La place de la Sainte Famille du Prophète (saw) dans le domaine international



De nos jours, nous avons comme fonction de traduire ces œuvres en différentes langues, de les commenter et de les mettre à la disposition des lecteurs de l’univers tout entier. Je dois avouer que dans ce cas-ci, les chiites eux-mêmes ont inconsciemment fait des négligences, car, nous n’avons pas pu transmettre les connaissances de la Sainte Famille du Prophète (saw) à l’univers tout entier alors que nous prétendons que les traditions des Membres de la Sainte Famille (saw) suffisent à satisfaire toutes sortes de besoins aux hommes contemporains.

Si l’homme contemporain peut apaiser sa soif du savoir dans l’école de la Sainte Famille (saw), il l’acceptera de bon agrément pour satisfaire ses besoins et afin de pouvoir progresser à l’aide des connaissances qu’il acquiert au sein de cette école. En plus, nous croyons que la base de la plupart des connaissances scientifiques des pays européens et américains se trouve premièrement chez la Sainte Famille du Prophète (saw) puis chez les savants islamiques comme ce qui a été appris dans le domaine de la chimie chez les élèves de la Sainte Famille du Prophète (saw) tel que Djabir ibn al-Hayyan ou bien comme ce qui a été indiqué dans l’histoire signalant qu’à l’époque des Baramakeh, on a construit un certain appareil qui ressemblait à l’avion et qui était utilisé. Dans le domaine de la philosophie, on peut dire que la base de toutes les connaissances se trouve, en général, chez la Sainte Famille du Prophète (saw). De nos jours, nous devons exprimer ces remarques dans les conférences internationales et c’est une mission à laquelle nous devons faire attention et la réaliser.

   A votre avis, accomplissant cette mission, quels sont les obstacles qui peuvent se présenter et quelles sont les solutions pour ôter ces difficultés ?

-   Suivant ce chemin, les adeptes de l’école de la Sainte Famille du Prophète (saw) rencontreront deux obstacles essentiels. L’un est l’hostilité et la rancune des adversaires de la Sainte Famille du Prophète (saw) qui se présentent sous forme de fausses calomnies irréels. Ce comportement fait propager la haine entre les musulmans et s’incarne dans des groupes où l’on aperçoit l’excommunication des musulmans surtout des chiites. L’autre difficulté se présente de la part des adeptes ignorants de la Sainte Famille du Prophète (saw). En effet, ces derniers font propager les cultes et les connaissances qui en réalité n’appartiennent pas à la Sainte Famille du Prophète (saw) mais que ces ignorants ont adoptés. En fait, ces cultes et ces connaissances n’ont pas de base religieuse et même les savants chiites ne les acceptent pas. Ce comportement et cette difficulté fait un véritable obstacle dans la présentation de la Sainte Famille du Prophète (saw) et de sa brillante pensée. Pour pouvoir se confronter avec ces deux difficultés, on a besoin d’un mouvement interne qui se forme parmi les véritables adeptes de la Sainte Famille du Prophète (saw). Effectivement ces derniers et les savants doivent être armés, dans tous les deux cas, de l’expression et des preuves évidentes pour exprimer correctement les connaissances des membres de la Sainte Famille du Prophète (saw). Ils doivent répondre, d’un côté, aux calomnies et aux propos irréels et de l’autre côté, ils doivent révéler aux esprits des savants sunnites ce qui leur est demeuré caché jusqu'à présent. En fait, certaines difficultés résultent de l’ignorance des savants à l’égard des connaissances des Gens de la Famille du Prophète (saw). N’ayant pas assez de connaissances sur la science de la Sainte Famille du Prophète (saw), ils se confrontent sans raison logique et ils disent des calomnies tandis que s’ils étudiaient précisément, ils avoueraient leur faute et la richesse de l’école du Prophète (as)

De même que de nos jours, dans les conférences théologiques et dans celles qui sont attachées à l’organisation de la conférence islamique, on voit l’apparition de la théologie de la Sainte Famille du Prophète (saw). Là-bas les savants sunnites n’ont pas peur de l’apprentissage de la théologie de la Sainte Famille du Prophète (saw). Au contraire, ils l’accueillent et parfois ils la préfèrent à leur propre théologie. Nous pouvons citer par exemple le problème qui s’est présenté dans l’institut Al-Azhar en Égypte, lorsque son chef était Cheikh Mohammad al-Chaltout. En fait, ce dernier a préféré l’opinion théologique de la Sainte Famille du Prophète (saw) à celle des savants, qui appartenaient à d’autres branches religieuses islamiques, dans un problème contenant le triple divorce. Moi-même, je pense que si nous exprimons bien nos informations sur la Sainte Famille du Prophète (saw) et si nous continuons la conversation avec les savants des autres branches religieuses, nous pourrions trouver des visions communes ou au moins des visions qui sont proches l’une de l’autre. Pour ce faire, comme premier pas, j’ai proposé aux savants sunnites de rassembler les traditions communes aux chiites et aux sunnites ou bien de ramasser les traditions existantes dans les quatre grandes écoles juridiques et qui sont semblables à des traditions qui existent chez nous. Jusqu'à présent, la République Islamique d’Iran a bien progressé dans ce domaine et les conférences qui ont eu lieu, entre les savants chiites et sunnites et dans le domaine de la théologie et de la science ont été très réussies. Nous avons aussi une autre mission à accomplir. En fait, comme les partisans de l’école de la Sainte Famille du Prophète (saw), nous devons étudier de nouveau tous les points de vue et de toutes les traditions de la Sainte Famille du Prophète (saw) et cette mission s’adresse généralement à des étudiants des écoles islamiques et des centres scientifiques chiites. Nous ne disons pas comme les sunnites que « tout ce qui est écrit dans le livre « Sahih Â» est correct Â», nous ne disons pas « tout ce qui est dans le livre « Osool al-Kafi Â» est correct Â», de même que nous ne disons pas « tous les écrits des livres « Al-Istibsar Â» et « Man la yahziroho al-faghih Â» sont corrects Â». Dans une première étape, nous pouvons, par un regard distinctif, séparer les traditions qui sont admis par la plupart des savants chiites. Nous insistons sur ce fait qu’il y a dans les traditions chiites parfois des dispersions et parfois des contradictions ; en plus, il existe des traditions dont l’authenticité est faible. Nous devons donc compiler des recueils séparés ; un recueil contenant des traditions correctes (Sahih), et un autre contenant des traditions admissibles (mais qui ne sont pas trop authentiques « Hassan Â»), un autre recueil pour les traditions authentiques (Muvasagh) et enfin un recueil pour les traditions qui sont d’une authenticité faible (zaïf). Une seule tradition peut être étudiée sur différents points de vue. Certains peuvent la considérer comme une tradition dans laquelle on a confiance, d’autres peuvent l’apercevoir comme une tradition admissible et peu authentique, pour d’autres elle peut être une tradition correcte alors qu’un autre peut la voir comme une tradition faible. Mais si 90% des savants religieux l’ont considérée comme une tradition correcte et authentique, on doit introduire cette tradition-là dans le recueil qui contient les traditions correctes. Cette séparation ne signifie pas qu’on veut effacer tous les efforts qu’ont faits des savants au cours des siècles précédents, mais, on veut composer un nouveau recueil des traditions modifié et corrigé et qui se met à côté des autres recueils. Si ce fait se réalise, le résultat sera très utile et nous aidera à résoudre beaucoup de problèmes.

 

-   Est-ce qu’on a déjà fait certaines actions pour réaliser cette proposition ?

-   Non, rien n’a rien été fait jusqu’à présent, alors que je pense que la réalisation de cette proposition est très nécessaire. A présent, on est en train de réaliser cette proposition sur les traditions qui sont communes entre la branche chiite et sunnite et nous pouvons essayer de la réaliser dans le domaine des traditions chiites ; c’est une mission que nous devons accomplir pour faire connaître et propager les connaissances et le savoir de la Sainte Famille du Prophète (saw). Le monde est assoiffé de connaître la Sainte Famille du Prophète (saw) et l’étendue de sa connaissance. Aujourd’hui beaucoup de pays nous ont demandé de leur donner des livres et de leur présenter les Membres de la Famille du Prophète (saw), mais, malheureusement nous n’avons même pas traduit Nahj al-Balaghah en différentes langues pour pouvoir le mettre à la disposition des lecteurs. Nos principaux livres, même les Å“uvres qui font connaître la Sainte Famille du Prophète (saw) aux niveaux élémentaires, ne sont pas traduites en langues vivantes et elles ne sont pas imprimées en grand tirage pour être diffusées partout dans le monde. Nous avons beaucoup de travaux à faire. Si nous les accomplissons, nous pouvons prétendre accomplir notre petite mission à leur égard ; elle consiste à les faire connaître, à redire et à raconter leurs traditions et à les transmettre au monde entier.

 

-   A votre avis, quelle est la raison de notre faiblesse pour accomplir cette mission dans le domaine international ? Est-ce qu’elle est du en raison du nombre insuffisant des spécialistes ou bien en raison du manque financier ou bien y a-t-il d’autres raisons ?



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