L’Imam Ali vu par les autres Imam Ali à travers les paroles des savants Musulmans Khôjeh Nasîrud Dîn affirme([14]) : « Ali est le plus savant et il a toujours été avec le Prophète (saw). Il était très généreux et paraissait le plus pieux et le plus dévoué de tous après le Messager de Dieu (saw). Sa foi précédait celle de tous, son discours était le plus éloquent, son avis demeurait irréfutable et il reste le seul qui protégeait le Livre et pratiquait ses prescriptions. L’assistance et l’affection pour lui sont des obligations. Il était au même niveau que le Prophète (saw). Il est la source dont la plupart des savants tiennent leurs sciences.([15]) Cheikh Bahâoud Dîn Amilî propose une bonne affirmation au sujet des attributs de l’Imam Ali (as) dans l’un de ses livres:([16]) « C’était un noble et brave homme sur qui on peut tout dire sauf ce que les chrétiens disent de Jésus (as). C’est lui que le Messager de Dieu (saw) avait désigné comme guide de la création. Il fut le plus honorable des créatures et le plus glorieux des hommes. Ali est le plus pur des enfants ayant grandi au sein des Qorayshites. Il est le secret de l’arche de Noé, l’aile sous le feu parlant et la combinaison du trône de Soleyman ».([17]) Ibn Abi Hadid, homme de lettre et poète Mou’tazili du septième siècle de l’hégire, a dit dans le préface de son livre « le commentaire de Nahjul Balagha » : « Les propos d’Ali ibn Abou Talib (as) sont proches des paroles du Créateur et loin des propos des créatures. Tous ont appris de lui l’art du discours et de l’écrit. Appréciez comment l’éloquence s’est laissée tenir en bride par cet homme. Admirez avec quel extraordinaire rythme les mots s’agencent et se soumettent à lui, tel une source qui sans effort, jaillissent des entrailles de la terre. Gloire à Dieu qu’un jeune Arabe ait pu ainsi grandir dans une ville comme la Mecque sans rencontrer un savant, mais dont les propos sont plus élevés que ceux de Platon et d’Aristote réunis. Un enfant qui n’a pas vécu avec les sages, mais dont les attitudes dépassent de loin celles de Socrate »([18])
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