Les sources sunnites sur les souffrances de Fatima (p)4- Les Chroniques de Tabari Mohammed ibn Jarir Al-Tabari (mort en 310 de l’Hégire) relate ainsi dans ses chroniques, la profanation de la maison de la révélation : " أتى عمر بن الخطاب منزل علی Ùˆ Ùیه طلØØ© Ùˆ الزبیر Ùˆ رجال من المهاجرین، Ùقال Ùˆ اللّه لاØرقن علیکم أو لتخرجنّ إلى البیعة، Ùخرج علیه الزّبیر مصلتاً بالسی٠Ùعثر Ùسقط السی٠من یده، Ùوثبوا علیه Ùأخذوه" Omar se rend chez Fatima, une torche à la main, il menace même les récalcitrants, lesquels commençaient à se regrouper chez Ali et Fatima, de brûler la maison avec ses habitants si ces derniers refusent de sortir pour faire acte d’allégeance à Abou Bakr. L’effusion de sang est évitée in extremis alors que Zoubayr a déjà sorti son épée de son fourreau. Mais il trébuche et l’épée tombe par terre. C’est à ce moment là que les autres l’ont maitrisé et se sont emparés de son épée.[6] Cette partie de l’histoire, montre que l’acte d’allégeance au Calife s’est fait sous la menace de l’épée et la terreur. Que vaut-il une telle allégeance ? Peut-on se demander. La réponse est laissée au libre-arbitre du lecteur. 5- “ al-Aqd al-Farid†d’Ibn Abd Rabbah " Ùأمّا علی Ùˆ العباس Ùˆ الزبیر Ùقعدوا ÙÛŒ بیت Ùاطمة Øتى بعث إلیهم أبوبکر، عمر بن الخطاب Ù„ÛŒÙخرجهم من بیت Ùاطمة Ùˆ قال له: إن أبوا ÙقاتÙلهم، Ùاقبل بقبس من نار أن ÛŒÙضرم علیهم الدار، Ùلقیته Ùاطمة Ùقالت: یا ابن الخطاب أجئت لتØرق دارنا؟! قال: نعم، أو تدخلوا Ùیما دخلت Ùیه الأÙمّة" Shehab-Eddine Ahmad plus connu sous le nom de d’Ibn Abd Rabbah (mort en 463 de l’Hégire) écrit dans son livre « al-Aqd al-Farid » sur l’événement de Saqifah sous le titre de « ceux qui ont refusé l’allégeance à Abou Bakr » que « Abou Bakr a envoyé Omar à la demeure de Fatima afin de contraindre Ali de faire acte d'allégeance. Omar est arrivé devant la demeure de Fatima et il avait dans sa main une torche. Il rencontre Fatima sur le pas de la porte ; Elle lui dit « O ! Ibn Khattab, es-tu venu mettre le feu à ma maison ? », ce dernier lui a répondu « Oui. Ou alors, prête allégeance à Abou Bakr et fais ce que la majorité de lOummah a accepté».[7] Jusqu’ici une partie de la décision d’agression et de profanation de la demeure de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle) a été relatée. Nous allons donc traiter de ce qui est l’exécution de cette décision. L’agression a-t-elle été commise ?
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