L'existence de Dieu



  Sur un autre plan, lorsque le savant a remarqué à travers sa recherche scientifique, des probabilités particulières dans de système  solaire et  en a conclu que les astres qui le composent, faisaient en fait partie du Soleil et s'en étaient séparés par la suite; lorsqu'il a démontré l'existence de Neptune, l'une des planètes de ce système, en la déduisant de l'observation des trajectoires des mouvements des planètes, avant qu'il ne découvrit Neptune par le sensation; lorsqu'il a déduit à la lumière de phénomènes précis, l'existence des électrons avant la découverte du microscope atomique, il a suivi -tous ces cas - en vérité la méthode du raisonnement inductif, basée sur le calcul des probabilités.

  C'est cette même méthode que nous allons adopter pour démontrer l'existence du Créateur Avisé, et c'est ce que nous allons voir clairement lorsque nous passons en revue cette démonstration.

1. La détermination de la méthode et ses démarches:

  La méthode de la démonstration inductive basée sur le calcul des probabilités peut se résumer -pour être simple et claire- en cinq démarche :

·           Primo: nous envisageons dans le cadre de la sensation et de l'expérience, des phénomènes nombreux.

·         Secundo: après les avoir observés et rassemblés, nous passons à la phase de leur interprétation. Ce qui est demandé dans cette phase, c'est de trouver une hypothèse valable pour interpréter tous ces phénomènes et les justifier. Par "valables pour interpréter ces phénomènes", nous entendons que si l'hypothèse était établie dans la réalité, elle devrait pouvoir sonder -et concorder avec- l'existence de tous ces phénomènes (qui existent effectivement).

·         Tertio: nous remarquerons que si cette hypothèse n'est ni justifiée ni établie dans la réalité, la chance de l'existence de l'ensemble de ces phénomènes réunis est très mince. En d'autres termes, si nous supposons que l'hypothèse est inexacte, le rapport de la probabilité de l'existence de tous ces phénomènes, à la probabilité de leur inexistence, ou tout au moins, de l'inexistence de l'un d'entre eux, est très faible: un pour cent ou un pour mille... par exemple.

·         Quarto: nous concluons, de la démarche précédente, que l'hypothèse est juste; et dans ce cas, notre preuve de sa justesse est l'existence de ces phénomènes que nous avons perçue dans la première démarche.

·         Quinto: la possibilité de ces phénomènes de démontrer l'hypothèse -émise dans la deuxième démarche- varie en raison directe du rapport de la probabilité de l'existence de l'ensemble des ces phénomènes, à la probabilité de leur inexistence -au cas où l'hypothèse était inexacte. Plus ce rapport est faible, plus la possibilité de la démonstration accroît pour atteindre, dans beaucoup de cas ordinaires le degré de la certitude totale de l'exactitude de l'hypothèse.

  En fait, il y a des règles et des critères précis basés sur le calcul des probabilités pour la détermination de la valeur d'une probabilité. Dans les cas ordinaires, l'Homme applique d'une façon naturelle et innée, et presque très correctement, ces critères et règles. C'est pourquoi nous nous contentons de nous baser ici, sur l'appréciation naturelle et innée de la valeur de la probabilité, sans entrer dans les détails complexes des fondements logiques et métaphysiques de cette appréciation.



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