La place de la Sainte Famille du Prophète (saw) dans le domaine international



-   A vrai dire, notre faiblesse est due, premièrement, au nombre insuffisant des spécialistes et deuxièmement, c’est le manquement financier qui cause notre retard à réaliser nos projets. Mais, si l’on peut aplanir la première difficulté, on aura essayé de demander de l’aide pour enlever le deuxième obstacle (quoique aucun institut financier n’a investi des grands capitaux dans ce domaine). En ce qui concerne les spécialistes, le nombre des savants informés de l’école scientifique de la Sainte Famille du Prophète (saw) et le nombre des savants qui puissent transmettre ces connaissances en langues vivantes mondiales, selon les occasions et les besoins particuliers, est vraiment insuffisant.

La plupart des livres qui existent dans ce domaine sont écrits en langue arabe, persane et ourdou. En effet, ces Å“uvres sont composées par les savants qui, depuis longtemps, ont fait la connaissance de la religion de l’Islam et étaient obligés de pratiquer les ordres religieux. En réalité, nous devons nous occuper des musulmans des Etats-Unis, de l’Europe, de l’Afrique, de la Chine, de l’Asie orientale et aussi les musulmans de la Russie, car ils ignorent les connaissances islamiques et n’ont pas suffisamment connu l’Islam ; la conversion de certains d’entre eux se limite au seul nom de l’Islam.

Ils ont besoin, alors, des ouvrages et des missionnaires pour apprendre à prier et à savoir les principes de la religion islamique tandis que nous n’avons rien fait dans ce domaine ; nous n’avons même pas imprimé des ouvrages en leurs propres langues, des ouvrages qui puissent répondre à leurs questions et à leurs problèmes. Nous devons leur envoyer des missionnaires qui connaissent leur langue, leur culture et leur milieu de vie afin de leur présenter l’Islam selon leur langue et leur culture, mais malheureusement, nous n’avons pas assez de spécialistes.

En plus de ce problème, nous n’avons pas, à notre disposition, de traducteurs qui dominent deux ou trois langues ; c’est pourquoi les textes traduits que nous avons maintenant à notre disposition ne sont pas complètement corrects. Par exemple, le texte du Coran a été traduit en anglais mais quand un américain le lit, il n’en comprendra rien.

Beaucoup d’articles sont traduits mais comme nous ne savons pas toutes les langues, nous ne pouvons pas mesurer la valeur des textes traduits et nous ne pouvons pas comprendre si la qualité de la traduction est faible ; ainsi ceux qui lisent les textes traduits nous disent que la traduction est pleine d’erreurs linguistiques, elle n’est pas claire, de même qu’elle n’est pas séduisante. Il y a une traduction de Nahj al-Balaghah qui est en anglais mais elle n’est pas compréhensible et même une seule ligne de cet ouvrage n’est pas saisissable ; la raison de tous ces problèmes est l’absence de traducteur compétent et habile. A présent, 400 millions de musulmans parlent la langue malienne (pays du Mali) alors qu’on possède peu de livres écrits en cette langue.

Il y à peu près 500.000 musulmans qui parlent l’espagnol, mais, nous n’avons aucun livre pour développer leur information sur l’Islam. De même, nous avons ce même problème pour les musulmans russes qui se sont récemment convertis à l’Islam ou bien pour un milliard de musulmans chinois qui n’ont pas un seul ouvrage dans lequel on ait exprimé clairement les premiers principes de l’Islam.

 

-   A présent, nous avons des établissements comme le Centre Universel des Études Islamiques ou bien l’Organisation non gouvernementale des Ecoles Islamiques à l’étranger. Ces établissements éduquent des spécialistes dans ce domaine. Quelle critique portez-vous à leurs activités ? A votre avis, jusqu'à présent, ont-ils réussi ? Comment voyez-vous leur avenir ?

-   J’ai déjà expliqué ce problème. Nous n’avons pas encore atteint ce que nous attendons. Dans les écoles susdites nous avons plus de 10.000 personnes diplômées, mais, elles se placent à un niveau moyen ou inférieur par rapport à nos propres diplômés. En effet, ils ne sont pas assez formés pour pouvoir nous aider à enlever ces problèmes. Par exemple, les diplômés africains n’ont pas assez de renseignements pour pouvoir rédiger, eux-mêmes, de bonnes Å“uvres ou bien ils ne sont pas assez formés pour pouvoir propager les connaissances de la Sainte Famille du Prophète (saw). Ce fait a deux raisons ; la première est leur insuffisance scientifique dans ce domaine, la deuxième consiste à ne pas avoir les conditions sociales favorables pour réaliser ces projets. Nous n’avons pas, dans les écoles islamiques, au moins 10 personnes qui aient étudié les niveaux supérieurs des spécialités islamiques et qui sachent les langues anglaises et arabes et qui puissent écrire des livres. Beaucoup de problèmes nous entourent, c’est pourquoi nous devons former des spécialistes qui puissent nous aider à enlever ces problèmes, des spécialistes dans les domaines différents et en langue différentes (pour chaque langue il faut 50 ou 100 spécialistes). Nous devons mettre 10 ans pour leur éducation et enseignement de sorte qu’ils puissent travailler dans le domaine de la traduction, et en même temps qu’ils puissent étudier dans les écoles islamiques les leçons qui se rapportent à la théologie et à la religion. Nous devons mettre du temps pour les personnes talentueuses qui sont venues des autres pays pour qu’ils puissent bien étudier ; nous devons leur préparer des cours particuliers et nous nous efforçons de les encourager à travailler. Mais malheureusement, jusqu'à présent, nous n’avons aucun programme dans ce domaine alors que nous avons absolument besoin de former les gens habiles, pensifs et valides, qui puissent s’acquitter de ce devoir.

 



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