La causerie du vœu pieux (al-nadhr), de la promesse (al-‘ahd) et du serment (al-yamın)



■Sur mon chemin de retour à la maison, j'ai entendu le dialogue suivant entre une mère et son fils :

La mère : j'ai fait le vœu pieux à Dieu d'immoler un agneau si ton petit frère guérit. Et le voici rétabli, Dieu soi loué, et je dois accomplir ce vœu.

Le fils : ma mère, ne t'ai-je pas dit que tu préfères mon petit frère à moi?

La mère : mais pourquoi tu dis ça ?... Ton frère n'était-il pas gravement malade? ... N'avait-il pas perdu connaissance à tel point qu'il ne voyait et n'entendait plus?... Le médecin n'avait-t-il pas dit que sans la providence divine, ton frère ne serait pas guéri?... Ne t'ai-je pas dit?... Ne te l'ai-je pas dit?... As-tu oublié son état de santé? N'est-il pas de mon devoir de rendre grâce au Seigneur pour sa guérison en immolant pour Dieu qu'Il soit exalté un agneau pour Le louer pour Ses bienfaits?!

Est-ce qu'on faisant ce vœu pieux à Dieu qu'Il soit exalté en sollicitant la guérison de ton frère d'une maladie grave, j'ai fait montre de préférence à tes dépens?... N'avons-nous pas immolé pour toi une ‘aqıqa, un agneau bien gras sept jours après ta naissance? N'avons-nous pas sacrifié une ’ud.hiyya?

Une ‘aqıqa... une ’ud.hiyya?

■Mais c'est quoi un ‘aqıqa? Et c'est quoi une ’ud.hiyya?

- Al-‘aqıqa, répondit mon père, consiste à ce qu'on immole pour le nouveau-né, mâle ou femelle, au septième jour de sa naissance, un agneau ou une vache par exemple... On rapporte que l'Imâm Al-s.âdiq (bsl) «donnait un nom au nouveau-né le septième jour, immolait un animal à cet effet, lui rasait la tête, et faisait don du poids de ses cheveux en argent. Il envoyait l'épaule et le gigot à l'accoucheuse, nourrissait les gens avec le reste ou l'offrait aux nécessiteux». Il est abhorré que le père ou un membre de sa famille, et particulièrement la mère, consomme de la viande de la ‘aqıqa.

Al-‘aqıqa est une sunna (Tradition) confirmée pour celui qui a les moyens de la respecter. L'Imâm Al-Bâqir (bsl) affirme : «Le messager de Dieu (pbAsl) avait récité l'appel à la prière dans les oreilles d'Al-husaynayn (bs eux) le jour de leur naissance et immolé une ‘aqıqa le septième jour».

Le fils a le droit d'immolé une ‘aqıqa pour lui si son père ne l'avait pas fait lors de sa naissance. ‘Umar b. Yazıd a dit à l'Imâm Al-s.âdiq (bsl) : «Par Dieu, je ne sais pas si mon père avait ou non immolé une ‘aqıqa lors de ma naissance? Il lui ordonna de le faire ce qu'il accomplit alors qu'il était un vieillard».

■Tout ceci concerne al-‘aqıqa. Mais qu'en est-il d'al-’ud.hiyya?



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