La causerie du vœu pieux (al-nadhr), de la promesse (al-‘ahd) et du serment (al-yamın)La personne peut donner une promesse à Dieu qu'Il soit exalté en disant : «Je promets à Dieu de faire ça et ça» ou «Je fais une promesse à Dieu que chaque fois que... je ferai telle et telle chose...». Si la personne fait une promesse de cette nature, elle doit la respecter. ■Cela veut dire que la promesse comme le vœu pieux ne sont pas valides sans une formule bien précise? - Oui. En outre, la promesse n'est pas valide si son objet est en contradiction avec une règle même conseillée dans la vie d’ici-bas. Toutes les conditions requises pour le vœu pieux le sont également pour la promesse. ■Et si la personne ne respecte pas la promesse donnée à Dieu? - Elle doit payer l'expiation qui consiste à affranchir un esclave, à nourrir soixante pauvres ou à jeûner deux mois successifs. Mon père poursuivit l'explication en disant : Il faut, aussi, respecter le serment car en cas de non-respect intentionnel, il faut payer l'expiation, c'est-à -dire affranchir un esclave, nourrir ou habiller soixante pauvres ou, en cas d'incapacité, jeûner trois jours successifs. Pour que le serment soit valide, il faut impérativement la parole. Il doit se faire au nom de Dieu qu'Il soit exalté et concerner quelque chose de réalisable par la personne lors de l'accomplissement du serment. Il doit être aussi permis légalement. ■Donne-moi un exemple sur le serment qu'on doit respecter? - Si la personne dit : «Par Dieu je ferai» (wa allâhi la ’af‘alanna) ou «Je jure par Dieu» (uqsimu bi allâhi) ou encore «Je jure par le Dieu du Coran» (uqsimu birrabi al-mus.hafi) etc.
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