La bataille d'Ohod et d'autres événements importantsAu cours cette bataille, les Mecquois eurent vingt-huit morts, dont douze furent tués par l'épée de `Ali, alors que les Musulmans offrirent soixante-dix martyrs, dont les plus braves étaient: Hamzah Ibn `Abdul-Muttalib, Moç`ab Ibn `Omayr, Sa`d al-Rabî`, Ammara Ibn Ziyâd et Handhalah, un fils d'Abû Amir, le héros mecquois qui avait été le premier à sortir des rangs des Mecquois pour charger les Musulmans avec cinquante archers. Parmi les martyrs Musulmans figurait l'oncle du Prophète, Hamzah Ibn `Abdul-Muttalib dont le cadavre, avait été mutilé. Le monstre, Hinda, la femme d'Abû Sufiyân, avait arraché et sucé son foie pour assouvir sa soif de vengeance de la mort de son père que Hamzah avait tué lors de la bataille de Badr. Le Prophète rassembla les corps de tous les martyrs musulmans, les enterra, et offrit des prières pour chacun d'eux. Il observa que ces martyrs étaient ses compagnons et qu'il témoignerait de la perfection de leur foi le Jour du Jugement. Abû Bakr, ayant entendu cette affirmation, lui demanda s'il n'était pas, lui aussi, son compagnon. Le Prophète répondit que si, en ajoutant : "Mais je ne peux pas voir ce que tu innoveras après moi". Lamentations sur les Morts Ayant terminé ses engagements à Ohod en cinq ou six jours, le Prophète retouma à Médine où il entendit les gémissements des femmes des Banî `Abdul-Achhal pour leurs morts. Aussi exprima-t-il son regret que Hamzah n'eût personne pour pleurer sa mort. Sa`d Ibn Mo`az ressenti ce regret du Prophète, se rendit auprès des femmes de sa famille, et les amena à la maison du Prophète afin qu'elles pleurent sur la mort de Hamzah. Le Prophète les en bénit. Cet exemple fut suivi par toutes les femmes des Ançâr et des Muhâjirin à Médine. Un Canal sur les Tombes à Ohod Pendant le règne de Mu`âwiyeh, on projeta la construction d'un canal passant à travers le cimetière dans la vallée d'Ohod. Le Gouverneur écrivit à Mu`âwiyeh que, sans raser les tombeaux des martyrs, le canal ne pouvait passer à travers cette région. En conséquence, une proclamation fut décrétée qui autorisa l'exhumation des corps des martyrs pour être replacés ailleurs. On constata alors que, bien qu'ils fussent là depuis plus de quarante-cinq ans, ils se trouvaient toujours frais et inaltérés, et lorsqu'ils furent sortis des tombeaux, ils avaient l'air de dormir d'un profond sommeil. Le corps de Hamzah saignait du pied à la suite d'un coup accidentel donné pendant le creusage. Om Kulthûm `Othmân Ibn `Affân ayant perdu sa femme, Ruqayyah, décédée au mois de Ramadhan de l'an 2 A.H., le Prophète le maria à Om Kulthûm au mois de Rabî` I de l'an 3 A.H. Celle-ci vivra avec son mari pendant six ans et mourra sans laisser d'enfant. En fait, les deux femmes de `Othmân étaient des belles-filles du Prophète, mais ce dernier les appelait ses filles par courtoisie. Hafçah Au mois de Cha`bân, le Prophète épousa Hafçah, la veuve de Jaych Ibn Hothayfah al-Sahmî qui était mort à Médine quelque temps après la bataille de Badr. Elle était la fille de `Omar Ibn al-Khattâb qui l'avait offerte d'abord à Abû Bakr, ensuite à `Othmân, lesquels déclinèrent tous deux, l'offre. `Omar s'en plaignit auprès du Prophète, lequel, pour l'obliger, accepta d'épouser sa fille. Toutefois, elle fut répudiée plus tard en raison de son caractère, mais le Prophète cédant aux supplications de son père, la garda parmi son harem. Elle mourut au mois de Cha`bân de l'an 45 de l'hégire, à l'âge de soixante ans. La Naissance d'Al Hassan, fils de Ali A la mi-Ramadhan de l'an 3 de l'hégire, `Ali eut un fils de sa femme Fatima, la fille favorite du Prophète. L'enfant fut nommé Al Hassan. Lorsque son frère naquit l'année suivante, il eut pour nom, Al-Hussayn. Les deux noms furent choisis selon la Volonté Divine. Ils n'avaient jamais été donnés à personne d'autre auparavant. A la mi-Ramadhan de l'an 3 de l'hégire, `Ali eut un fils de sa femme Fatima, la fille favorite du Prophète. L'enfant fut nommé Al Hassan. Lorsque son frère naquit l'année suivante, il eut pour nom, Al-Hussayn. Les deux noms furent choisis selon la Volonté Divine. Ils n'avaient jamais été donnés à personne d'autre auparavant.
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