Les Droits de l’Homme selon l'Imam Ali (as)Selon ces saintes paroles de l’Imam Ali (as), la nature du trésor public et les responsabilités du trésorier sont clairement esquissées. Le trésorier est un simple garant, le trésor public n'est pas sa richesse, mais la possession d’Allah. Toute faveur ou mauvaise compréhension de leur part pourrait mener à une fracture sociale et à un abus du trésor public. C’est pourquoi l’Imam Ali (as) a clarifié les rôles et les responsabilités d'un trésorier. Quand les gens ont prêté allégeance à l’Imam Ali (as), le lendemain il a fait un discours ; dans une partie de son discours, il a insisté sur l'égalité des gens. Il a dit: «Ceux d’entre vous, que ce soit des Ansar ou des Mohajerin ou que ce soit des compagnons du Saint Prophète (as), qui pensent que cela les rend supérieur, (devraient savoir) que la récompense ne se fait que dans l’autre monde, et c’est Allah qui vous accordera pour cela la récompense. Également, quiconque fait parti de notre nation et accepte l’Islam comme religion, bénéficiera des droits d’après l’Islam et tous les gens sont égaux. Vous êtes tous les serviteurs d'Allah, et le trésor public est la possession d'Allah. Je le partagerai entre vous à part égale. Personne n’obtiendra une part plus grande que l’autre. Les pieux pourront obtenir leur spéciale récompense dans l’autre monde étant donné qu’elle sera beaucoup plus considérable. Vous devez tous venir demain pour obtenir votre part de ce que nous possédons et vous serez tous traités avec égalité, que vous soyez Arabes ou non Arabes, autochtones ou non autochtones. »([35]) Comme le décrit les paroles précitées, selon l’Imam Ali (as), être en compagnie du Saint Prophète (as) ne fait pas parti d’un privilège pour profiter du trésor public des Musulmans. Le critère pour bénéficier du trésor public, c’est l'acceptation à l'Islam. La piété et la vertu ne sont pas des critères, et tous les croyants doivent être traités à égalité. L'Imam Ali (as) n’a pas seulement formulé des lois pour utiliser le trésor public mais il a également essayé de résoudre tout malentendu. Par exemple, au moment de verser le droit des musulmans du trésor public, Aqil a désapprouvé à être traité avec égalité et a dit : «Ùتجعلني Ùˆ اسود ÙÙŠâ€Ø§Ù„مدينة سواء»([36]) Tu me traites comme avec un Arabe noir de Médine. L’Imam (as) lui a répondu qu’il n’était pas plus privilégié à moins que ce soit par rapport à sa religion et sa piété. Dans une autre occasion, deux femmes sont venues pendant qu’il partageait les biens du trésor public aux gens ; l’une d’elles était une Arabe et l'autre ne l’était pas. Lorsque l’Imam (as) leur a donné des parts égales, l’Arabe s’est plainte. L'Imam Ali (as) a répondu : «واللّه†لا اجد لبنâ€Ù‰ â€Ø§Ø³Ù…اعيل Ùâ€Ù‰ هذا الÙâ€Ù‰Ø¡ Ùضلاً علي بنâ€Ù‰ اسØاق»([37]) « Par Allah ! Dans ce trésor public aucune distinction n'existe entre les enfants d'Ismaël et les enfants d'Isaak, ils sont tous les deux égaux. Comme vous le voyez, l’Imam Ali (as) met en pratique le principe de l'égalité et de la justice et il n'en a autorisé aucun abus. C'est pourquoi il reste au sommet de toutes les figures dans l'histoire de l’humanité.
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