Ali Ibn Husseini, l'unique fils survivant de Husseini Ibn Ali, seigneur des Martyrs à Karbala…



En donnant libre cours à son sens mystique et religieux, il s’adressait à Dieu, de la manière la plus obéissante, la plus soumise, la plus humble, de sorte que sa voix et ses paroles, durant de longs siècles et jusqu’à nos jours, trouvent un écho familier et intime, doux comme un rêve délicat et impalpable, et fort comme le parfum des sapins sauvages sur la cime d’une montagne élèvée et solitaire, dans le cœur de tous ceux qui lisent ses incomparables supplications Chiites, par excellence…

Par une étrange combinaison des faits, ces supplications, même après environ mille trois cent cinquante ans de distance, possédent une résonnance douce et familière, une tonalité, une morphologie et un syntaxe bien contemporains, compréhensible et esthétiquement beaux, jusqu’à ravir et enchanter l’âme de tout lecteur érudit, non seulement Musulman, mais appartenant à tout secte, et à toute autre croyance Monothéiste. Et cela pour la beauté qui existe dans ces supplications extrêmement érudites, hautement composées selon les règles les plus exactes de la rhétorique et de l’éloquence ; et les images transcendantes, éblouissantes et divinement inspirées qu’il nous offre dans les pages de son livre, nous dévoile le vrai Islam.

En fait, le véritable message de ses ancêtres, qu’on pourrait entrevoir, non seulement dans les murmures éperdus et étouffés par des sanglots de son illustre aïeul Mohammad-é Mostafâ, le Prophète de la Lumière et de la Grâce, [ que Dieu lui accorde la Gloire et la Paix à lui et à sa famille ! ], en recevant une érudition descendue directement du Ciel, mais aussi dans la haute science et connaissance coranique et théologique de son éminent et vaillant grand-père, Ali Ibn Abi Tâléb, seigneur des croyants [ que les Salutations Divines lui parviennent ! ], et dans l’exemple des monologues amoureusement extatiques de son noble et illustre père, Hosseyn Ibn Ali avec Dieu, [ comme son extraordinaire supplication pour le Jour d’Arafat, laissée en héritage culturel et religieux pour nous ], et fnalement dans la voix clairement innocente et tragiquement sincère de sa douce aïeule, Hazraté Fâtémeyeh Zahrâ [ que les Salutations Divines lui parviennent ! ] qui, à la fin de sa très brève vie, demanda vainement justice à ses oppresseurs, sont tous sans exception, rassemblés dans ces supplications extraordinaires.

En fait, c’est une sorte de « mémoire familiale » écrite par le petit-fils de la fille de l’Envoyé de Dieu, pour les générations futures de la société humaine en général, et pour les Musulmans en particulier, pour démontrer comme une preuve certaine, - que dis-je... ? – comme un « Livre d’Or » hautement spirituel et religieux, de l’essence pure et noblement purifiée de la pensée de la famille élue, de par la Grâce de Dieu : c’est à dire la famille de Mohammad-é Mostafâ [Que dieu accorde la Gloire et la Paix à lui et à sa noble famille !].

Une preuve restée à jamais intacte, heureusement, pour qu’on puisse y puiser selon notre besoin et nécessité spirituels, toute la beauté et la bonté infinies et abondantes qui existent dans la dernière et la plus parfaite religion du monde, qui est l’Islam.

C’est pour cette raison même que ces supplications uniques en leur genre dans la religion Islamique, sont aussi appelées le « Zabour-é Âlé Mohammad » [les Psaumes de la Famille de Mohammad] et qu’il est le troisième Livre Islamique le plus important, après le Saint Corân et le « Nahjol Balâgheh » [ ou la Voix de l’Éloquence ] dont l’auteur n’est autre que Ali Ibn Abi Tâléb. Cette religion si mal comprise, si injustement jugée, si méchamment médite par ses ennemis encore existants, hélas...

C’est pour cela qu’il faudrait à tout prix, faire connaître ce joyau inestimable de la littérature liturgique et religieuse de l’Islam, pour qu’on puisse prendre conscience, non seulement de l’Amour de Dieu envers Ses créatures et des beautés spirituelles que le Seigneur a toujours voulu accorder à la gent humaine, mais aussi de tous les efforts, de toutes les souffrances qu’on dûs subir le Messager de Dieu, en compagnie de son frère et cousin bien-aimé, Ali Ibn Abi Tâléb, seigneur des croyants [ Amir al Moménine ], et le fils de celui-ci, Hosseyn Ibn Ali, seigneur des Martyrs [ Seyyedo’chohadâ ], que les Salutations Divines leur parviennent à eux tous !

En vérité, Hosseyn dut se battre avec le fer pour présever l’Islam intact, et y offrit le plus généreusement et le plus noblement possible, le sang précieux des siens et de lui-même, pour cette juste cause ; mais Ali Ibn’l Hosseyn le fit avec la plume. En écrivant des supplications qui dévoilent la vraie foi, selon ce que Dieu Omniscient et Omnipotent, le Prophète et les Imâms avaient voulu enseigner aux êtres humains…

C’est pour cela qu’on pourrait affirmer indubitablement, que l’Imâm Sajjâd exactement selon la parole du Prophète, lorsqu’il avait annoncé et insisté avec une grande clareté, que le vrai Musulman, se doit de suivre les préceptes de sa progéniture [descendance] et les Commandements du Saint Corân, selon l’authentique hadîth de Saghaléyn.

Ali Ibnoul Hosseyn a offert dans ses Psaumes, non seulement une juste interprétation des Commandements du Saint Corân, en citant environ trois cent fois, des versets du Livre de Dieu, mais aussi les enseignements et les préceptes que seuls les Imâms, c’est à dire ses illustres ancêtres et lui-même [ comme étant l’Imâm de son temps ], avaient voulu enseigner aux Musulmans avec cette tendre insistance, et cette compassion pleine d’inquiétude pour le Salut des hommes de son époque, mais aussi des générations futures.



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