Récit de l’entrée de Mûsâ (as) dans Madian et de sa rencontre avec Shu‛ayb (as) au regard du Coran et des hadiths





1 Moïse (as). Traduit du persan. (Les notes sont du traducteur et les traductions des passages du Coran de Denise Masson).

2 Généralement apparenté à Jethro (as).

3 Outre de cuir utilisée dans le désert pour tirer l’eau du puits.

4 A l’ombre.

5 La grammaire arabe prend en compte le singulier, le duel – qui implique un couple – et le pluriel.

6 Il est ici évidemment question du grand djihad, soit l’effort du serviteur pour se rapprocher de son Seigneur et qui, à terme, est censé conduire à l’anéantissement du « moi Â» dans le « soi Â». Cette notion diffère du djihad dans son acception commune (le monde serait tellement plus vivable si c’était l’autre acception qui était commune !) appliquée à la guerre proprement dite, et qui se divise en djihad défensif, obligatoire pour tout musulman et musulmane qui en a la capacité, et en djihad offensif, qui selon la croyance shiite ne peut être ordonné que par l’Imâm de l’époque en personne ('aj), et ce depuis la mort du noble Prophète (s). Il est intéressant de noter que les arts martiaux chinois et japonais notamment unissent ces deux notions, puisqu’on y travaille à l’anéantissement du « moi Â» dans le « soi Â» sous la forme de gestes martiaux, sachant que leur objectif n’est en rien la destruction de l’ennemi, sauf si l’ennemi est ce « moi Â» qui obstrue l’accès au « soi Â». Par cet éclairage, on comprendra que la prière des musulmans est un pur art martial en soi, au sens zen japonais du terme, même si avec le temps, la notion de posture et de gestes parfaits ont été progressivement mis de côté, au profit d’un accent quasi exclusif porté sur le texte. Cependant, les directives liées à la posture de celui qui accomplit la prière existent bien dans les textes.

7 Dans la conception occidentale, les Coptes et leur langue, aujourd’hui disparue, sont les chrétiens d’Égypte. A l’époque de Mûsâ (as), il ne peut évidemment pas être question de chrétiens ! Aussi, dans la conception arabo-perse, les Coptes sont les Égyptiens de l’époque préislamique, soit de l’Égypte ancienne.

8 Jacob (as).

9 Quelles que soient les versions, qu’il s’agisse de Shu‛ayb (as) ou de son frère, le beau-père de Moïse (as), dans le récit biblique il se nomme Jethro (as).



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