USAGES ET BONS COMPORTEMENTS EN ISLAMselon un autre récit hagiographique, lorsqu'une femme est enceinte et que son mari formule l'intention de donner le nom de mohammad (p) ou de alî (p) à l'enfant, allah le gratifie d'un fils. une femme enceinte doit manger des coings et mâcher de l'encens et après la naissance, des dattes fraîches. il est approprié de frictionner le palais du nouveau-né au moment de sa naissance avec de l'eau du fleuve euphrate et du sable en provenance de la tombe du maître des martyrs (p)(13). si l'eau de l'euphrate n'est pas disponible, on peut utiliser l'eau de pluie. lathân doit être prononcé dans l'oreille droite de l'enfant et l'iqâmah dans son oreille gauche. il a été relaté que lorsqu'une femme enceinte a un accouchement difficile, on doit réciter pour elle la supplication suivante:(14) «fâjâahâ-1-makhâdhu ilâ jith'i-n-nakhlati qâlat yâ laytani mittu qabla hâthâ wa kunto nasiyyan mansiyyâ; fanâdâhâ min tahtiha an-lâ tahzani qad ja'la rabboki tahtaki sariyyâ. wa hozzi ilayki bi-jith'-in-nakhlati tosâqit alayki rutaban janiyyâ».(22) [lorsque les douleurs la (la sainte marie) surprirent auprès du tronc du palmier, elle dit:«que ne suis-je pas déjà morte, totalement oubliée!». puis, elle entendit l'enfant qui se trouvait à ses pieds lappeler:«ne tattriste pas! ton seigneur a fait jaillir un ruisseau à tes pieds. secoue vers toi le tronc du palmier; il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres».] (sourate mariyam, 19:23-25) il convient de donner à l'enfant un prénom, et surtout un bon prénom, avant sa naissance. le meilleur prénom est celui qui dénote une soumission à allah (abd-allâh = abdullâh, par exemple), puis viennent les noms des prophètes (p). le saint prophète (p) a dit:«quiconque a quatre garçons, et ne donne pas à l'un d'eux mon nom, aura été peu aimable à mon "égard"». il est fortement recommandé de laver l'enfant à sa naissance. la aqiqah (sacrifice d'un animal) à la naissance d'un enfant est très recommandé pour celui qui en a les moyens, et il vaut mieux qu'elle ait lieu le septième jour de la naissance de l'enfant. si elle est ajournée, elle reste recommandée pour le père de l'enfant jusqu'à ce que ce dernier atteigne l'âge de la puberté, et si elle est encore ajournée à cet âge, elle restera recommandée pour la personne concernée (l'enfant devenu jeune homme) jusqu'à sa mort.
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