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LE HUITIÈME IMAM

L’Imam Réza (Que le salut de Dieu soit sur lui), naquit le onzième jour du mois de Zil–Hajeh, en 148 de l’hégire, à Médine. Son père était l’Imam Moussa Ibn Ja'far et sa mère Najmeh, ils le nommèrent Ali et son père le désigna, sur l’ordre de Dieu, comme successeur et Imam des musulmans, après lui.

La science de l’Imam Réza dépassait celle de tous les savants de cette époque. De nombreux étudiants participaient à ses cours de Hadiths, de règles de jurisprudence et de sciences islamiques, dont beaucoup de documents nous sont parvenus. Il avait des discussions très intéressantes avec les représentants des autres religions. Il participait volontiers aux discussions publiques ou privées, et répondait à toutes les questions qu’on lui posait. La science et la connaissance de cet Imam étonnaient les participants qui l'avaient surnommé "le Savant de la famille du Prophète"

En 200 de l’hégire, le calife Ma’moun fit venir l’Imam Reza (Que le salut de Dieu soit sur lui), qui vivait à Médine, à Marv, capitale des Abassides.

Une fois installé à Marv, Ma’moun lui proposa d’accepter le califat, mais l’Imam refusa cette proposition. Ma’moun insista alors pour lui faire accepter le titre de prince héritier, dans deux buts:

Premièrement, il cherchait à se donner une image religieuse et pieuse, à se rallier les descendants de la Famille prophétique et les chiites, et à se mettre à l’abri de leur opposition et de leurs activités politiques.

Deuxièmement, il voulait rapprocher l’Imam Réza de son gouvernement et le faire participer à certaines décisions pour lui faire perdre l’immense popularité dont il jouissait, ternir sa réputation et affaiblir la dévotion que les chiites lui vouaient.

Hazrate Réza (Que le salut de Dieu soit sur lui), connaissait bien les intentions de Ma’moun, cet homme qui avait assassiné son propre frère pour asseoir son pouvoir.

Comment était–il possible qu’il fasse cette proposition en toute honnêteté?

L’Imam refusa aussi le poste de prince héritier mais l’insistance de Ma’moun était telle que l’Imam fut contraint d’accepter sous certaines conditions. Une des conditions était qu'il ne participerait à aucune décision ni ne désignerait aucun nouveau gouverneur. Peu à peu, Ma’moun se rendit compte que, non seulement le prestige de l’Imam n’avait en rien été entaché, mais qu’au contraire, il augmentait de jour en jour. C’est pour cette raison qu’il décida de l’éliminer.



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