Quarante Parole de l'Imam Ali Redha (p)



1°) Celui qui compare Dieu à l’image de sa créature est un idolâtre et celui qui définit Dieu par tout ce qui est prohibé devient mécréant.

2°) La foi est d’un degré plus haut que l’Islam et la vertu ou la crainte révérencielle de Dieu d’un degré plus élevé que l’Imân et la certitude ou Yakîn est d’un échelon meilleur que la foi et rien de plus excellent que la certitude n’a été donnée aux fils d’Adam

3°) La foi se repose sur quatre piliers :
- Se fier à Dieu ;
- se réjouir de la Volonté Divine (Prédestination ou le Destin) ;
- se soumettre aux ordres de Dieu ;
- confier toutes ses affaires à Dieu.

4°) Accomplir le devoir (les obligations) et s’abstenir de tout ce qui est interdit se nomme l’Imân ou la foi.
L’Imân signifie : attester par la parole, connaître par le coeur et accomplir les actes par les membres de son corps.

5°) Un jour, en parlant du Coran, de sa preuve, de sa grandeur, du miracle de ses versets majestueux, l’Imam Reda (p) déclara : le Coran est une corde solide de Dieu, un câble incassable et robuste, une voie idéale de Dieu qui conduit vers le Paradis et préserve de l’Enfer, qui ne vieillit pas avec l’écoulement du temps, ses récitations répétées ne diminuent point sa valeur, parce qu’il n’est pas descendu comme révélation pour une époque déterminée, il est, par contre, destiné, avec preuves et arguments irréfutables, à toute personne, l’erreur ne peut circuler ni par l’avant ni par l’arrière, « il » est descendu comme révélation par Dieu, Le Savant et L’Exalté.

6°) « Que dites-vous à propos du Coran ? » ai-je demandé à l’Imam Reda (p), raconte Rehan. « Il est La Parole de Dieu, ne franchissez jamais la limite de ses lois et ne recherchez pas la voie en dehors du Coran, si non vous serez égarés, » me répondit l’Imam.

7°) L’Imamat constitue la Rêne de la Religion, le Code de vie des Musulmans, le bien-être du monde, l’Honneur des Croyants, la Racine de l’Islam qui progresse et sa Branche très élevée. L’admiration frappante de la Prière (le Salat), du Jeûne (le Sawm), du Zakât (l’aumône rituelle), du Pèlerinage (le Hajj), de la Guerre Sainte (le Jihâd) repose sur  l’Imam. L’abondance du butin, l’aumône, l’assignation des ordres et sanctions, la protection des frontières et des environs relève aussi de l’Imam.

8°) Intervenir dans les affaires d’un souverain despotique, lui rendre service, s’efforcer de satisfaire ses volontés correspond à l’incroyance. Lui porter volontairement attention, fait partie des Grands Péchés ou Gounahané Kabhira à cause duquel l’homme mérite l’Enfer.

9°) « Que Dieu répande Sa Miséricorde sur celui qui fait revivre nos affaires! » (Déclara l’Imam). « Comment peut-on faire revivre vos affaires ? » demanda l’interlocuteur. « En s’instruisant de notre science pour l’apprendre aux autres, » répondit Le Successeur du Messager d’Dieu.

10°) Tant que le Croyant ne possède pas ces trois vertus, il ne sera pas un véritable homme de foi : Tous ses actes doivent se porter sur la Sounnah de Dieu, la Sounnah du Saint Prophète et la Sounnah de l’Imam. - La Sounnah (ou Les Commandements) d’Dieu consiste à observer le secret, selon la déclaration divine qui affirme que : (Dieu) seul connaît l’invisible et n’en fait part à nul autre sauf à Son Messager Bien –Aimé (Sourate Les Djinns, Versets 27/28). - La Sounnah (ou La Pratique) du Saint Prophète réclame le bon comportement avec les gens car Dieu a demandé à Son Envoyé de se conduire de façon indulgente et généreuse et d’ordonner ce qui convient (Sourate Al Aaraf, Verset 199). - La Sounnah (ou La Pratique) de l’Imam exige la patience dans la misère et la souffrance

11°) Tant qu’un Musulman ne possède pas ces dix caractères, son esprit n’atteindra pas à la perfection :
- les gens espèrent le bien de lui ;
- ils en sont préservés de son mal ;
- il considère énormes les maigres bienfaits des autres ;
- il donne peu de valeur à l’abondance de ses bienfaits ;
- il ne se plaint pas de l’afflux des nécessiteux vers lui ;
- il ne se lasse pas d’acquérir la science toute sa vie ;
- il préfère la misère à la richesse sur le chemin d’Dieu ;
- le déshonneur recueilli sur la voie divine est meilleur à ses yeux que l’honneur acquis sur la voie de l’ennemi d’Dieu ;
- il admire la modestie à la célébrité ;

Ensuite, l’Imam (p) confia :
« Quelle bonne vertu est le dixième caractère !
- de quoi s’agit-il ? Interrogea l’interlocuteur.
- dès qu’il croise quelqu’un, il affirme que : cette personne est meilleure que moi dans la bonté et la vertu, » répondit l’Imam.



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