MARYAM :UNE FEMME MUSULMANE EXEMPLAIREPour déterminer cette somme, un musulman doit agir en conscience et considérer le standing social et les besoins de son ex-femme. Allah énonce que : ... Donnez-leur toutefois - l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité - quelque bien convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants. (Sourate al-Baqarah, 236) Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé. Allah n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Allah fera succéder l'aisance à la gêne. (Sourate at-Talaq, 7) En d'autres mots, Allah tient toutes les personnes, sans exception, responsables selon leurs moyens financiers et exigent d'eux de payer un entretien convenable. Certains incroyants considèrent que c'est une perte d'argent de payer une pension alimentaire à leurs ex-femmes, car ils ne croient pas en l'au-delà et ne recherchent pas la bénédiction d’Allah. Puisqu'ils ne souhaitent que protéger leurs propres intérêts, ils trouvent inutile d'agir de façon désintéressée envers quelqu'un qui leur est étranger et dont ils n'attendent aucun bénéfice. Pour cette raison, ils cherchent à éviter cette responsabilité, du moins partiellement sinon totalement. D'un autre côté, les croyants mâles, comme mentionné ci-dessus, continuent de bien traiter leurs ex-femmes et font ce qu'ils peuvent pour satisfaire leurs besoins financiers. Les croyants comprennent que ce n'est pas nécessairement ce qu'ils font, mais plutôt leur intention sincère, qui leur permettra de gagner Sa bénédiction. Cette vérité est expliquée par le verset suivant : "Ni leurs chairs ni leurs sangs n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la piété." (Sourate al-Hajj, 37) Pour cette raison, un homme croyant remplit volontiers ses responsabilités envers son ex-femme. Cependant, si elle ne souhaite pas recevoir son dû et désire renoncer à ces droits, son ancien mari ne peut pas être tenu pour responsable : "Et donnez aux épouses leur dot (mahr), de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur." (Sourate an-Nissa, 4) Les ex-femmes conservent leurs biens
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