CE QUE TOUT LE MONDE EST CENSÉ CONNAITRELE CINQUIÈME IMAM L’Imam Mohamad Bagher naquit le troisième jour du mois de Safar, à Médine en 57 de l’Hégire. Son père était Ali Ibn–Al–Hossein et sa mère Fatemeh, fille de l’Imam Hassan. L’Imam Sajad, sur l’ordre de Dieu, désigna l’Imam Bagher, comme successeur. Cet Imam fut surnommé "Bagher–ol–Oloum" "Celui qui ouvre la science", en raison de sa science et de l’étendue de son savoir. Les savants de cette époque reconnaissaient unanimement, sa sagesse et sa supériorité scientifique. Ils s’agenouillaient humblement devant lui pour lui poser leurs questions comme des élèves, devant leur maître. Les conflits politique et les dissensions internes furent l'occasion pour l’Imam Bagher, de propager librement son enseignement des règles islamiques aux musulmans. Cette situation qui n’existait pas à l’époque des autres Imams, lui permit de laisser un héritage culturel qui comporte des milliers d’informations et des Hadiths importants. L'Imam Bagher (Que le salut de Dieu soit sur lui), avait 57 ans quand il quitta le monde, le septième jour du mois de Zil–Hajeh en 114 de l’hégire. Il fut enterré à Médine, au cimetière de Baghi. L’Imam Bagher (Que le salut de Dieu soit sur lui), s’adonna pendant toute sa vie à l’agriculture pour subvenir aux besoins de sa famille. Mohamad Ibn Monakdar raconte qu’un jour, il avait rencontré l’Imam Bagher, aux alentours de Médine, en train de travailler sur les champs et transpirant beaucoup à cause de la forte chaleur. "Il me sembla qu’il n’était pas convenable pour une personne de son rang, pour un glorieux descendant du Prophète (Que le salut de Dieu soit sur lui), d’être dehors à une heure pareille et par cette chaleur". "Je me suis approché pour le saluer et lui donner un conseil. L’Imam Bagher en sueur et essoufflé me rendit mon salut." Je lui dis: "Fils du prophète, est–il convenable pour vous de sortir par cette chaleur et de transpirer ainsi pour les biens de ce monde? Si la mort vous surprenait, que feriez–vous? Hazrate Bagher (Que le salut de Dieu soit sur lui), s’appuya sur sa bêche et me répondit: "Je jure devant Dieu que si la mort me surprend, ce sera en état d'adoration. Je travaille et transpire ainsi pour ne dépendre ni de toi, ni de personne d'autre. Si j’étais en train de pécher, je devrais craindre la mort". Je lui ai répondu: "Fils du Prophète, je voulais vous donner des conseils, mais je me rends compte que c’est moi qui en ai reçus".
|