L'existence de Dieu Nous remarquons que le nitrogène, en tant que gaz lourd, tendant plutôt au gel, allège pertinemment l'oxygène de façon à le rendre utile, en s'y joignant dans l'air. De même on constate que les quantités respectives de l'oxygène et du nitrogène restées libres dans l'air concordent parfaitement. En d'autres termes, la quantité de l'oxygène de l'air est justement ce que la quantité du nitrogène de l'air peut alléger. Si l'oxygène venait à augmenter ou que le nitrogène venait à diminuer, l'opération d'allègement nécessaire n'aurait pas lieu. Nous remarquons aussi la quantité de l'air existant sur Terre est limitée: elle ne dépasserait pas un millionième de la masse du globe terrestre. Cette quantité est très justement ce qu'il faut pour rendre possible la vie de l'Homme sur Terre. Si elle venait à augmenter ou à diminuer, la vie deviendrait du difficile, sinon impossible. Car son augmentation signifie l'augmentation de la pression de l'air sur l'Homme, augmentation qui pourrait atteindre un degré insupportable; et sa diminution signifie qu'on laisse aux météores, qui se répandent chaque jour, la possibilité de pénétrer la Terre facilement et d'anéantir tout ce qui y vit. Nous remarquons que l'écorce terrestre qui absorbe l'oxyde de carbone et l'oxygène fut d'une épaisseur limitée de façon à ne pas absorber toute la quantité de ces gaz. Si elle était plus épaisse, elle les aurait entièrement absorbés, ce qui aurait entraîné l'anéantissement du Végétal, de l'Animal et de l'Homme. Nous remarquons que la lune est située à une distance précise de la Terre, distance qui correspond très exactement à ce qu'il faut pour que la vie pratique de l'Homme sur la Terre puisse se dérouler normalement. Si cette distance était relativement plus courte, la marée que la lune aurait provoquée eût été capable de déplacer les montagnes. Nous remarquons beaucoup d'instincts chez les différents être vivants. Si l'instinct est une notion métaphysique et ne peut pas être soumis à l'observation, le comportement qu'il exprime ne l'est pas, il peut être parfaitement soumis à l'observation scientifique. Ce comportement instinctif exprimé par des milliers d'instincts que l'Homme a pu remarquer à travers sa vie quotidienne ou ses recherches scientifique concorde parfaitement avec le déroulement de la vie et sa précision. Lorsque nous le divisons en unités, nous remarquons que chaque unité est placée dans la position exacte qui lui permet de mener à bien sa mission de faire se dérouler la vie et de la protéger. La structure physiologique de l'Homme représente des millions de phénomènes naturelles et physiologiques. Chacun de ces phénomènes correspond constamment -par sa conception, son rôle physiologique et ses corrélations avec tous les autres phénomènes- à la tâche de l'acheminement de la vie et de la protection de la vie. Prenons par exemple un groupe de phénomènes qui se sont liés entre eux de façon à s'adapter parfaitement à la fonction de la vue et à l'action de faciliter la perception des choses de façon utile : La lentille de l'œil projette l'image sur la rétine. Celle-ci est constamment de neufs couches dont la dernières se compose de millions de cônes et de bâtonnets qui, par leurs rapports réciproques d'une part, leur rapport d'ensemble avec la lentille d'autre part, sont tenus disposés selon un ordre concordant avec la fonction de la vue. Certes, il y a une seule exception à cette concordance: l'image réfléchie sur la rétine est inversée. Mais il s'agit d'une exception momentanée, car elle se situe dans une phase antérieur à celle de la perception visuelle définitive et ne nous laisse pas percevoir les objets d'une façon inverse. L'image inversée sur la rétine, sera en effet transposée dans des millions d'autres filets de nerfs conduisant à l'encéphale pour reprendre sa position correcte, et c'est en ce moment-là seulement que la perception visuelle se produit en harmonie avec le déroulement de la vie. Même la beauté, le parfum et la splendeur, en tant que phénomènes naturels, on les retrouve là où leur présence concorde avec la marche de la vie. Ainsi, les fleurs dont la fécondation s'effectue par l'intermédiaire des insectes, sont dotées d'éléments de beauté et d'attraction, tels les couleurs éclatantes et le parfum attractif qui correspondent à la nécessité d'attirer l'insecte vers la fleur pour la faire féconder; alors que les fleurs dont la pollinisation se fait grâce au vent en sont privées. Quant au phénomène de l'accouplement en général et de la concordance parfaite de la structure physiologique du mâle avec celle de la femelle chez l'Homme, chez l'Animal et chez le végétal -concordance qui permet d'assurer la fécondation et la perpétuation de la vie- il constitue un autre indice universel de l'harmonie entre le nature et la mission de faciliter la marche de la vie: "Et si vous comptez les bienfaits de Dieu, vous ne saurez pas les dénombrer. Oui, Dieu est pardonneur, certes, Miséricordieux". Coran XVI, 18. · La seconde démarche: Nous remarquons que cette constante du phénomène naturel avec la mission d'assurer et de faciliter la vie, que nous retrouvons dans des millions de situations, peut être expliquée partout et toujours par une seule hypothèse : la supposition de l'existence d'un Créateur Avisé de cet Univers, ayant voulu doter cette Terre des éléments de la vie et y faciliter la mission de la vie. Cette hypothèse peut justifier et sonder toutes les concordances observées.
· La troisième démarche: Nous nous posons la question suivante: si l'hypothèse de l'existence d'un Créateur Avisé n'était pas prouvée dans la réalité, quelle serait la plausibilité de la probabilité de l'existence fortuite ou gratuite de toutes ces concordances?(les concordances des phénomènes naturels avec la mission d'assurer la vie) il est évident évident qu'une telle probabilité pour être plausible, suppose la présence d'un nombre trop élevé de hasards. Or, si l'hypothèse émise dans l'ensemble de la lettre (et selon laquelle cette lettre provenait d'une personne autre que votre frère, mais qui lui ressemble par tous les indices soulignés) révèle d'une probabilité trop faible (étant donné que la supposition d'une ressemblasse dans mille particularités est trop peu probable selon le calcul des probabilité) -que dire alors d'une probabilité qui suppose que notre Terre ainsi que tout ce qu'elle renferme, soit le produit d'une matière fortuite et accidentelle qui ressemblerait par des millions de qualités, à un créateur avisé et finaliste?
· La quatrirème démarche: Nous pensons dons sans plus d'hésitation possible vers l'hypothèse que nous avons formulée dans la deuxième démarche, c'est-à -dire l"existence d'un Créateur Avisé.
· La cinquième démarche: Nous relions cette forte probabilité à la faible probabilité que nous avons constatée dans la troisième démarche. Et étant donné que la probabilité de la troisième démarche s'affaiblit proportionnellement à l'augmentation du nombre de hasards que nous devons y supposer -comme il était convenu plus haut- il est évident que cette probabilité devient trop faible par rapport aux probabilités de la troisième démarche du raisonnement inductif utilisé dans toute loi scientifique. Car le nombre de hasards que nous devons impérativement supposer dans la troisième démarche de notre présente démonstration est supérieur au nombre de hasards supposés dans toute autre probabilité similaire ou semblable. Cette probabilité est dons nulle(1).
Ainsi nous arrivons à la conclusion de l'existence d'un Créateur Avisé, en nous fondant sur tous les signes de l'harmonie et de l'ordre que nous fournit l'Univers : "Bientôt nous leur ferons voir Nos signes à tous les horizons, tout comme dans leurs propres personnes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que, oui, c'est la vérité. Quoi? ne te suffit-il pas que ton seigneur soit témoin de toutes chose?" Coran XLI, 53 "Oui, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, et dans le navire qui vogue en mer chargée de profits pour les gens, et dans l'eau que Dieu fait descendre du ciel, par quoi Il rend vie à la terre une fois morte et y repend des bêtes de toutes espèces, et dans la variation des vents et dans le nuage contraint de rester entre ciel et terre, il y a des signes, certes pour un peuple d'intelligents." Coran II, 164
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