des démons tant parmi les djinns que parmi les Humains s'enfuir devant 'Umar».(34) Dans une autre version: «Au retour d'une de ses batailles, une esclave noire joua du tambour et chanta devant le Messager (SAW). Quand 'Umar fut entré, elle mit le tambour sous son séant et s'assit dessus. Le Messager d'Allah dit alors: Certes, Satan te craint, ô 'Umar!».(35) 8)- Al-Bukhârî et Muslim rapportent à partir de Aïsha que: «Lorsque le Prophète (SAW) entendit une fois un homme réciter du Coran dans la Mosquée, il dit: Qu'Allah lui accorde Sa grâce, il vient de me rappeler le verset "tel" que j'avais amputé de la sourate "telle"».(36) Ces hadiths (et un tas d'autres similaires) affirment que le Messager d'Allah (SAW) était, avant l'Islam, inférieur à Zayd, que par après, Waraqah le chrétien savait plus que lui au sujet de la Révélation et de Gabriel, qu'Abû Bakr et 'Umar évitaient le divertissement et les futilités mieux que ne le faisait le Messager d'Allah (SAW), que le Compagnon qui, par sa récitation, rappela ce que le Messager avait amputé du Coran avait une mémoire plus fidèle que celle du Prophète, et que celui-ci était comme le commun des mortels, faillible et sujet aux moqueries des juifs et à leur sorcelleries et qu'il s'emportait et insultait celui qui ne le méritait pas.(37) Ainsi quiconque croit en l'authenticité de ces hadiths ne peut qu'avoir une conception diamétralement opposée au contenu des hadîths que nous avons signalés auparavant, c'est à dire ceux d'après lesquels Allah dota exclusivement le sceau de Ses Prophètes de vertus nombreuses. Autrement dit, c'était cette conception dénigrante qui fit dire à l'homme (de science) saoudien que «Muhammad était un homme comme moi, qu'il est mort».
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