CE QUE TOUT LE MONDE EST CENSÉ CONNAITREJ’ai essayé de lui expliquer que sa fille s’était portée garante ainsi que moi–même, mais il m’ordonna de le récupérer sur–le–champ et me menaça de me punir si je me rendais coupable d’une telle erreur, dans l’avenir. Sa fille lui demanda pourquoi elle n’avait pas le droit d’emprunter ce collier seulement pour trois jours et à l’occasion de cette fête, il lui répondit: "Ma fille, n’outrepasse jamais tes droits! Est–ce que toutes les musulmanes portent un tel collier pendant les fêtes?" La bonté d’Hazrate Ali Un jour, Hazrate Ali croisa une pauvre femme qui portait une cruche d’eau, il lui dit: "Donne–moi cette cruche, permets–moi de t’aider". Sur le trajet qui conduisait à sa demeure, il lui posa quelques questions sur sa situation. La femme répondit que son mari était décédé lors d’une mission aux frontières, sur l’ordre d’Ali Ibn Abi Tâleb. Elle raconta qu’elle avait des orphelins à sa charge, qu’ils n’avaient ni vêtements, ni de quoi manger, et qu’elle était obligée de travailler comme servante, pour subvenir à leurs besoins. Hazrate Ali (Que le salut de Dieu soit sur lui) porta la cruche jusqu’au seuil de sa maison et retourna chez lui. Il passa une nuit agitée et le lendemain se rendit chez la veuve avec de la nourriture. "Ouvrez la porte, je vous ai apporté à manger". La femme dit: "Que dieu soit satisfait de toi et juge entre Ali et moi"! Hazrate Ali (Que le salut de Dieu soit sur lui), entra et dit à la mère: "Si tu veux, donne–leur à manger, je vais cuire le pain ou bien prépare la pâte et je leur donnerai à manger". La veuve répondit: "Je préfère faire le pain, occupez–vous des enfants". Hazrate Ali (Que le salut de Dieu soit sur lui), se mit à divertir les enfants et tout en les caressant, préparait aussi la viande qu’il avait apportée. Quand la viande et le pain furent prêts, Ali prépara lui–même des bouchées de viande et de dattes qu’il mettait dans la bouche des enfants. Avec bonté et affection, il leur tendait ces bouchées en disant: "Mangez, mes chers enfants et soyez contents d’Ali". Une des voisines reconnut l'Imam Ali et dit à la veuve: "Cette personne est Ali, l’Emir des croyants!". La veuve, toute confuse, s’adressa à Ali: "Ô, Emir des croyants, je suis désolée, j’ai honte de ce que je vous ai dit hier".
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