Les Relations Sociales Al-Sha'bÄ« nous rapporte une anecdote concernant l'équité du commandeur des croyants [l'Imam Ali] envers ses sujets non musulmans et nous dit: «lAli b. AbÄ« Talib (que Dieu l'agrée) s'est rendu au marché et y rencontra un nazaréen qui voulait vendre un bouclier. L'Imam'Ali (que Dieu l'agrée) a constaté qu'il s'agissait du sien et dit: C'est le mien et on doit demander à un qÄdÄ« (juge) déjuger entre toi et moi. Le qÄdÄ« s'appelait 1 - Ibid., tome 12, p. 135. Celui-ci répondit : Je ne mets pas en doute la parole du commandeur des croyants mais ce bouclier est le mien. Alors SharÄ«^ dit: On ne peut pas lui enlever ce bouclier. Y a-t-il une preuve évidente? L'Imam'Ali (que Dieu l'agrée) répondit: Il est instructif de souligner ici un fait relatif au commandeur des croyants (que la paix soit sur lui) et qui constitue une avance historique précédant les lois de la sécurité sociale appliquées actuellement 1 - Al-Sayyid Al-MaylÄnÄ« : qadatuna kayfa na'rifuhum, d'après Al-BayhaqÄ« : al-sunan, tome 4, p. 135. dans les pays de l'Occident. Il s'agit du fait que l'Imam 'Ali (que la paix soit sur lui) ne faisait pas de distinction entre le musulman et le non musulman, dans l'État de l'Islam. On peut constater cela à travers le ce récit suivant : «Un vieil aveugle passait en demandant l'aumône. Le commandeur des croyants demanda : Qui est-ce? On lui répondit: O commandeur des croyants! Ce n 'est qu 'un nazaréen. Le commandeur des croyants répliqua: Vous le faites travailler et une fois qu'il est devenu vieux et faible, vous le déshéritez. Assurez donc ses dépenses de l'argent de bayt al-mÄl (le trésor public)»1.
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